lundi 20 novembre 2023

79ième balade-santé : Rives Ardentes , les Bayards et le Ravel-rail 1ère partie

Lors de notre 79ième balade+-santé MPLP  de  décembre 2023 nous avons fait le tour du chantier de l’écoquartier Rives Ardentes. Départ l’ancienne gare de Herstal, en Grande Foxhalle. Retour par le Ravel-rail via les Bayards.

Historique du site

La Meuse fait une courbe (=crom) à Cronmouse. Le quartier dépend alors juridiquement de Herstal. Il échappe donc aux taxes liégeoises et… à l’impôt sur les boissons.  Il voit ainsi se développer dès le XIVe siècle les brasseries et autres débits de vin. Des files d’équipages de luxe parcourent les voies charretières, et les dimanches, le peuple se presse dans les belles allées bordées d’ormes de la ‘Promenade Coronmeuse’. C’est là que s’implante actuellement Rives Ardentes, qui se prétend un écoquartier.

Ce n’est qu’en 1740 que Coronmeuse est rattaché à la Principauté de Liège : le roi Frédéric II de Prusse force le prince-évêque – sous la menace de ses troupes – à racheter le hameau pour 200.000 écus. Une somme astronomique pour l’époque ! Aujourd’hui la ville espère tirer 6 millions d’€ du consortium qui construit le quartier. 

1846 le canal de Liège à Maestricht

Vers 1850 le port de Coronmeuse devient l’entrée du canal Liège-Maestricht, avec sa darse et sa double écluse. En 1862 on y inaugure le tir communal qui sert de champ d’exercice à la garde civique.  A la pointe d’Outremeuse s’installe en 1868 l’abattoir communal et les bains Delval.

Vers  1930 on décide le creusement du canal Albert.  C’est aussi le début des travaux pour mettre Liège à l’abri des inondations. Coronmeuse reçoit un des 25 stations de pompage . Le vieux canal Liège-Maestricht est comblé.  C’est le boulevard urbain de Herstal d’aujourd’hui.  La darse ayant perdu son utilité, Coronmeuse peut donc servir pour l’exposition internationale organisée dans le cadre du centenaire de l’indépendance du pays.  Un nouveau pont est construit entre Coronmeuse et l’ancien champ de manœuvres de Droixhe. Avec ses 18 mètres de large et ses 315 mètres de long, le pont de Coronmeuse (aujourd’hui Pont Atlas) est l’un des plus longs ponts de la Belgique de l’époque.

L’inauguration du canal Albert est prévue pour 1939. Georges Truffaut, alors échevin des travaux publics, met sur pied une grande exposition sur le thème de l’eau.  Le jeune et ardent architecte en chef de la ville, Jean Moutschen, conçoit le Grand Palais qui permet d’y organiser foires commerciales, salons d’art, congrès, concerts et  événements. Les Halles des Foires aujourd’hui démolies n’en étaient que la continuation…Le groupe de jeunes architectes liégeois L’Équerre conçoit la plaine de jeux Reine Astrid avec des barboteuses et des plages de sable marin…et un bâtiment accueillant les enfants.

Sur base d’une bobine retrouvée dans une cave avec sur la boite Expo'39 vimeo a mis sur le net  le film de Philippe Ory et Albert Léonard (Belgique, 2007).

Monsin

les friches de Monsin

Le zoning de Monsin était conçu comme un Trilogiport avant la lettre, à l’entrée du canal : route, rail et eau. En 1939 le site était encore vierge, après la démolition d’une centaine de maisons expropriées . Monsin n’a commencé son développement qu’après-guerre.  Après ce départ chétif, Monsin a suivi, comme tous les zonings de cette époque, un inexorable déclin suite à l’absence complète de maitrise foncière. Aujourd’hui c’est des friches, une centrale à béton, un centre de concassage de béton, une installation d’e
nrobés et des liants routiers (autrement dit asphaltage). Trois entreprises y traitent des déchets, dont toutes les boues polluées de la Wallonie. Depuis la fermeture des charbonnages il y a là-bas un port charbonnier qui a valu à Herstal le titre peu enviable de champion des poussières fines. Tout ça à quelques centaines de mètres d’un écoquartier.  Détournons pudiquement le regard…

