vendredi 6 mai 2022

Une journée autour des luttes sociales avec le CEPAG du Luxembourg.

Ce samedi 30 avril 2022 le Musée de Herstal a accueilli le CEPAG du Luxembourg dans le cadre d’une journée autour des luttes sociales. Ils ont commencé leur journée aux Acec, où Adrian Thomas leur a expliqué l’origine de la plaque commémorative dédiée aux membres du personnel des ACEC qui ont donne leur vie lors de la deuxième guerre mondiale, suite à une grève pionnière contre un patronat "nazi durant les guerres et libéral entre elles" (comme chanterait presque Brel).

 Ils y ont croise notre bourgmestre qui était venu fleurir cette stèle qui «nous rappelle la violence avec laquelle la droite a abandonné la Wallonie en liquidant plusieurs de ses fleurons ». C’était en fait une  réponse à la provocation de Georges-Louis Bouchez qui le lendemain y organisait un rendez-vous national du MR pour la Fête du Travail, dans cette ancienne usine, «symbole du glorieux passé industriel wallon ».

Je veux bien, mais quand la Société Générale a saigné le métal wallon dans les années 1980 (FN-Herstal, Cockerill-Sambre, Clabecq, …), le PS ne s’est pas beaucoup mouillé. Et encore moins pour les ACEC, complètement livrés au pillage d’Étienne Davignon, l’ultra-libéral à la tête de la Société Générale. Pas même un député n’avait relayé les revendications syndicales, alors ne parlons pas de la Région wallonne…

Au musée, ils ont eu un aperçu des industries herstaliennes et nos charbonnages, et la grève des femmes. Ensuite je les ai accompagnés pour une balade le long de notre patrimoine industriel.

L’ancienne paire du Charbonnage de Bonne Espérance

Comme le temps imparti était trop court pour monter sur un de nos terrils, j’ai  commencé la balade sur l’ancienne paire du Charbonnage de Bonne Espérance, fermé en 1960. On y installe actuellement un échangeur avec le pont de Wandre. Le SPW vient d’y lancer un chantier pour libérer la rue du Crucifix du trafic de transit en diriger le trafic sur le boulevard urbain mis en double sens. Sur la paire, il doit y avoir 3 puits recouverts en 1968 d’une dalle en béton armé de 50 cm d’épaisseur avec au centre une pierre gravée apparentes (puits n° 1 marquée E.V.W. - B.E. I - 435m – 1961 ; puits n° 2 E.V.W. - B.E. II - 685m – 1961 ; puits de retour d'air E.V.W - S.B.E. - P.A. 90-214m - 1952-1953).  Selon la législation minière ces pierres gravées auraient dû être visibles et accessibles. Ce n’est pas le cas, or « qu’il y a en l’espèce une servitude légale d’intérêt public à laquelle il ne peut se soustraire » (arrêté royal du 10/12/1910, modifié par celui du 01/05/1929, et les avis du Conseil des mines, notamment celui du 1er octobre 1935, qui fait jurisprudence en la matière).

Ces ‘tombes’ ont probablement été couverts dans les années 70, lorsqu’une grande partie des schistes du terril ont été utilisés pour les remblais de l’autoroute Liège-Maastricht. Le nivellement a libéré une superficie de 27 ha qui a permis l’élargissement du canal Albert, l’établissement d’une zone portuaire et d’une zone d’habitat.

Les puits ont disparus, mais par contre on a découvert une galerie dont on n’a aucune idée de la fonction, heureusement dans une zone située en dehors des voiries.  Selon un géologue du Service Mine de la Région Wallonne et des animateurs du site d’archéologie industrielle Lost Ground cette galerie est de même type que celle construite en bout d’un chantier d’exploitation dans le but d’assurer l’aération des travaux.  Elle relie donc les chantiers d’exploitation au puits de retour d’air ou à une cheminée. Le passage de l’air étant généralement forcé par un ventilateur.  Ces galeries d’aération n’ont donc pas été utilisées ni par le personnel, ni pour l’exploitation.

