mardi 14 février 2017

28ième balade santé mplp cité wauters fort vivegnis



Avec mes remerciements à André Pirson de la Maison du Souvenir de Hermalle-sous-Argenteau qui m’a aidé pour la prise d’air du fort de Pontisse et pour la Maison de Peuple de Vivegnis.
La 28ième balade santé de notre maison médicale Médecine pour le Peuple MPLP de Herstal de mars 2017 a arpenté les coteaux de Pontisse et Vivegnis. Le départ était le parking du Delhaize, rue du Chalet. La balade fait +- 7km. Il y a une belle montée sur ce qui fut un sentier, vers le fort de Pontisse. De là on descendsur Vivegnis, avec une petite visite à l’église Saint Pierre, œuvre de Charles Delsaux, né et enterré à Herstal. On a salué sa tombe lors de notre 24ième balade. Via la rue de Cheratte et la rue de la Digue nous rejoignons le Ravel. Via la rue de Pré Wigy nous rejoignons Rue Arnold Delsupexhe. Nous traversons le rue du Champ d’’Epreuves pour aller à la cité Wauters et de là rejoindre le parking Delhaize.
Là où se trouve le zoning commercial d’où nous partons il y avait le Pré Wigy. En dessous de nos pieds, la préhistoire.

Le Grimbérieu, le Pré Wigy, un champ d’urnes protohistorique, un latifundia, une nécropole mérovingienne

A l’époque Herstal comportait deux noyaux de peuplement, sur une terrasse basse de la rive gauche de la Meuse, à environ 8 m de dénivelé de la plaine alluviale (Juvigné Renard, 1992, p. 178). Chacune de ces implantations est bercée par un ruisseau qui échancre le versant du plateau hesbignon : le Grimbérieu au nord  et le Patar au sud. Le Grimbérieu est quelque part sous nos pieds. 

Concernant ces terrasses, la largeur de la plaine alluviale de la Meuse peut atteindre 2000 m. L’altitude moyenne du niveau du fleuve est de +60 m. Plusieurs replats correspondent aux basses terrasses de la Meuse (entre +60 m et +115 m pour Herstal). Elle varie entre +125 m et  +180 m pour les moyennes et hautes terrasses sur l'autre rive du fleuve.
Le noyau nord (Pré Wigy) n’a pas connu de fouilles  méthodiques mais a néanmoins fait l’objet d’une publication de valeur scientifique (Lensen & Van Ossel, 1984). Il y avait un champ d’urnes protohistorique. On peut voir des tessons au Musée de Herstal.
Les premiers habitants du Pré Wigy ont été les Celtes. Au conditionnel parce qu‘il y a beaucoup de mythes autour de cette civilisation. 
Par contre, et là on a des preuves matérielles, on a repéré les restes d’une villa au « Pré-Wigy » : un latifundia, vaste exploitation agricole exploitée par une main d’œuvre servile.
Le site renfermait aussi une construction sur cave du Haut-Empire, càd la première période de l'Empire romain, un important corpus mobilier du Bas-Empire (les romains sur le déclin) et de l’époque mérovingienne, provenant de contextes d’habitats mal définis, ainsi qu’une nécropole mérovingienne.
Avec les Mérovingiens nous sommes chez les Pippinides. Le nom Pré Witgier pourrait référer au Comte Witgier qui avait épousé une soeur de Pepin de Landen.
Une ferme ainsi qu’un moulin alimenté par le GRIMBORIEUX fût construite  en 1768 au lieu dit AL GLORIETTE. La Ruelle de la Gloriette longeait la ferme et allait vers le JONCKAY.  La gloriette était un pavillon de chasse et disparut en 1890.
Sur facebook Christiane Letawe témoigne que la ferme du pré Wigy était exploitée par les grands parents de son papa qui y est né. Elle a été expropriée pour en faire l'autoroute. Il y avait encore le doux séjour, l'ancienne ferme Schrijnemakers, qui se trouvait de l autre coté de la grand route un peu avant l’ancien terrain de foot.

