lundi 21 juin 2021

58ième balade-santé : le Rida et les sentiers 126 et 32

source Rida rue bocliville photo E.Van Loo
Nous reprenons nos balades-santé, et nous sommes tellement pressés que nous ne respectons pas la trève des vacances. Notre 58ième balade était prévue en novembre  2020. Elle a été annulée avec le confinement.  Nous la reprenons avec quelques petites modifications. Le départ est devant la Petite Bacnure, RUE CHARLEMAGNE 62. Avec ça, le rendez-vous devant notre maison médicale saute : la Bacnure est à un jet de pierre de là !

La ligne rouge à la base de notre balade est le Rida, le seul ruisseau qui arrose Herstal, avec le Grimbérieux.  La chocolaterie Charlemagne, en face de la Petite Bacnure, était au départ une ferme-moulin, à la confluence des plusieurs bras du Rida, Non seulement ce ruisseau faisait tourner neuf moulins ; c’est son eau qui était à la base de maraîchage de Vottem, et de ces multiples sentiers qui permettaient un accès à ces lopins. Et nous pouvons fêter une (petite) victoire dans la lutte pour leur sauvegarde, avec la condamnation en appel pour la suppression du sentier 126. Vous l’aurez compris : le deuxième thème de notre balade sera les sentiers.

Le 126, le plus flagrant cas de chemin barré à Herstal

Sous-voie rue charlemagne photo E. Slegers
Nous passons en-dessous du chemin de fer par un tunnel qui aurait dû faciliter le passage pour les Personnes à Mobilité Réduite, mais qui s’avère finalement plus contraignant que le pont qui le surplombe le chemin de fer. Le passage sous-voie fait donc double emploi. Nous suivons un tronçon d’un Ravel-rail que nous avons déjà inauguré officieusement lors d’une balade-santé précédente. Via la rue de la Baume nous arrivons au sentier de Vottem. Quelques centaines de mètres plus haut nous arrivons au sentier 126.  

Le 126, le plus flagrant cas de chemin barré à Herstal

Selon un prof géographe de Vottem qui a fait lors du confinement une balade par jour, c’est le plus flagrant cas de chemin barré à Herstal (aujourd’hui il a pu reprendre ses cours en présentiel à l’UGent).

Cette affaire remonte à 1994, au moins ! A la jonction des ruelles Campagne de Rogivaux et du sentier de la Préalle une chicane aménagée dans la clôture permettait l’accès à une première partie non clôturée du chemin à travers une prairie.  Cette première partie était prolongée par une seconde partie qui était clôturée et débutait à hauteur d’une maison isolée appartenant à la famille Joecher. Cette seconde partie rejoignait la rue de l’Aunaie. Elle avait été interdit d’accès par un panneau «propriété privée –accès interdit », placé à l’initiative de la famille Joecher.  Ce propriétaire prétendait être gêné par le fait que les personnes qui passaient par ce sentier faisaient aboyer son chien. Selon lui,  ce sentier passait sans droit par sa propriété car le tracé initial le situait en dehors de sa propriété dans la prairie du fermier. 

Le 27/01/1995, la Ligue des Familles de Walthère Franssen  qui a inspiré tant de mes balades interpelle l’échevin, le Commissaire voyer et l’Administration communale de Herstal. Le Bourgmestre répond le 08/02/1995 que son service technique examine le problème sur base des cartes reprenant les chemins et sentiers vicinaux de la loi vicinale du 10 avril 1841 et veille à apporter une solution qui sauvegardera l’intérêt général et ménagera les droits privés des personnes.

le 126 direction Rue Colson

Le 18/04/1995, Mr Difiore du service d’urbanisme annonce une conciliation à faire par le Commissaire voyer avec le fermier Mr Fastra et Mr Joecher. Puis, plus rien. Un peu plus tard le fermier supprime la chicane donnant accès au sentier.  Puis des constructions sur les terrains situés sur la seconde partie du sentier empiètent sur le sentier, et l’accès à partir de la rue de l’Aunaie est barré avec un panneau «propriété privée –accès interdit».

Puis, plus rien !

Vingt ans plus tard, en 2015,  je vois ressurgir ce dossier au niveau de la Commission d’Aménagement du Territoire pour une infraction pour modification de relief. Le terrain de l’autre côté de la prairie a été surélevé de 50 centimètres sur de 70 mètres. En plus, son mur de soutènement  préfabriqué en L, en béton n’est pas réglementaire. La CCATM relance aussi une démarche auprès du fermier afin de libérer le passage.