La concession Espérance-Violette-Wandre

ill. Cladic
Ces bornes sont marquées EVW , abréviation de la concession d’Espérance-Violette-Wandre. Au départ, en 1836, il y avait la Société Charbonnière de Bonne Espérance au lieu-dit la “Chera“.  Ensuite au gré du regroupement de sa concession avec des concessions voisines, en 1859 on a la S.A. des Charbonnages de Bonne Espérance et Batterie et en 1899 de la S.A. des Charbonnages de Bonne Espérance, Batterie, Bonne Fin et Violette.  Wandre ne rejoint les Charbonnages de Bonne-Espérance et Batterie qu’en 1927.

« Herstal avant les usines », édité à l’occasion d’une expo en 1982 par les amis du Musée Herstalien, remonte encore plus loin en arrière. En1713 on mentionne un puits Bonne Espérance dite des Bons Avalleurs situé en Reyte (Rhées). En 1739 une fosse de l’Espérance dite Lobbaye est enfoncée sur les Monts. En 1771 un puits Espérance au moulin à vent est profondé sur les Monts. Le 7 novembre 1772 les maîtres demandent l’autorisation aux Etats de Liège de construire une xhorre en plaçant l’œil au bord de Meuse dans un endroit plus bas que le cimetière de la Licour et de conduire un canal souterrain en passant dans les terres tant du seigneur que des particuliers. Le 14 novembre 1776 la Cour de Herstal comparaît «au bord de la Meuse,  à l’embouchure de l’araine de MM. Les maîtres de la fosse de l’Espérance endroit du passage d’eau dudit Herstal à Wandre ». En 1781 un certain Martin Martini porte plainte contre l’Espérance, ‘intéressé à la conservation des moulins et des eaux de l’areine Marteau’.

La Low Line

Du Grand Puits nous suivons le trajet de la bretelle ferroviaire qui rejoignait la houillère à la ligne qui desservait aussi les Acec. La star architecte Paola Viganò, propose dans son Masterplan  pour la friche des ACEC, d’utiliser son assiette pour un axe piétons-cyclistes, une Low Line à l’image de la "high line" de Manhattan, ce parc linéaire urbain suspendu aménagé sur une portion désaffectée des anciennes voies ferrées aériennes. "Sauf qu’on resterait au niveau du sol. Une ‘low line’, si vous voulez, entre le site et la gare." En 2013 on avait prévu de faire passer le tram par là.

1966 : les femmes grévistes de la FN et des ACEC

Cette Low Line a aussi été empruntée par les femmes grévistes de la FN, en 1966. Du leur lieu de ralliement, le réfectoire de l’usine Prémadame, ces femmes courageuses sont parties vers les Acec qui avaient aussi leurs femmes-machines. Germaine Martens qui avait lancé cette grève raconte : «Dés le début, notre action a porté sur l'élargissement de la grève aux autres entreprises occupant du personnel féminin. Nous sommes allées en délégation aux portes des ACEC.  Ce furent d'abord nos camarades des ACEC qui formèrent leur comité d'action. Nous nous sommes rendues plusieurs fois aux ACEC Charleroi».

Une valeur architecturale  incontestable

Avec cette usine construite en 1929  au lieu-dit Prémadame, la FN voulait se reconvertir dans le non-gun (jargon des armuriers), avec la fabrication de voitures, camions, motocyclettes, autobus etc… Cela ne dure pas longtemps : la montée des nazis provoque le réarmement et les camions et motos sont produits pour l’armée. Dès 1949, la FN y fabrique des moteurs à réaction pour la force aérienne belge. En 1977, dans le cadre du  «contrat du siècle », la FN assemble des moteurs F100 pour les F16. En 1979 la FN inaugure Techspace Aero à Milmort. En 2016, elle devient Safran Aero Boosters.

Deux bâtiments jumeaux (180 x 94 m et 210 x 73 m) sur deux niveaux reposent sur une forêt de 650 piliers. L'architecte bruxellois M. Houyoux, architecte de la FN de 1927 à 1931 sépare «le flot continu de la fabrication» de la circulation des matières premières vers les magasins; d’où l’idée de magasins au rez-de-chaussée, les ateliers se trouvant au-dessus.