Le fort de Pontisse.

La rue du Chalet réfère probablement aux baraques Albert , dont nous voyons deux exemplaires d’en haut. Voir mon blog.
Nous montons par les flancs de coteaux vers le fort. Nous nous trouvons au début de la fameuse ‘bande verte’ découverte par les chercheurs du Schéma de Structure de Herstal. C’est une découverte comme l’Amérique : cette bande verte a toujours été là ; on  ne l’a pas ‘découverte’, on a commencé à y faire attention. Vu le relief, cette zone a été peu construite. Mais ça ne veut pas dire que ça a toujours été une brousse comme maintenant. On retrouve  des traces des anciens potagers qui montaient parfois assez haut. Il y a un sentier sur la carte, mais il est par endroits envahi par les ronces.
Nous débouchons sur le fort de Pontisse. La première version de  ce fort est l’œuvre de Brialmont. Selon le général Leman, défenseur de Liège en 1914, les forts de Liège avaient été conçus d’une manière déplorable (Hautecler Georges, rapport Leman défénse Liège).  Un jugement trop sévère pour Brialmont : c’est  l’évolution des munitions dans la course folle aux armements de 1870 à 1914 qui a rendu obsolète ses forts dix ans après leur construction.
 Pour construire les 12 forts de Liège on a installé 60km de chemins de fer afin de relier les 12 chantiers de la Ceinture des forts. Il a fallu 300.000 tonnes de ciment. A Herstal, au Jonckay (Chertal), on a installé un énorme chantier de criblage des galets et graviers extraites de la Meuse Dans la prolongation de la rue du Fort il y avait une gare secondaire relié à un plan incliné à quadruple voie de 221 mètres avec au dessus deux machines à vapeur au Thier Counotte,  actionnant quatre treuils sur quatre voies de Decauville.
Je n’ai pas réussi à localiser ce Thier Counotte. Il est probable qu’il y a encore des traces des fondations de ces treuils dans les jardins. De la gare de triage supérieure une ligne de chemin de fer partait vers les chantiers de Liers, Lantin, Loncin et Hollogne. Après la guerre, en 1929, le Conseil communal octroya à ce chemin militaire la dénomination de« Rue de l’Abbaye », en souvenir de l’abbaye de Vivegnis. La Rue de l’Abbaye existe toujours dans le zoning.