2007 un poumon vert avec une piscine en plein air

En 2007, Coronmeuse est pressenti pour un nouveau stade pour le Standard. En apprenant cela, les comités de quartier Jolivet, Marexhe et Saint-Léonard fondent un Collectif pour la Préservation et la Rénovation du site de Coronmeuse, « qui s'inscrit dans le paysage comme la continuité de la coulée verte des coteaux de la Citadelle et des terrils de Herstal. C'est un poumon vert, un espace unique au nord de Liège. Un jet d'eau, à hauteur du pont Atlas, marquerait l'entrée de Liège, comme le fait celui du parc de la Boverie, près du pont de Fragnée. Une sorte de ponctuation de l'entrée et de la sortie de Liège. Dans le Projet de Ville 2007-2015 de Liège, l'aménagement du quai de Wallonie fait partie des 12 Projets Métropolitains. L’action prioritaire n° 6 est d’améliorer les infrastructures sportives.  On pourrait rouvrir la piscine en plein air qui a été remblayée. Ou  si une piscine n'est pas concevable sur le site du parc Astrid on pourrait envisager une barge ». Par rapport à la situation d’ajourd’hui, c’est raté. Mais c’est bien essayé !

Fin 2009 candidature pour l’exposition internationale de 2017.

Le 14 décembre 2009, le Collège communal pose sa candidature pour l’exposition internationale de 2017 à Coronmeuse où un écoquartier sera aménagé  une fois l’événement terminé.

Probablement en réaction à cette candidature, Le Vieux-Liège et S.O.S. Mémoire de Liège demandent en 2010 « le classement d’une partie du périmètre de cette Exposition de 1939, témoin d'un moment exceptionnel de l'histoire de Liège. Le groupe d’architecture l’Equerre (Ivon Falise, Jean Moutschen, architecte de la Ville de liège, Emile Parent, Paul Fitschy, Edgard Klutz, Albert Thibaut) y a pris une part importante, de même que de nombreux architectes réputés, tels Georges Dedoyard et Joseph Moutschen, et des sculpteurs comme Oscar Berchmans, Adolphe Wansart, Marcel Rau, Robert Massart, Louis Dupont, Adrien Salle. L’Equerre a créé une « entrée de ville » remarquable par son paysage et son bâti : la Meuse, les terrils, la place Coronmeuse et ses demeures historiques. Le classement demandé de l’ancien Palais des fêtes de la Ville de Liège (patinoire), de l’école Reine Astrid, de l’esplanade du Roi Albert, du parc Astrid, de la darse et de la drève longeant la Meuse, aurait l’avantage de confirmer la valeur de mémoire du site.  Une Ville qui ne respecte pas son passé n’a pas d’avenir ! »

La marque de l’Equerre à Coronmeuse

En 2012 les Éditions Fourre-Tout, liées à l’Atelier d’architecture Pierre Hebbelinck et Pierre De Wit, rééditent un fac-similé de la revue L’Équerre, un pavé de 3,5 kg. Cette revue deviendra l’organe officiel des Congrès internationaux d’architecture moderne (Ciam) en Belgique. Ses fondateurs s’associent plus tard dans le groupe éponyme, qui sera liquidé en 1982.

L’Equerre est aussi à la base du lycée Léonie de Waha ou du Palais des Congrès. « L’Équerre démontre à quel point une volonté politique peut transformer une ville », constate Pierre Hebbelinck. « Aujourd’hui, on appelle le privé pour construire du public. Les politiques doivent réinvestir l’architecture et l’urbanisme, développer une vision qui résiste à la force de l’économie. Et au star system. » Car pour l’architecte, le recours systématique aux Calatrava entraîne un effet spéculatif (Ls 5/3/2013).

« A Coronmeuse, les architectes de l’Équerre ont réfléchi aux voies de circulation, à l’aménagement des terrains, indique Sébastien Charlier, directeur scientifique du projet de réédition. Ils ont tracé la route le long de la Meuse, terrassé le site. L’implantation a été définie en fonction des arbres : on n’en a pas abattu un seul. L’architecture s’inscrit dans la logique de Le Corbusier, avec des plans libres, des toitures plates et des fenêtres en bandeau. »

Nous verrons comment a évolué le respect des arbres au XXIième siècle….