New Market achète ces 4,8 ha en 1990, après le déménagement de la FN Moteurs. Le promoteur loue d’abord le rez de chaussée à 43 PME. Après le déménagement aux Hauts Sarts de Lachaussée, son locataire le plus important, Newmarket demande le statut de « Site à Réaménager » (SAR) pour y construire un “ éco-village ». Il engage le bureau d'architecture Olivier DWEK qui propose de conserver la structure pour maintenir le caractère industriel de l’architecture. Dwek compare son projet avec la Cité radieuse de Le Corbusier « dont le credo était de faire vivre les gens en hauteur. Quand on est sur le toit, on a une vue imprenable sur la rade de Marseille. Ce sont des logements sociaux mais avec une vue de milliardaires ! » En 2011 encore le ministre Henry vient personnellement signer la reconversion du site en site résidentiel : «un très beau projet qui vise à installer de l’habitat dense, et mixte en centre-ville ».

Et puis, bardaf,  en 2018 Newmarket est en faillite. 25 logements et une maison de repos sont déjà en gros œuvre fermé. En 2022 on est toujours là avec cette friche au carré. Démolir la structure en béton coûterait plus cher que la valeur du terrain. Que voulez-vous qu’un curateur fasse avec ça ?

La Grande entrée de la FN

Du Prémadame nous descendons vers la Grande Entrée de la FN, témoin de tant de luttes sociales. L’usine créée en 1886  par ‘les Fabricants d'Armes Réunis’ pour fabriquer 150.000 MAUSER pour l'armée belge est au fond de la cour.  Le brevet du MAUSER appartenait à l’entreprise allemande LOEWE qui rachète en 1896 50% des parts. Lors de la première guerre Herstal travaille donc pour les allemands, sans une bonne partie des ingénieurs qui montent une nouvelle usine à Paris. Mais en 1918 la participation allemande est rachetée à petit prix par l’UFI, une filiale de la Société Générale.

La première grande grève  de la FN – elle durera 11 semaines- se déroule en 1928. Suite à la crise le nombre d’emplois à la FN Herstal descend de 9018 en 1929 à 2580 en 1934. La grande grève de 1936 commence aux docks d'Anvers. Le 9 juin, 3.000 mineurs de La Batterie, à Liège, occupent leur entreprise, suivis le 12 juin par les travailleurs de la F.N. Cette grève aboutit à la première semaine de congés payés.

En 1939, avec le réarmement,  la FN occupe à nouveau 11.000 personnes.

Durant la 2e guerre, l’usine est sous séquestre et gérée par Deutsche Waffen Munitione qui avait contrôlé l’usine de 1896 à 1918. La production reprend avec 12.000 travailleurs réquisitionnés par le Service du Travail Obligatoire. La FN sera blanchie pour collaboration par le Conseil de guerre en 1948 seulement.

En 1975, FN Herstal occupait encore  10 286 personnes à Liège. En 1990, l’emploi était réduit à 1.516 unités (il faut toutefois tenir compte des 1 710 emplois repris dans FN Moteurs, qui deviendra Techspace Aero). En 2001, FN Herstal n’offre plus que 914 emplois et Techspace Aero 1.291.

La Ruche

En 1966 les femmes trouvent la grande entrée de l’usine fermée le premier jour de leur grève. Elles partent alors vers la Ruche, rasé pour le nouveau centre administratif. A l’occasion des commémorations de 2016 notre musée a orné le parvis des cubes de bâches, avec entre autres cette affiche de ‘Union des femmes’ omniprésente dans les manifestations qui ont marqué cette grève. Une des figures clefs  de cette UNION DES FEMMES créée en 1965 est la jeune avocate communiste Cécile Draps (elle m’a encore défendue en 1971, dans l’affaire d’une milice fasciste à l’usine Citroën à Forest. Elle vient de décéder).

Tout au début de la grève, Cécile Draps rencontre Germaine Martens à la base de cette grève. Cécile propose à Germaine une affiche. Un ami artiste JULIEN DAWLAT la dessine. Mon ami Maxime Tondeur qui avait été à la Ruche lors d’une assemblée retrouve en 2016 sa veuve. Les femmes se sont emparées de cette affiche simple, belle et accrocheuse : « Nous les avions collées sur des dizaines de panneaux et les avons amenées pour les manifestations. Et 3000 femmes dans la rue avec plein de panneaux avec la même affiche accrocheuse, ça impressionne »,  racontait Cécile DRAPS.