Prise d’air du Fort de Pontisse : enjeu de la bataille de 1940

Nous contournons le fort par la rue de la Ceinture. Au bord de cette rue, au-dessus donc de Lavaux et donnant sur cette petite vallée, la prise d'air  du fort, peu visible de la route car dans la végétation. Cette prise d’air a été l’enjeu de la bataille pour le fort en 1940. Le premier défaut des forts de Brialmont, c’était le béton non armé. Entre les deux guerres on décide de moderniser les forts : en fait on a construit un fort plus résistant, en béton armé, en dessous du fort de 1886. Un deuxième défaut constaté en 1914 était l’aération: les défenseurs de 1914 ont suffoqué. On prévoit donc dans les années 30 des prises d’air. Un casse-tête pour les ingénieurs militaires : il faut une certaine distance du fort pour ne pas aspirer les gaz des explosions, voir des gaz envoyés expressément par l’ennemi. Et il faut une certaine hauteur, pour être au-dessus d’une éventuelle nappe de gaz plus lourd que l’air. A Boncelles on a opté pour une Tour d’air. Cela s’est avéré inefficace : la tour a vite été pris comme cible de l’ennemi et s’est trouvé criblée et hors d’usage. On l’a vue lors d’une de nos balades.
Pour Pontisse on a trouvé un compromis : on construit une prise d’air au Fond de Vau. Mais très vite ce fortin devenait la cible des canons allemands. Et c’est à ce moment-là seulement que l’on se rendait compte que cette redoute était dans un angle mort pour le fort ! Le fort de Pontisse fut bombardé pour la première fois le 12 mai 1940.  Le 13 mai 1940 déjà, vers 10h, les allemands  ont mis des petits canons en position à LAVAUX,  contre la prise d’air. Le capitaine PIRE fait renforcer la puissance de feu à la mousqueterie de la prise d’air, en ordonnant le transport des armes de réserve et l’installation d’un épaulement en sacs de terre avec deux mitrailleuses complémentaires. Comme la prise d’air semble être l’objet des principales attaques allemandes, PIRE décide de confier sa défense à un officier. 
Le 16 mai PIRE place un groupe de surveillance à la ferme Thiry, surtout pour examiner le versant du fond de La Vau qui échappe aux observateur du fort parce qu’il se trouve dans un angle mort.  Mais il interdit aux mitrailleurs de tirer sur les Allemands pour éviter de révéler la position.
Le 17 mai les petits canons de campagne allemands sortent du bois des Trixhes, et ils se camouflent sur la crête de La Vaux pour tirer sur les défenses du Fort. L’observateur de la ferme Thiry et celui de la prise d’air guident, au mieux, les coupoles. Le 18 mai l’infanterie allemande parvient à s’installer au-dessus de l’abri. Le Saillant IV tente plusieurs tirs à courte distance pour dégager la prise d’air, mais il n’a pas de vue sur cet objectif. La prise d’air voit surgir les assaillants à l’embrasure avec des lance-flammes, les soldats belges évacuent et à peine la porte blindée refermée, les munitions spéciales, balles traçantes et incendiaires ainsi que quelques grenades restées dans le local explosent. Après la déflagration, des épaisses fumées envahissent la prise d’air. Par précaution, la ventilation est coupée mais l’officier entend les appels venant du Saillant IV, les servants sont menacés d’asphyxie, il demande que l’on rétablisse le système de ventilation. Les fumées se répandent dans tout le Fort
Le 18 mai l’ennemi occupe la superstructure du fort et brûle au lance-flammes les coffres et abris qui manifestent de l’activité. «  Toute résistance est illusoire, je rends le fort ce 18 mai 1940 vers 13 h 30.   Signé : capitaine Fernand PIRE, commandant du fort de Pontisse ».
Nous descendons sur Vivegnis via  le Basse Va. C’est un tronçon de balade « Au pays des vignerons », avec le losange bleu. Au dessus de nous le Bois Noir et le Bois de la Péry. Cette zone sera aménagé – si la SPI tient ses promesses – en zone tampon dans le cadre de l’extension du zoning des Hauts Sarts.

