mardi 26 août 2008

Notger le Souabe


photo la Meuse
Notger le SouabeEn 2008 la province de Liège commémorait le 1000e anniversaire, le 10 avril 1008, de la mort du Prince Evêque NOTGER avec l'intronisation d'un huitième nouveau géant : « Notger », Premier Prince Evêque de Liège. «Liège doit Notger au Christ, et le reste à Notger!» : c’est exagéré. Mais une chose est sûre : le souabe Notger a ancré pour 8 siècles saprincipauté dans le Saint Empire romain de la Nation germanique. Il a fallu un Napoléon pour détruire ce lien.
L’Empire germanique et l'Église impériale
Otton et la Reichskirche - wikipedia
Depuis la division de l’empire de Charlemagne, avec le traité de Verdun en 843, et jusqu’à la révolution française, Liège a fait partie de l’Empire germanique. Le système politique de cet Empire germanique était basé en partie sur l'Église impériale, la Reichskirche: l'empereur donne aux églises épiscopales, sur la fidélité desquelles il peut s'appuyer, d'immenses domaines fonciers, des abbayes, des droits régaliens et même des comtés entiers.
Notger (972-1008) a été une figure clef dans l’établissement de cette Reichskirche. En 962 le roi de Germanie Otton I recevait à Rome la couronne impériale, le précieux diadème de Charlemagne. Son frère Brunon devient archevêque de Cologne. Un homme de Brunon, Eracle, ancien doyen du chapitre de Bonn, est installé sur le siège épiscopal de Liège (959-971). Notger, issu de l’abbaye de Saint Gall, au cœur de l’ancien duché de Souabe, reçoit sa formation dans « l’école de l’épiscopat » de Brunon, et, à la mort de celui-ci il rejoint la « Hofkapelle » d’Otton I.En 980, il reçoit du fils Otton II un privilège d'"immunité" générale qui fait de l'évêque, sous l'autorité directe du roi, le seul et unique maître de ses terres et de ses possessions : aucun fonctionnaire royal n'a le droit de pénétrer dans ces terres "immunisées" pour y exercer la justice, percevoir des impôts ou lever des troupes. Le 7 juillet 985, le roi Otton III abandonnait à Notger le comté de Huy. Dès ce moment, l'évêque est devenu juridiquement comte - on dira plus tard prince - dans un espace qui recouvre non seulement ses propres terres mais également les domaines d'autrui.
"Inventé" à Liège au profit de l'évêque Notger, ce système, qui transforme l'évêque en véritable comte-fonctionnaire au service de l'empereur-roi, va s'étendre à toutes les Eglises épiscopales de l'Empire: à Cambrai, Utrecht, Munster, Cologne, Trèves, Mayence, Wurtzbourg, Spire, Strasbourg, etc. Ainsi naît ce que l'on a appelé le "système ottonien de l'Eglise impériale", qui consiste à confier aux évêques, nommés directement par le souverain, des biens et des droits publics en abondance.
L'empereur gagnait ainsi sur tous les tableaux. Il gardait à sa disposition des ressources très considérables, qui ne risquaient jamais de lui échapper puisque les évêques, célibataires de par leur fonction même, ne pouvaient les transmettre, ni de droit ni de fait, à d'éventuels héritiers.
Avantage non négligeable par rapport aux rois et ducs où les dynasties ont tendance à se constituer en contrepouvoir à l’empereur.
Vers l'an mil, on vit donc, dans l'Empire germanique, se construire des principautés épiscopales dont les chefs, fidèles soutiens de l'empereur-roi, vont appuyer sa politique et son action tout en mettant leurs richesses à sa disposition, tout en levant des troupes pour son service, tout en édifiant des forteresses…tout en négligeant, très souvent, leurs fonctions épiscopales au profit de leurs activités princières.