En effet, cela remonte à la  délivrance du permis d’urbanisme en 2011. Le service avait déjà conditionné le permis à l’accessibilité « du chemin vicinal d’une largeur de 1,17 m, le long des parcelles 211 R2, 278 B, 279 M, 279 L, 279 K, 279 N, 272 C et 270 G. L’assiette de ce sentier sera redescendue au niveau de ces parcelles sur toute sa largeur de manière à ne plus présenter de pente transversale supérieure à 5 %. Ces travaux de nivellement devront être exécutés en même temps que les terrassements généraux de l’habitation et avant le début de sa construction. Il apparait que la condition susmentionnée n’a pas été respectée lors de la mise en œuvre du permis d’urbanisme ».

C’est à la suite de ça que le permis est venu à l’ordre du jour du CCATM en 2015.

2017, constat d’infraction.

le sentier 126 bloqué

En 2017, le nouveau Code de Développement du Territoire permet de dresser un constat d’infraction. La propriétaire réagit en attaquant la Ville en justice. Elle évoquait l’extinction pour non usage de la servitude légale d’utilité publique. Le 15 février 2019, La juge de Paix déclare l’action recevable mais non fondée. C’est cette requête en appel intentée par la propriétaire mi-2019 qui vient d’être rejetée en juin 2021.

En parallèle à cette action en justice, le dossier est relancé par Itinéraires Wallonie sur base d’un procès perdu par la ville d’Aarschot qui a été condamnée à une astreinte de 1.750.000€ pour ne pas avoir veillé à la viabilité de ses 57 chemins et sentiers.

Son président Albert Stassen, commissaire d’arrondissement de Verviers honoraire, rappelle aux autorités communales qu’il leur incombe de signifier au propriétaire qu’il y a lieu d’enlever les entraves dans un délai à déterminer  en application de l’article 63 du décret wallon du 6.2.2014 relatif à la voirie communale.  Une fois ce délai écoulé, si les entraves sont toujours présentes, il suffit de les évacuer par le service compétent de la commune et d’envoyer au contrevenant la facture pour le travail accompli à sa place (tout ceci indépendamment de la procédure d’infraction que la commune peut actionner par ailleurs). Son ASBL envisage même de se porter partie intervenante dans ce dossier, aux côtés de la ville. Le proprio doit prouver que le sentier n’a pas été utilisé entre le 1.9.1982 et le 1.9.2012 (date d’entrée en vigueur du décret wallon 234 qui a rétabli l’imprescriptibilité de la voirie vicinale mais sans effet rétroactif). Or il apparait sur base de l’intervention de la Ligue des familles de 1995 que le sentier a été utilisé sans problème jusqu’aux environs de 1995. Elle suffit à elle seule à anéantir toute velléité judiciaire du proprio concernant le non-usage éventuel. Par contre si ça avait été la commune qui aurait demandé à retrouver l’usage de son bien, c’eut été à elle à fournir la preuve qu’il y a eu au moins des passages sporadiques sur le 126 (jurisprudence  de cassation du 13.1.1994).

En 2020,  le Pr. Nyssen relance le débat  via le site de balnam qui relaye ses balades via  géo-crowdsourcing d’Itinéraires Wallonie. Balnam cartographie l’état de la mobilité douce en Wallonie. Voici son rapport sur le Sentier n° 126 sur

https://www.balnam.be/herstal/sentier/126

le 126 àpd rue de l'Aunaie

« Au croisement avec  le sentier n°86, la clôture est renforcée à l'endroit où il y avait en 1994 encore une chicane. Au bout on entrevoit une deuxième clôture. Vu de l’autre côté on voit encore l'assise du chemin entre la haie du jardin. Le sentier aboutit à la Rue de l'Aunaie. Notre prof note un panneau d'interdiction et avertissement chien dangereux. Pas très invitant ! ».

Il demande à la Ville si elle compte entreprendre des actions pour faire ouvrir ce sentier. Notre bourgmestre ff lui répond que ce sentier « bénéficie de sa plus grande attention mais qu’il est depuis bon nombre d'années l’objet de rappels et maintenant de procédures judiciaires. Nous attendons l’issue de la dernière pour restaurer son accessibilité à la mobilité douce ».