Deux de leurs bâtiments sont toujours debout: le Grand Palais et la plaine de jeux Reine Astrid et sa crèche occupée jusqu’il y a peu par l’école Léona Platel qui a aujourd’hui déménagé à Droixhe.

Liège rate son exposition

 En 2012 Liège espère  6 millions de visiteurs. 150.000 signatures ont été récoltées en faveur de la candidature belge. Une cinquantaine de pays ont promis leur vote. Des émissaires liégeois ont tenté de convaincre les 159 votants  du BIE, Bureau International des Expositions. 6 millions d’euros d’argent public ont été investis dans cette candidature. Mais Liège se retrouve en concurrence avec le Kazakhstan qui disposait d’un budget d'1,2 milliard d'euros. « Ce type de vote international est soumis à des aspects géopolitiques que nous ne pouvons pas ignorer », admet Willy Demeyer. La majorité choisissent Astana, capitale d’un pays émergent ;  premier pays d'Asie centrale à poser sa candidature, en plus d’être une terre d'investissement. Selon Vincente Loscertales, secrétaire général du BIE , la candidature liégeoise était avant tout une initiative locale alors que le Kazakhstan présentait un "projet présidentiel, dans un pays où le rôle du président est primordial".

Mais pour Jean-Christophe Peterkenne, directeur général de Liège Expo 2017, « les acquis demeurent. L'éco-quartier qui devait succéder aux pavillons de l'exposition verra désormais le jour plus rapidement ». La SCRL ImmoCoronmeuse qui regroupe la ville, le Groupement de Redéploiement Economique et l’intercommunale Ecetia pilotera le projet. 

Il faut forger le fer quand il est chaud : à peine enterré le projet d’expo,  suite à un avis de marché européen, deux consortiums entrent en 2013 dans un ‘dialogue compétitif’,  de manière inédite en Belgique.  GreenGate (CFE, Moury, Besix, Kairos et Thomas et Piron) jette assez vite l’éponge  invoquant des coûts de dépollution et des incertitudes liées au timing du déménagement de la halle des foires (FIL).

En 2015 un Masterplan ainsi qu’un Rapport Urbanistique et Environnemental (RUE/SOL) sert de base à la candidature pour l’appel à projet Quartiers Nouveaux. Coronmeuse est dans les 10 projets sélectionnés. Pour le ministre de l’Aménagement du territoire Carlo Di Antonio (CDH) Coronmeuse, est un «  quartier innovant en matière de développement territorial durable, orienté vers la nature et visant l’exemplarité en matière de qualité urbanistique et architecturale ainsi que d’efficience énergétique lutte contre l’étalement urbain». La labellisation « quartier nouveau » n’est pas porteuse de subsides mais d’une aide spécifique de l’administration régionale pour faciliter l’évolution du dossier.

Lié à l’expo 2017 était aussi une ligne de tram. « Ce projet ne doit pas être abandonné. Le calendrier ne doit pas souffrir de la disparition d'une date-butoir évidente", conclut le ministre wallon Philippe Henry.

Un ‘dialogue compétitif’

En 2017 un seul consortium privé à porté son offre à terme. NeoLegia  est composé des sociétés de promotion-construction CIT Blaton, Groupe De Waele, Jan De Nul et Willemen. Les plans de ce projet mixte (Design/Build/Finance/Management -un budget de  300 millions d'euros) seront pour Syntaxe, Artau, Altiplan et Atelier du Sart Tilman (L'Echo, 29/7/2017).

La convention prévoit un délai de 30 ans! « Mais toute la partie centrale du projet, avec le parc Astrid et le Grand Palais, devrait être terminée dans 15 ans, précise l’échevin Léonard. La majorité des espaces publics seront aménagés d’ici cinq ans. Quant aux logements, ils seront construits à raison d’une cinquantaine par an». Sur la première partie, le consortium privé disposera d'un droit de superficie de 15 ans (renouvelable) et pourra y commercialiser librement des logements neufs. Sur la seconde, propriété de la Ville, le consortium privé développera, au profit de celle-ci, des équipements à titre de charges d'urbanisme.