La Ruche était le produit du mouvement social de 1886, le plus important depuis l’existence de la Belgique. "Les mines flambent à Tilleur. Cockerill serait au pillage. Le château de Seraing brûle", titre le Journal de Liège le 21.3.1886. La Ligue socialiste herstalienne, antenne du Parti ouvrier belge (POB), fut fondée le 8 juin 1886. A Herstal, à l’instigation des mineurs de la houillère Gérard Cloes, la grève s’étend à la Petite Bacnure, Bonne Espérance et Bonne Foi Hareng.

En 1895 les premiers conseillers communaux rouges (neuf sur treize) prirent place à l’hôtel de ville. La Société coopérative du POB inaugure en 1897 la Ruche Herstalienne qui arborait fièrement « Parti Ouvrier Belge – Maison du Peuple ». En 1930 on remplace l’immeuble existant par un véritable palais dessiné par l’architecte Joseph Moutschen. 

Dans les années ‘60 on ferme la grande salle de spectacle. En 1970 Herstal achète la Ruche. Elle construit sur les terrains annexes une salle omnisports. En 1981, la “Ruche” tombe sous le marteau-piqueur. Plus sur mon blog http://hachhachhh.blogspot.be/2013/11/1887-2013-les-maisons-du-peuple-de.html

Si on n’a plus de charbonnages, on a toujours une belle vue sur le port charbonnier, à partir de la terrasse du centre administratif, ainsi que sur le stock stratégique de pétrole : rassurant dans les temps qui courent, avec les prix des énergies qui flambent….

Le musée éphémère de Werner Moron

L’artiste Werner Moron, de la cellule Art, Nature et Innovation de Natagora a créé sur la friche Kraft son Musée de l’Éphémère. Notre "sculpteur de biotopes" a conçu un parc paysager en 8 zones favorisant la biodiversité (milieu humide ou sec, petite mare, milieu ombragé ou ensoleillé, sols pauvres et riches). Une pépinière slow fait redécouvrir les plantes indigènes.

La Ville veut avec ce ‘musée ephémère’ « stimuler le développement d’activités liéesà un tourisme durable générateur d’emplois locaux pour accompagner la transition vers une économie plus verte».

Une dalle de béton accueille un assemblage de 8 containers de l’architecte de renommée internationale Rudy Ricciotti, auteur de « Tous les containers, des projets d'architecture modulable dans l'espace public »Werner Moron aussi a publié « Le container-studio ».  http://lea.faconsdevoir.org/le-container-studio/

Ces conteneurs abritent L.E.A.S.E, ou Laboratoire Économique Artistique Scientifique et Environnemental, une collaboration entre l’ASBL Façon de voir, Urbeo, L’Université de Liège, le Pôle Mecatech et Natagora, et soutenue par la Région wallonne dans le cadre du programme Creative Wallonia

Sur les traces d’Edouard Wagener, cafetier au Rivage

le café des XV
Je voulais terminer cette balade devant  la maison qui hébergeait vers 1886 le café « Aux Quinze », mais le temps imparti a été trop court. Ce café était à l’époque le QG du parti des bleus, d’obédience libérale. Mais ne vous fiez jamais aux couleurs : d’autres libéraux, les rouges, administraient la commune. On retrouve encore aujourd’hui ces deux fractions rivales - bleus et rouges - partout en Basse Meuse. A Herstal ces ‘rouges’ perdront après 1886 la majorité au profit d’autres rouges du Parti Ouvrier Belge.

 Je viens d’apprendre, lors des commémorations de 1886, que ces XV n’étaient pas un phénomène local, mais qu’ils regroupaient l’aile gauche du mouvement libéral. Permets-moi un raccourci historique qui fera peut-être dresser les cheveux sur la tête de mes amis du musée. Celui qui a mis le feu aux poudres en 1886 était un cafetier du Rivage, Edouard Wagener. Comme ce café des XV est un des rares vestiges du quartier du Rivage, je suis tenté de situer son café ici. Le 18 mars 1886 les bourgmestres de Liège avaient directement déclaré un couvre feu. Le café de Wagener était resté ouvert malgré le couvre-feu. Une dizaine d’individus traversent le pont de Wandre avec un drapeau rouge, pour manifester devant le café. Le commissaire de police fit sortir ‘plusieurs individus notoirement connus comme adeptes de Wagener.  Ils furent conduits, sous escorte de police et de pompiers, jusqu’au-delà du pont’. Le lendemain Wagener est arrêté; il finira aux Assises.