Tout est bien qui finit bien : le 8 juin 2021 la 2ième chambre du tribunal de première instance condamne S.C. à payer à la Ville une indemnité de procédure d’appel. Elle sera aussi condamnée à lui payer une indemnité de procédure pour la procédure d’instance la quelle n’avait pas été liquidée par le premier juge. Ces indemnités seront liquidées à la somme de 1.440 €. Elle sera aussi condamnée à payer à l’Etat les droits de mise au rôle de 165€.

A propos de l’utilisation de ce sentier, la Ville produit plusieurs attestations de personnes habitant le quartier ( G.C, M. RC, K.D. et JC) selon lesquelles elles empruntaient ce sentier, à tout le moins jusqu’au milieu des années 1990, J.C. née en 1958 précisant s’y être promenée depuis son plus jeune âge.

extrait ppt Pr. J.Nyssen

Une attestation de C. D’A, né en 1951, selon laquelle à son arrivée en Belgique en 1963 il a passé toute sa jeunesse dans des sentiers dont celui de la campagne de Rogivaux et une attestation de C.P, né en 1954, selon laquelle il empruntait le sentier depuis son plus jeune âge.

Concernant la présence de barbelés à l’endroit où le sentier n°126 rencontre le sentier n°86, elle n’est pas significative. En effet, il ressort de l’attestation de GC. que le fermier a profité de la situation selon laquelle les propriétaires du n°55 ont commencé à empêcher le passage au début des années 2000 pour placer des barbelés ce qui est confirmé par l’attestation de C.P selon laquelle le sentier est en partie fermée par différents riverains qui se sont succédés et par le propriétaire qui jouxte le sentier qui a été fermé avec des fils barbelés.

Je termine par le témoignage de Walthère qui a lancé l’affaire il y a 25 ans : « par la présente j’atteste que de 1991 à 1993, j’ai me suis rendu plusieurs fois à pied de La Préalle à Vottem en empruntant, sans obstacle, le tronçon du sentier de Rogivaux allant de la jonction de ce sentier avec les sentiers de Vottem et de La Préalle pour aboutir rue de l’Aunaie.  L’accès à ce tronçon se faisait au départ d’une chicane située dans la clôture d’une prairie.  En 1994, constatant que le parcours de cette section du sentier était interdit d’accès par une signalisation, j’avais, le 27 janvier 1995, adressé au nom de la Ligue des Famille une réclamation à la commune de Herstal ».

Félicitations à toutes ces personnes et instances qui ont contribué à cette demi-victoire ! Demi, parce que le sentier n’est pas encore libéré.

Un énorme bassin d’orage

une couche de charbon au fond du basin d'orage

Voilà un long historique de ce chemin 126 barré. Nous n'avons pas le choix: nous le prenons dans l’autre sens, vers la Rue Lucien Colson. Là aussi il y a un panneau d’interdiction qui n’invite pas à le prendre.  Nous descendons un peu la rue Rogivaux pour reprendre sur notre droite la rue de la Banse. Cette rue réaménagée en zone de rencontre était une des dernières à être égouttée, à cause de la complexité.  Au bout de la rue un énorme bassin d’orage.  C’est pour une des branches du RIDA ! Ce bassin d’orage doit capter le trop plein de l’égout de la Chaussée Brunehaut au dessus, et éviter qu’il se met sous pression. Ce bassin n’est pas destiné aux eaux de ruissellement, qui ne sont pas captées par les avaloirs (d’ailleurs souvent bouchés).

Un Ri pas tout à fait disparu

Nous ne remontons pas la rue Campagne de la Banse, où coulait une autre branche du Rida disparue sous le terril. Selon Raymond Smeers, « un petit ruisseau, un Ri en provenance des sources de Vottem, partait de la rue de Herstal près de l’immeuble 88, descendait entre deux terrains cultivés et passait ensuite sous un chemin de campagne. Ce vieux chemin, partant de la rue Henri Nottet, face à la Charlemagnerie rejoignait après maints détours la rue de la Houillère. Ce chemin et le ruisseau, comblés par le terril, ont disparu en 1930 » (Petite Histoire de la Préalle, p.12 et 32,  éd Charlemagnerie).