Devant le succès des premières ventes sur plan, Laurent Malard, le responsable de la commercialisation, peut annoncer en septembre 2023: « lorsqu’on avait signé ce contrat en 2017, on avait annoncé un projet à 30 ans, avec la construction d’une quarantaine de logements par an. Mais vu le rythme actuel des ventes, ce ne sera plus que 20, voire même 15 ans » (lm 16/9/2023).

Un heureux hasard fait que le parc Astrid est repris dans les  chantiers spécifiquement financés par les fonds Feder et soumis à une date butoir, ce qui explique que la rénovation du parc est presqu’achevé, ainsi que la réhabilitation de la darse en  marina avec port de yachts. On promet une inscription fine de l’ancienne crêche/école Reine Astrid, classée comme rare témoignage de l’avant-garde architecturale liégeoise avec sa construction sur pilotis, dans le parc.  

Le Grand Palais et le Dialogue compétitif

On fait miroiter une réaffectation du Grand Palais en marché bio, avec même un potager urbain sur le toit. Le socle accueillera une école fondamentale. Enfin, le bâtiment principal sera réaffecté en salle omnisports de l'école voisine et des habitants du futur éco-quartier. Il y aura  une librairie et restaurant

(L'Echo, 29/7/2017).  En 2023 on va chercher 10,3 millions € pour la rénovation énergétique du Grand Palais, près d’un sixième de l’enveloppe totale 60 millions d’euros des fonds Feder  pour  les 57 projets de la province… Et le 27 avril 2023 le ministre Borsu  attribue le marché pour désamianter, démonter les infrastructures et assainir le contenu de l’ancien palais des fêtes, fermé depuis 2011 (1,3 million d’euros) ( Lm 21/4/2023)

Trop beau pour être vrai ? Ce dialogue compétitif est quand même une boîte noire, vu les clauses de confidentialité. 

Regardons un peu de plus près cette procédure :  «le pouvoir adjudicateur conduit un dialogue avec les candidats admis à y participer en vue de définir des solutions sur la base de quoi les participants seront invités à remettre une offre. Ce mode d’attribution ne concerne que les marchés particulièrement complexes à savoir lorsque le pouvoir adjudicateur n’est pas en mesure de définir les moyens techniques pouvant répondre à ses besoins et à ses objectifs ou qu’il n’est pas objectivement en mesure d’établir le montage juridique ou financier de son projet.

Des fiches descriptives sont rédigées, en partenariat avec la Ville, tout en respectant la confidentialité des projets proposés par les Participants. Dans ces fiches, il y a des ambitions : les développements souhaités par le Pouvoir adjudicateur, selon des modalités librement définies par le Soumissionnaire et pour lesquelles il peut proposer des alternatives, à condition d’en démontrer l’opportunité. Et il y a les Exigences minimales, de caractère fonctionnel, logistique et  autres exigences de qualité. Ses toitures et ses façades devront être assainies et restaurées : il s’agit aussi d’un Exigence minimale. Les travaux relatifs au parement et à l’étanchéité doivent être détaillés et doivent démontrer une durabilité de minimum 50 ans.

Le principe de la réaffectation du Grand Palais est une Exigence minimale. La démonstration de la viabilité économique et de la compatibilité avec l’écoquartier de la réaffectation proposée sera valorisée à titre d’Ambitions. Ainsi, cette réaffectation doit notamment être économiquement rentable pour un opérateur privé afin d’éviter tout abandon du bâtiment rénové à moyen ou long terme. Le contenu de la réaffectation proposée par le Soumissionnaire et sa plus-value pour l’éco-quartier seront valorisés au titre d’Ambitions dans le cadre du Critère technique. Les activités proposées dans le Grand Palais ne doivent pas entrer en concurrence avec la FIL et le Palais des Congrès et ne peuvent pas être incompatibles avec un éco-quartier. Pour l’Equerre, il appartient aux Soumissionnaires d’analyser une rénovation lourde et une réaffectation ; la rénovation lourde et la réaffectation de l’Equerre constituent des Ambitions ».