La base de Wagener était les mineurs. D’un côté du pont  il y avait la houillère de Wandre ; de l’autre l’Espérance. Ce café des XV est au niveau de la Meuse de l’époque, non canalisée. C’est certes osé de situer le café de Wagener là-bas, mais si ce n’est pas vrai, c’est une belle histoire, non ? Le quartier du Rivage a pratiquement disparu avec le Canal Albert, vers 1930. Pour éviter toute écluse entre Ivoz-Ramet de Genk, le canal est surélevé par rapport aux quartiers environnants.

Conclusion

Voilà donc un petit aperçu du Herstal des usines. Il y a moyen de faire des belles balades sur nos terrils. La Fabrique Nationale est toujours là, au beau milieu de la Ville. Je suppose même que dans les temps qui courent les affaires marchent. FN Moteurs prospère, dans le zoning des Hauts Sarts qui accueille aujourd’hui  les usines. La friche de l’ancienne usine au Prémadame par contre est un véritable casse-tête. Il y a par contre un Master Plan pour la friche des ACEC.  Je n’oserai pas prédire ce que vous verrez si vous revenez dans dix ans, mais une chose est sûre : le paysage sera différent !

Sources

Sur l’histoire des ACEC le livre d’Adrian "Robert Dussart, une histoire ouvrière des ACEC de Charleroi » m’a inspiré un blog qui reprend le lent déclin et la fermeture des ACEC de Herstal.  https://hachhachhh.blogspot.com/2021/11/les-acec-de-herstal-une-friche-un.html

En 2014 j’ai publié un blog sur la stèle

http://hachhachhh.blogspot.com/2014/02/a-la-memoire-de-louis-neuray-delegue.html

 

https://hachhachhh.blogspot.com/2021/04/dans-les-pas-deduard-wagener-cafetier.html

Le  BULLETIN N° 194 DES AMIS DU MUSEE HERSTALIEN fait le récit de la tourmente de 1886 à Herstal. Ce texte est basé – entre autres – sur le rapport du bourgmestre de Herstal « sur les grèves du mois de mai dernier présenté en séance publique du Conseil Communal de Herstal du 3 mai 1886 », déjà repris dans le N°24 du « Musée Herstalien », ainsi que sur un livre de 1969 de René Van Santbergen, « Une bourrasque sociale Liège 1886 ». 

http://hachhachhh.blogspot.com/2013/11/la-revolte-de-1886-herstal.html avec extraits du‘Rapport au Conseil Communal’  du bourgmestre libéral d’alors Hypolite Grégoire (1882 - 1895). Une antenne herstalienne du Parti ouvrier belge (POB), fut fondée le 8 juin 1886. Il faudra néanmoins attendre 1896 pour avoir comme échevin ff. Bourgmestre un des fondateurs de cette section herstalienne du POB.

Sur la grève des femmes

http://hachhachhh.blogspot.be/2016/02/par-ou-sont-passees-les-femmes-lors-de.html

http://hachhachhh.blogspot.be/2016/02/en-me-baladant-dans-lexpo-femmes-en.html

http://hachhachhh.blogspot.be/2014/01/herstal-des-revoltes-la-greve-des.html grève des femmes 1966

http://hachhachhh.blogspot.be/2015/03/a-la-fn-bientot-un-musee.html

http://hachhachhh.blogspot.be/2014/01/125-ans-de-la-fn-un-anniversaire-secret.html

http://hachhachhh.blogspot.be/2016/01/balade-sante-mplp-dans-les-traces-des.html

La grève des femmes de la F.N. de 1974 : un prolongement de la grève de 1966 beaucoup moins médiatisé http://hachhachhh.blogspot.com/2016/08/la-greve-des-femmes-de-la-fn-de-1974-un.html

 

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