La maison du peuple « al'populaire » et ses limonadiers

Via la rue Célestin Demblon et la rue des Anciens Combattants, nous gagnons la rue Joseph Wauters, avec sa maison du peuple «Al'populaire ». Vers 1896 la coopérative ‘Les Ouvriers Réunis’ connait un début difficile : avec péniblement 50 coopérateurs, elle doit déposer son bilan en 1912. Une nouvelle tentative est essayée avec l’aide du syndicat d Mineurs. Un café voisine la coopérative.  Après la guerre l’Union Coopérative reprit la gestion de la société des Vignerons.
 Et en 1913 se crée l’harmonie ‘La Liberté’ et une ‘dramatique’, L’Avenir. En 1972 la Maison du Peuple est casé dans une asbl qui choisit pour le café un nom plus wallonisant « Al Populaire » Vers 1980 le bien est vendu au parti socialiste local. Le dernier ‘limonadier’ s’appelait Hugo Chiarelli.
L’art. 3 du contrat du Limonadier-gérant prévoyait que le limonadier « doit assurer le service de l’établissement avec le concours des membres de sa famille ou d’autres personnes en nombre suffisant ». Et l’article 10 lui interdit « formellement de débiter ou même de détenir des boissons
alcooliques ». Art 19 « Le limonadier doit également fournir les allumettes » (Jean Moors, La belle époque des maisons du peuple en province de Liège, p.248-249). La clause des boissons alcooliques remonte sûrement à la loi Vandervelde de 1919.
Un arrêté-loi du 15 novembre 1918 sur la vente de l'alcool interdisait déjà la fabrication, la vente et le débit de l'alcool distillé, des vins titrant plus de 15 degrés et des bières ou boissons ayant une teneur dépassant 8 degrés. Cette loi régularisait Belgique une situation de fait créée par la première guerre mondiale. La loi du 29 août 1919, connue sous le nom de « loi Vandervelde » assimilait aux cafés et débits de boisson, pour interdiction de la vente liqueurs, les hôtels, les lieux de divertissements, les magasins, les trains, les ateliers et les chantiers. Seuls les commerçants, ne débitant pas de boissons à consommer sur place, étaient autorisés à vendre par une quantité minima de deux litres.L'Eglise Saint-Pierre est une construction sacrée de l'architecte Jean-Charles Delsaux, un architecte intéressant, à condition de ne pas juger ses restaurations lourdes à l’aune de la Charte internationale sur la conservation et la restauration des monuments et des sites, dite charte de Venise, de 1964.
Ou de remonter à Victor Hugo, qui trouvait qu’il faut “ consolider les monuments, les empêcher de tomber, c’est tout ce qu’on doit se permettre”. La beauté d’un monument vient des marques du temps ou des Hommes.
En tant qu’architecte provincial, Delsaux a restauré presque toutes les collégiales de Liège. Notre Viollet-le-Dux liégeois a construit quelques rares églises, dont celle de Vivegnis, avec des beaux vitrauxde Overath et des saints de Tombay.

Un téléphérique vers Cheratte

Via la rue de Cheratte et la rue de la Digue nous rejoignons le Ravel. Entre le Ravel et la rue des Naiveux se trouvait la paire et le charbonnage d’Abhooz ou Basse-Campagne.
Les dalles qui couvrent les deux puits se trouvent entre les rampes d’entrée du Brico, cachées par la végétation.
En août 1951 le député Timmermans, du PCB, interpelle le ministre sur la fermeture du charbonnage Abhooz. Pourtant, nos mineurs n’étaient pas difficiles : une grande veine (des Dames),  avec un bon toit, une ‘petite Dame’ avec une couche de charbon de trois pieds…  Un extrait:
"Il était possible de ne pas abandonner un puits qui était encore rentable. C’est d’autant vrai qu’à l’étage 125 se trouve la grande veine d’Oupeye, qui s’étend sur des hectares et qui est rentable avec
très peu de frais d’investissements. Il y a également la grande veine des Dames, qui a été exploitable peu avant la guerre : elle rapportait par ouvrier plus de 5 tonnes par jour. La grande veine des
Dames avait un bon toit, d’où moins de risques d’accidents mortels. Pourquoi a-t-on abandonné la veine qu’on dénomme ‘la petite Dame’ et qui pouvait encore produire 90.000 tonnes de charbon ? En 1940, lors des déclenchements des hostilités, l’étage 210 a été noyé. Aucun effort sérieux n’a été fait pour remettre cet étage en activité. Pourtant, il y avait des couches de charbon de trois pieds ».
Une autre anecdote sur la foudre qui se promène dans le puits et sur la paire, il y a 120 ans, à l’époque où l’on ne parlait pas encore de courant mais de fluide électrique : «Le 1 juillet 1897 la foudre est tombée sur le châssis à molettes métallique du charbonnage d’Abhooz à Herstal, d’une élévation de 16 mètres. Une partie du courant est descendue dans le puits d’extraction, muni d’un cuvelage de fonte et contenant la tuyauterie des machines d’épuisement, pour se rendre au niveau de 210 mètres dans la chambre de la nouvelle pompe, où eut lieu une explosion sans conséquence appréciable et est allée se perdre dans le puisard, à la profondeur de 400 m. L’autre partie du fluide électrique restée à la surface a suivi les fils des sonneries et des téléphones, brisant les conducteurs, brûlant les appareils et allant renverser le
directeur des travaux qui se trouvait près de la fosse, ainsi que quatre ouvriers occupés au triage des charbons » (Extrait d’un rapport  de M. Fieuse, Direction des Mines de 1897).
Un téléphérique reliait Abhooz au charbonnage de Cheratte. Le câble moteur amenait les bennes de Cheratte pleines de charbon qu'on déversait dans les péniches amarrées au canal. On évitait ainsi de faire le tour par le pont de Wandre. Toutefois, lorsque le siège de Cheratte ne parvenait pas à suivre le chargement des péniches, on ne se gênait pas de faire entrer dans une benne du téléphérique deux jeunes ouvrières afin d'aller aider les femmes au triage de Cheratte.
Les naiveaux sont les bateliers, dont certains ont même trouvé un havre de paix chez nous. Au point où ils ont aménagé un bout de jardin sur le rivage!
Via la rue de Pré Wigy nous rejoignons Rue Arnold Delsupexhe. Nous traversons le rue du Champ d’’Epreuves pour aller à la cité Wauters.