La querelle des investitures : l'anneau et la crosse Ce système d’église impériale ne s’est évidemment pas imposé sans heurts, sous la forme « pure » imaginée par Otton I. Le pape se bat bec et ongles pour garder le droit de nommer ses évêques, au nom du principe démocratique clero et populo. Et le peuple aussi profite de toutes les occasions pour rogner le pouvoir des « tyrans ». Ce combat trouve son aboutissement en 1794, avec la destruction de la cathédrale de Saint Lambert (et de Notger), ce symbole de la tyrannie.
Les successeurs de Notger se rangent sans hésitation du côté de l’Empire. Entre 1075 et 1125 nous avons la querelle des investitures: dans cette gigantesque foire d’empoigne, l’évêque Henri de Verdun (1075-1091) et le bouillant évêque Otbert (1091-1119) se rangèrent dans le camp impérial. Otbert se fait conseiller par Sigebert de Gembloux (1030-1112), qui critique dans son ‘Épître à Hermann’ les droits du pape et de Rome.
Les papes se défendent avec les armes à leur disposition: en 1076, le pape Grégoire VII excommunie l’empereur Henri IV. Il conteste, au nom de la "liberté de l'Eglise", la nomination et l'investiture, – par l'anneau et par la crosse (l'empereur remettait l'évêché au candidat qu'il avait choisi au moyen de deux objets symboliques qui matérialisaient la fonction épiscopale : l'anneau et la crosse), – des évêques de l'Empire par le souverain. L'empereur, pour sa part, entendait garder la haute main sur la désignation de ses évêques, puisque l'Eglise impériale formait l'un des principaux soubassements de l'Etat germanique.
Cette « querelle » connaît des hauts et des bas. L’expression « aller à Canossa » réfère à la démarche d’Henri IV qui va demander pardon au pape à Canossa en 1077. En fait, Canossa est un fait divers sans aucune signification historique. La lutte reprend de plus belle.
Le pape dépose Henri IV en 1080 avec une nouvelle excommunication. Henri s’empare alors de Rome en 1084, fait élire un nouveau pape, Clément III, et se fait couronner empereur. Henri IV trouva son ultime refuge (1106) dans la cité de Liège : encore une preuve de l’imbrication de la principauté dans l’Empire.
L'élection "par le clergé et par le peuple"Henri V, prenant le pouvoir à la mort de son père, se fera également couronner empereur à Rome, se fera excommunier, nommera un anti pape, mais signera finalement avec Calixte II le concordat de Worms en 1112, accord lui aussi tout provisoire. L'empereur Henri V acceptera le principe de l'élection "par le clergé et par le peuple", « clero et populo », à savoir par les principaux dignitaires ecclésiastiques et laïcs du diocèse (notamment les chanoines de la cathédrale et les représentants de la grande aristocratie diocésaine). En revanche, le pape autorisera l'empereur à participer à l'élection - donc à l'influencer - et à investir l'évêque - élu de tous les biens temporels de son Eglise par l'intermédiaire du sceptre royal, utilisé désormais comme symbole de transfert : il n'est donc plus question de crosse et d'anneau. Enfin, à l'issue de la cérémonie d'investiture, l'évêque sera consacré par son archevêque, en l'occurrence, pour ce qui est de Liège, par l'archevêque de Cologne.
co,ncordat worms - wikipedia
Quelques années plus tard, en 1119, nous voyons très bien les limites de ce concordat, lors de l'élection épiscopale du successeur d'Otbert. Deux candidats : Frédéric de Namur, archidiacre de Brabant, grand prévôt de Saint-Lambert et partisan du pape ; de l’autre côté Alexandre, archidiacre de Hesbaye et partisan de l'empereur excommunié.
L'empereur Henri V attribue l'évêché à son poulain Alexandre qui investit promptement la cité épiscopale. Mais il y a une faille dans le système de l’église impériale : l'archevêque de Cologne Frédéric Ier de Schwarzenbourg excommunie Alexandre. Celui-ci organise en 1119, à Cologne, une « Élection clero et populo». Pas de surprise : Frédéric de Namur est élu. Le pape Calixte II s’y met aussi et consacre celui-ci le 26 octobre lors du concile de Reims. Et il ne fait pas le travail à moitié : Henri V et Alexandre sont de nouveau excommunié.