rue Campagne de la Banse

Ce ruisseau a certes disparu, mais son thalweg est toujours là. Par fortes pluies les eaux de ruisselement noient régulièrement les caves de la Rue Lavaniste Voie. En plus, un important projet immobilier rue Gaillard Cheval imperméabilisera encore plus l’amont. Et TPalm sollicite actuellement un permis d’urbanisme pour construire septante et un logements Lavaniste Voie, juste à côté du golf… Cette Voie  est liégeoise, et les égoûts aussi sont sur Liège. Mais les problèmes de ruisselement, lors de gros orages, ont été déviés sur Herstal. En bas du terril Batterie Nouveau il y a une roselière. En soi, ces zones humides inondables sont une partie de la solution. Avec un stop aux imperméablisations démesurées comme ces entrées de klinkers qui ‘ornent’ certaines maisons. Mais cette roselière est un cas spécial : les riverains du vallon de la rue Renardi ont demandé une digue qui dévie les eaux vers la Lavaniste Voie.  Ce qui aurait pu être une solution est en fait un déplacement de problème.
Le Rida sous pertuis

Nous remontons un des plus beaux tronçons du Ravel de liaison Pont Atlas-Liers (Réseau Autonome des Voies Ecologiques Lentes). Le Rida passe ici quelque part dans une galerie (qui débouche où ?) à côté de la chapelle qui est tout ce qui reste du château de Bouxthay. L’if à droite est classé comme arbre remarquable. Les sources du ruisseau se trouvent au-dessus de la Rue des Fontaines. A droite il y a une prairie avec un petit ruisseau, Les Fontinnes. On y cueillait jadis le cresson qu’on amenait à la criée de Vottem. Plus en amont ily avait un élevage de truites dans les années 1970.  Sur le flanc de vallée opposé, bien exposé au sud (à l’arrière de la Rue Lombard, le Plat Duron) ily a toujours des fraises.

Nous ne montons pas jusque là, mais nous suivons le Ravel qui  remonte la rue des Meuniers pour rejoindre le vicinal à Vottem. Cette axe de trafic de transit est un peu limite pour le Ravel mais nous prenons bien vite la rue du Bouxhtay, à droite.

Sur notre gauche, après 146 m, le Sentier du Meunier, Pazê dè Moûnî en wallon, officiellement Sentier vicinal n° 32. Il est un peu trop aventureux pour une balade-santé. Au départ le sentier est bien balisé, entre deux clôtures de fil de fer. A l’arrière du terrain de football le panneau d’interdiction concerne le terrain de football, pas le sentier. Là il faut passer en-dessous d’un fil barbelé. Légalement, il devrait se trouver ici une chicane ou un tourniquet. On est toujours sur le 32 en marchant dans la prairie, tout en longeant l’arrière du terrain. Jusque là, la commune l’entretient. Mais ensuite, cette servitude traverse un champ vallonné. S’il y a des cultures, on peut longer la limite du champ en direction du Sentier Muraille, à condition que le terrain soit sec assez.

Nous continuons dans dans la rue du Bouxhtay. Sur notre droite nous retrouvons le sentier que nous avons trouvé bloqué du côté sentier de Vottem.

La rue de l’Aunaie  et sa barrière anti-inondation

Le mur anti-inondations r. Aunaie

La rue de l’Aunaie  réfère aux aulnes qui croissent dans les bois humides. Les aulnes forment des futaies appelées « aulnaies ». Nous prenons  le Sentier Muraille sur notre gauche. Nouis voyons derrière les maisons une barrière anti-orage. Lors d’un gros orage sur un sol asséché, les riverains en bas de la rue d’Aunaie ont vu le Rida passer dans leur living. Quand on voit le relief, on se rend compte que le fermier a déplacé le Rida qui ne coule plus dans le point le plus bas, le thalweg, qui se trouve au milieu du champ. En cas d’orage le ruisseau reprend son cours d’origine. Les riverains ont dû construire à leurs frais un mur d’orage. En ‘récompense’ on les a augmenté leur revenu cadastral ! Et la ville a installé une pompe pour éviter que ces eaux y stagnent.