Le champ d’épreuves

L’ancien champ d’épreuves est un véritable poumon vert de 8 ha au cœur de Herstal. La SRL Herstal est propriétaire pour partie de ces lieux. Sur le Schéma de Structure de Herstal on a laissé ces hectares en gris. Ce qui veut dire que notre bourgmestre peut en disposer à son gré, sans discussion publique. Deux anciens terrains de football sont en train de revenir à la nature. Le champ d’épreuves est situé dans la “bande verte” que la Ville s’est ménagée dans le cadre de son schéma de structure communal. Ce banc d’épreuve remonte à Napoléon. Les pièces de canon fabriquées à la fonderie de Liège devaient subir diverses épreuves avant d’être livrés à la Marine Impériale. La fonderie de Liège fut fondée en 1803, sur l’emplacement de l’ancien couvent Saint Léonard. La fonderie fabriqua 7000 bouches à feu. La fonderie reprend sous le gouvernement hollandais. Sous Léopold Ier elle fournit des canons à l’Egypte, les Etats Unis, le Mexique, le Brésil. Mais à partir de la guerre franco-allemande de 1870 commence le déclin. Le gouvernement belge lui-même commandait des canons à Krupp. Le Champ d’épreuves devint insuffisant pour l’essai des pièces à longue portée. Cockerill choisissait Brasschaet au lieu de Herstal.
Reste à expliquer comment ces terrains sont arrivés à notre Société de logement (Collart-Sacré, La Libre seigneurie de Herstal, éd. Thone, 1927 TII p.195-197)

Cité Wauters

La Cité a été baptisée ‘JOSEPH WAUTERS’, créateur de la « Société nationale des Habitations à bon marché ».   Elu député de l’arrondissement de Huy-Waremme, il devint à 33 ans, le benjamin du
Parlement. En 1910, il abandonna le professorat pour devenir Directeur du Journal « Le Peuple».
Il entre dans le premier Gouvernement d’après guerre, dit Gouvernement de Lophem, en qualité de Ministre de l’Industrie, du Travail et du Ravitaillement. La loi sur les pensions de vieillesse et la loi des 8 heures de 1921 lui valut les félicitations du Roi Albert 1er. J’aimerais bien faire l’historique de nos cités-jardins. Celui qui aurait des documents ou des photos d’époque peut me contacter.
La Maison de Repos qui jouxte la Cité Wauters est cette ancienne ferme dont les terres allaient jusque Vivegnis.
Nous regagnons le parking Delhaize via le passage surdimensionné de la rue du Chalet.

Sources

Jean Moors, La belle époque des maisons du peuple en province de Liège
http://users.skynet.be/fa206130/Le%20fort%20de%20Pontisse.htm  
http://www.festungsbauten.de/B/Liege_Pontisse.htm 
photo Line Hedebouw

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