Alexandre se fâche, et s'empare du château de Huy, avec l’aide du duc de Basse Lotharingie, Godefroid de Louvain, un autre pilier de l’Empire. L'évêque papal Frédéric de Namur et son frère le comte Godefroid de Namur reprennent Huy, puis repoussent les armées du duc qui ravagent les terres liégeoises et namuroises. Tout ça fait quand même quelques dégâts dans le pays de Liège.
La suite montre quand même bien qui détient vraiment le pouvoir qui, dans ces temps agités, est d’abord un pouvoir de vie et de mort. En 1121 Frédéric de Namur meurt dans des circonstances mal déterminées. Selon le "Vita Frederici", une source-clef pour l’histoire de notre principauté, il pourrait avoir été empoisonné. L'archidiacre Alexandre se fait élire.
Mais une assemblée des partisans des deux camps, convoquée par l'archevêque de Cologne, force l'archidiacre Alexandre à renoncer à l'évêché de Liège et consacre Albéron Ier à cette place. L'empereur Henri V est obligé d’investir celui-ci dans les droits régaliens de la principauté.
Mais les empereurs ont une mémoire d’éléphant : à la mort d’Albéron, en 1128, Alexandre reçoit les droits régaliens du roi Lothaire III qui exige la consécration par son ancien ennemi l'archevêque Frédéric Ier de Cologne.
Cet exemple montre qu’au lendemain de la Querelle des Investitures, le système de l'Eglise impériale ne disparaît pas. Même si l’empereur doit parfois forcer un peu (beaucoup) le destin. Entre les mains d'une personnalité forte et intelligente, l'Eglise impériale sera toujours en mesure d'apporter une aide très considérable au pouvoir impérial.
Ceci dit, la fin d’Alexandre I est à l’aune de sa carrière mouvementée. On commencerait à croire en une justice divine. Accusé de simonie, Alexandre Ier ne se présente à aucune des trois convocations du pape Innocent II et est déposé au concile de Pise, entre le 30 mai et le 6 juin 1135. Il se retire dans le monastère de Saint-Gilles-en-Publémont où il meurt le 6 juillet 1135.
Frédericq Barberousse-ill trésor liège
La guerre du Sacerdoce et de l’EmpireNous avons vu comment les princes évêques ont pris partie pour l’empereur dans la querelle des investitures. L’histoire se répète lors de la guerre du Sacerdoce et de l’Empire, qui oppose Frédéric Ier Barberousse (1152 – 1190) au pape Alexandre III (1159-1181) et prendra fin en 1177 par la Paix de Venise. Dans ce conflit, les évêques de Liège Henri II de Leez (1145-1164), Alexandre II (1164-1167) et Raoul de Zahringen (1167-1191) choisirent résolument le parti de César.
Henri II de Leez est pourtant élu selon les formes canoniques avec l'appui du chapitre cathédral le 13 mai 1145. Une Bulle du pape Eugène III engage le clergé et le peuple de Liège à obéir au nouvel évêque et menace les rebelles des peines canoniques. Mais le chapitre et le pape ont misé sur un mauvais cheval : Henri II joue à fond la carte de l’Empire.
En 1155 l’évêque de Liège accompagne Frédéric de Souabe, à ce moment encore roi, dans sa première expédition en Italie. En échange le roi confirme toutes les possessions de l'église de Liège et l'abbaye de Thorn, les châteaux de Rochefort, de Givet, de Franchimont, de Kessenich. L’année après il vient même en visite chez son ami à Liège.
Le 18 juin de la même année 1156 Frédéric Ier Barberousse se fait couronner empereur par le pape Adrien IV. Henri de Leez accompagne l'empereur dans sa seconde expédition en Italie. Tout ça illustre les liens très étroits de la principauté avec l’Empire Germanique.