Si je lis entre les lignes de ce jargon, je comprends qu’il y a des Exigences minimales et des Ambitions, et qu’une réaffectation est subordonnée à une  viabilité économique, et doit être économiquement rentable pour un opérateur privé…

Toujours par rapport au bâtiment de l’Equerre, lors de la réunion d'information préalable (RIP) dans les Halles des Foires, en juin 2018, les comités de quartier Nord découvrent   un immeuble tour de 15 niveaux quasi devant le bâtiment de l'Equerre.  Cette tour n’était pas sur la présentation aux comités de quartier de février 2018 ! Devant leur indignation Néolégia aurait accepté de retirer cet immeuble.  Je vais le croire quand je vais le voire….

Les ambitions de valorisation de la ville

Le 27 janvier 2017 la ville définit ses ambitions financières : « la ville sera rémunérée d’une redevance correspondant à la quotité de terrain sur laquelle ont construit les promoteurs. Egalement, l’ensemble des équipements publics réalisés par les investisseurs privés (route, places, crèches, écoles, etc.) lui reviennent de plein droit à terme du chantier. Ce type de partenariat, assez particulier, évite à la ville l’obligation de pré-financer les équipements publics ou les bâtiments d’habitation.

 Le Pouvoir adjudicateur (= la ville) ambitionne une valorisation globale de 16.000.000 EUR. Le foncier sera valorisé sous forme du paiement (en espèces) de quotités terrain et, le cas échéant, de la livraison (en nature) d’Equipements publics. Pour la quotité terrain, la valeur actuelle nette finale minimale est de 5.000.000 EUR ».

Je soumets ceci à mes amis  matheux: « Pour le calcul du critère d’attribution « prix » visé à l’article III.2 du Guide de dialogue, la formule à utiliser pour le calcul de la ‘valeur actuelle nette’ (ou VAN) de ces paiements en nature et/ou en espèce est la suivante :

VAN = ∑ quotités terrains + ∑ coûts de construction des Equipements publics

 (1+i)^(t-1) (1+i)^(t-1)

[avec i = taux d’actualisation et t = la période durant laquelle la « quotité » est perçue ou le(s) Equipements publics est/sont livré(s) provisoirement en supposant que t = 0 à la date de la signature du contrat entre le Pouvoir adjudicateur et l’Adjudicataire ».

En résumé : la Ville espère 5 millions en cash. La valeur des infrastructures remis à la ville est estimée à 10 millions. En 2022 l’échevine Christine Defraigne annonce que d’ici la fin de l’année, la Ville aura reçu 3,6 millions d’euros. Conclusion du bourgmestre : « Est-ce que c’est un dossier parfait ? Certainement pas. Est-ce que c’est un dossier presque parfait ? Oui… » (Sud Presse 29/4/2022).

Chauffage urbain

Le 11 mars 2020 est signé le « Protocole relatif au raccordement des Rives Ardentes au réseau de chauffage urbain Herstal Energie Verte », lors du « Mipim ardent » au Val Benoit, par Neolegia et Herstal Energie Verte (HEVe), qui affirment leur volonté de permettre le raccordement du projet des Rives Ardentes à ce réseau de chaleur qui « permet de valoriser les ressources locales à un prix compétitif en grande partie décorellé de la taxation énergie ». Si je comprends bien, le prix de la calorie ne sera pas lié directement aux prix des marchés de l’énergie.  Mais le contrat de vente reste assez vague sur les prix. 

En attendant, il est prévu de mettre les tuyaux du chauffage urbain entre la rue des Mineurs et Coronmeuse lors du chantier du tram. Or que cette prolongation est aujourd’hui en suspens… D’autre part, si le tram n’est pas prolongé, on pourra faire l’économie de déplacer les tuyaux qui ne peuvent pas passer en-dessous des rails du tram.

Voilà donc l’historique et les bases de ce chantier énorme.  

Voici le lien vers le blog décrivant l’évolution depuis le premier coup de pelle. 

https://hachhachhh.blogspot.com/2023/11/79ieme-balade-sante-mplp-rives-ardentes.html

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