Nous avons vu le bassin d’orage de la rue de la Banse. Ces bassins ne servent qu’à « délester les égouts. Mais si une inondation ne provient pas des égouts, c’est un problème privé, à régler avec les propriétaires des prairies ou des champs d’où proviennent ces eaux. Ce problème prend une nouvelle dimension avec le réchauffement climatique, marqué par un accroissement des phénomènes météorologiques. La Cellule GISER (Gestion Intégré Sol Erosion Ruissellement SPW-DGO3-DRCE) publie sur WalOnMap la carte des zones à risque d'inondation par ruissellement et/ou de coulée boueuse. Cette carte représente les axes de concentration naturels des eaux de ruissellement, qui correspondent aux vallons secs. On dirait que ce risque n’est pas encore entré dans les mœurs.

Dans la prairie en face (Fond de l’Ônè), on voit encore le tracé de l’ancien Sentier 32, qui continuait tout droit, traversant le Rida. Ce tronçon du “Sentier de Liège à Haren” a été déclassé en 1963.


Au bout du  sentier Muraille, à gauche dans la Rue Florent Boclinville, nous voyons une résurgence du Rida. A cet endroit se trouvait la Ferme Ruwet, toujours visible sur les plans cadastraux en 1958, même si sa démolition remonte à 1953.  Le dernier fermier, M. Colson, y a exploité encore une cressonnière. L'étang a été remblayé. Il y a encore du cresson sauvage qui disparaît lors des étés très secs. Nous revenons sur nos pas pour rejoindre la rue de l’Aunaie.

Un siphon et un égoût

Le croisement de la rue de l’Aunaie et la rue Verte aussi est souvent sous eau lors d’un orage. On comprend pourquoi en analysant comment les égouts et le siphon du Rida s’y croisent. Le Rida continue son chemin par les terrains très marécageux de la ferme du Patar dont nous voyons sur notre droite les beaux restes du logis. Le docteur Emile Muraille qui était bourgmestre de 1878 à 1882, habitait là et a donné son nom au sentier que nous venons de quitter (source Alain Budin et R. Smeers, A Herstal, l’ombre d’un empereur,  éd. Charlemagnerie, p.83).

Selon notre historien local  Smeers : «l’exploitation charbonnière, tout en tarissant les sources, a permis l’assèchement, le défrichement et la mise en culture de ces terres. Plusieurs ruisselets descendant de Rhées et de Milmort ainsi que les sources qui jaillissaient du sol, en bouillonnant, rejoignaient le ruisseau du Rida à l’endroit de l’actuelle voie ferrée, à une bonne centaine de mètres en aval de la ferme.». Les charbonnages ne pompent plus et l’endroit a retrouvé son humidité. Dans le Schéma de Structure de notre ville, elle est reprise, à juste titre, dans la bande verte. La ville a reculé devant la difficulté de protéger cette bande verte contre une urbanisation excessive. Mais elle a réussi (jusqu’à maintenant) de bloquer l’urbanisation du Patar parce que la zone est inondable.

La rue Verte = Pasay des Meuniers

Nous revenons sur nos pas pour rejoindre notre point de départ via la rue Verte qui portait en 1871  encore le nom ‘Chemin des meuniers’ parce qu’elle conduisait au moulin de la Préalle.

Plus d’informations

la première partie du Rida, du clos du Val jusqu’à la résurgence  de la rue de Boclinville.

https://hachhachhh.blogspot.com/2020/09/56ieme-balade-sante-mplp-herstal-le-rida.html

La balade prévue en novembre 2020, et dont la description recoupe partiellement celle-ci

https://hachhachhh.blogspot.com/2020/10/58ieme-balade-sante-mplp-herstal-le-rida.html

 

Ruelle du Taureau, officiellement Sentier n° 39: https://www.balnam.be/vottem/sentier/39

Sentier du Meunier, officiellement Sentier n° 32: https://www.balnam.be/vottem/sentier/32

Sentier Muraille, officiellement Sentier n° 33: https://www.balnam.be/vottem/sentier/33

Vottem sur Wikipédia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Vottem

Le Rida sur Wikipédia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Rida_(ruisseau)

La Chaussée Brunehault: https://fr.wikipedia.org/wiki/Chaussée_romaine_de_Tongres_à_Herstal

Pour cette balade j’ai puisé abondamment dans le Circuit de promenade  Bouxthay – Sentier Muraille – Gaillard-Cheval (4,4 km) publié par notre prof Votemmois Jan Nyssen. Le tracé .GPX de cette promenade peut être téléchargé gratuitement ici :

https://www.openstreetmap.org/user/jnyssen/traces/3448526

Merci à Bernard Courtois pour une série de photos

 

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