Le Schisme d'OccidentMais il y a plus fort encore : trois ans plus tard, en 1159, c’est le Schisme d'Occident, avec l’élection simultanée de deux papes : Alexandre III (1159-1181) et Victor IV (1159-1164). La France et l'Angleterre sont pour Alexandre III; l'Empire germanique est pour Victor IV. Comme d’habitude, l'église liégeoise apporte son soutien inconditionnel à l'empereur et aux antipapes. Je ne comprends pas comment un Pirenne a pu raconter que la principauté a vécu dans une autonomie relativement grande par rapport à l’Empire…
En 1162 Henri de Leez assiste à la destruction de Milan. En 1163-1164 l'évêque de Liège accompagne une troisième fois l'empereur Barberousse dans une expédition en Italie. Et le 26 avril 1164 Henri II de Leez consacre l'antipape Pascal III, quelques mois avant de décéder à Pavie. Il se fait néanmoins enterrer dans la cathédrale Saint-Lambert.
Son successeur Alexandre II aussi se fait élire selon les formes canoniques. Cela ne l’empêchera pas d’être lui aussi un partisan inconditionnel de l'empereur Frédéric Ier et de l'antipape Pascal III (ci-contre). En 1167, l'évêque de Liège et l'abbé Erlebald de Stavelot, participent à la quatrième expédition italienne de l'empereur, et entrent à Faenza en Emilie, aux fins de contraindre les habitants de la ville à jurer obéissance à l'antipape Pascal III. C’est lors de cette razzia que notre prince meurt de la peste. Lui aussi se fait enterrer dans la cathédrale Saint-Lambert à Liège.
Comme Notger, Raoul de Zahringen (1167-1191) est souabe, fils du duc Conrad de Zahringen de Souabe. Il fait ses études dans l'école de la cathédrale de Mayence. En octobre 1168 Raoul de Zahringen participe à l'ambassade impériale auprès des rois Louis VII de France et Henri II d'Angleterre pour les réconcilier et pour les écarter du pape Alexandre III. En 1177 ces démarches aboutissent au Traité de Venise qui met fin du schisme. Le pape Alexandre III se réconcilie avec Barberousse. En 1189 Raoul de Zahringen accompagne l'empereur Frédéric Ier Barberousse dans la troisième croisade.
J’arrête ici le chapitre Notger. Nous voyons comment la principauté a joué un rôle clef dans le système de l’église impériale germanique. Nous rentrons vers 1200 dans une époque où le peuple et les villes commencent à revendiquer ses droits. Par exemple, peu de temps avant sa mort en 1208 le roi de Germanie Philippe de Souabe aurait été conféré aux bourgeois de Liège la « charte d'Albert de Cuyck ». Dans le système électoral « clero et populo », le « populo », le peuple, pèse de plus en plus dans la balance. Mais cela ne change rien de fondamental dans le système de l’Eglise Impériale.
Pourquoi « prouver » l’appartenance du pays de Liège à l’Empire Germanique ?Vous allez me dire : quel est l’importance de « prouver » l’appartenance du pays de Liège à l’Empire Germanique ? Je veux surtout démontrer concrètement comment la « nation » n’est qu’une catégorie historique d’une époque déterminée (et courte, à l’échelle historique), de l’époque du capitalisme ascendant.
Pendant des siècles la principauté liégeoise multinationale a fait partie d’un Empire lui aussi multinational. Le peuple de Liège, de Roermond jusque Saint Hubert, ne s’est pas battu contre le prince évêque parce qu’il était souabe ou allemand, mais bien parce qu’il était prince et évêque.
Vers la fin de la féodalité la bourgeoisie a utilisé le sentiment national pour briser le cloisonnement de structures féodales. Et encore, la révolution liégeoise ne s’est pas fait sur base d’un sentiment d’appartenance à la nation française, mais à partir d’une solidarité fondamentale avec les objectifs de la révolution française. Un petit détail hautement significatif : dès le 16 septembre 1789, l’assemblée du marquisat de Franchimont adopta une Déclaration des droits de l’homme et du citoyen plus radicale que celle adoptée en France quelque temps auparavant. Dans l’article 3, qui déclarait que « toute souveraineté réside essentiellement dans la nation », l’assemblée franchimontoise remplaça « nation » par «peuple». Cela montre à l’évidence dans quel esprit le peuple de Liège a fait sa révolution.
C’est toutes les nationalités de la principauté qui font la révolution liégeoise; le cordonnier flamand Johannes Meekers qui rassemble le 28 septembre 1789 200 patriotes sur la place de Wellen et qui se rend maître de la caisse des pauvres et de la fabrique d’église, veut la chute du prince évêque Von Hoensbroeck, exactement comme le bourgmestre révolutionnaire de Liège JJ Fabry.
En 1790, 8 siècles après Notger, c’est toujours un régiment de dragons prussiens qui rétablit « l’ordre » à Wellen : l’Empire est toujours là pour protéger son prince évêque.
En novembre 1792 les français battent les Autrichiens à Jemappes, et Meekers reprend le pouvoir à Wellen, exactement comme Fabry à Liège. Quand les autrichiens reviennent pour la seconde fois Meekers est arrêté et exécuté le 15 juin 1793. Fabry est plus heureux et rejoint la France avec sa municipalité.
Quand le 8 mai 1793 cet autre bourgmestre révolutionnaire liégeois Jean Nicolas Bassenge (1758-1811) demande à la Convention d'accepter le vœu de réunion à la France exprimé par le peuple de Liège lors du plébiscite du 20 janvier, il le fait à partir d’une motivation démocratique, pas à partir d’un raisonnement nationaliste. Exactement comme les Alsaciens et les Lorrains, à cette époque germanophones à 100%, demandent leur rattachement à la France sur les mêmes motifs.
Aujourd’hui, c’est toujours cette même bourgeoisie, via ses néocons, qui essaye de nous inculquer un nationalisme, voire un ethnicisme qui prône aujourd’hui une Europe des Régions. Mais contrairement à la situation d’il y a deux siècles, il n’y a plus de projet de société derrière ce nationalisme. Economiquement, cette bourgeoisie est de plus en plus internationaliste. Leur nationalisme n’a qu’un seul but : la division et le morcellement du peuple. Les travailleurs doivent s’immuniser contre ce nationalisme qui divise. Dans ce vaccin, une petite dose « Notger » ne fait pas du tort.
BibliographieLe gros des éléments que je cite vient du net. Je me refuse, dans un blog, de cadrer entre parenthèses les extraits trouvés dans d’autres sources et publications sur le net. Il y a pas mal de « copier-coller » dans ce que vous venez de lire. Mais j’assume mes copy-paste. Il faut juger un texte Internet sur sa cohérence, et pas sur « l’autorité » d’autres publications sur le net.
Je ne dis pas qu’un texte imprimé et édité est nécessairement la vérité, loin de là. Mais un livre est au moins passé entre les mains d’un collectif (éditeur, imprimeur) ; ce qui est quelque part le garant d’un certain sérieux « socialement contrôlé ».
Ceci dit, je vous recommande, sur base des extraits que j’ai trouvé sur le net, le livre de Jean-Louis KUPPER "Liège, Autour de l'an Mil".
Ainsi que, de Bruno Demoulin et du même Jean Louis Kupper, l’Histoire de la principauté de Liège (éd privat 2002) (et celui-là, j’ai eu le plaisir de le lire dans sa version papier.
Voici encore quelques sites intéressants qui m’ont apporté des éléments :
http://www.tresordeliege.be/fr/documents/princes-eveques.html http://www.catho.be/ftp/liege/eglise/apercu/imperiale/imperiale.html
http://perso.infonie.be/liege06/06six0.htm http://www.catho.be/ftp/liege/eglise/apercu/imperiale/imperiale.html).
http://www.tresordeliege.be/fr/documents/notger.html
www.archeoforumdeliege.be/fr/documents/Dossierpedagogiquesiteweb.doc

1 commentaire:

Alain a dit…

Salut, bon je t'avoue j'ai pas tout lu (un peu longuet).
On sait probablement croisé à la braise sans vraiment se connaître.
Je reviendrais bientôt.
A +.