mardi 12 octobre 2021

60ième balade-santé : les Acec et la FN Prémadame ; deux friches industrielles avec un riche passé social

Notre 60ième balade-santé du 10 octobre 2021 a fait le tour des Acec et de la FN Prémadame. Ca a été en quelque sorte une présentation ambulante du livre "Robert Dussart, une histoire ouvrière des ACEC de Charleroi" d’Adrian Thomas, qui nous a accompagné. Les ACEC avaient des intenses contacts syndicaux intersièges, et c’est ainsi que l’on retrouve dans le bouquin beaucoup d’éléments sur les ACEC de Herstal.

La Low Line

Mais si les idées viennent en marchant, notre balade n’a pas été seulement une présentation de livre péripatéticienne. Nous avons suivi la low line, l’ancienne ligne ferroviaire qui desservait les Acec. Elle a été découverte par le studio Paola Viganò, la star architecte qui a dessiné un Masterplan  pour la friche des ACEC. Sa Low Line deviendrait un axe de mobilité réservé aux piétons et aux cyclistes, un peu comme la "high line" de Manhattan, un parc linéaire urbain suspendu aménagé sur une portion (2,3 km) désaffectée des anciennes voies ferrées aériennes. "Sauf qu’on resterait au niveau du sol. Une ‘low line’, si vous voulez, entre le site et la gare." Une fausse bonne idée ? En 2013 on avait prévu de faire passer le tram par là. La Ville de Herstal a refusé ce trajet avec l’argument qu’exproprier ces fonds de jardins était trop compliqué. Or, Infrabel a vendu l’assiette de cette bretelle ferroviaire désaffecté aux riverains. Si la Ville a refusé une expropriation pour le tram, le fera-t-elle pour cette ‘low line’ ?

1966 : les femmes grévistes de la FN et des ACEC

Nous longeons la low line le long de la rue Croix Jurlet, avec les hangars de la Fabrique nationale. Notre premier arrêt est la friche de l’usine Prémadame, construite dans les années 30. Son réfectoire a été un lieu de ralliement lors de la grève des femmes de la FN, en 1966. De là ces femmes courageuses sont parties vers les Acec qui avaient aussi leurs femmes-machines.

Le 9 février 1966 Germaine Martens avait traversé le grand hall de la FN, avec un manche à balai et un chiffon rouge, en criant « Tap dju, tap dju, on z’a assez rigolé de nos aut’es’. Elle raconte : «Dés le début, notre action a porté sur l'élargissement de la grève aux autres entreprises occupant du personnel féminin. Nous sommes allées en délégation aux portes des ACEC.  Ce furent d'abord nos camarades des ACEC qui formèrent leur comité d'action. Nous nous sommes rendues plusieurs fois aux ACEC Charleroi. Le 24 mars Charleroi débrayait pour 24 heures, avec une manifestation dans les rues de Charleroi, avec nos calicots en tête. Nous y sommes retournées à plusieurs reprises. Finalement, suivant notre exemple, les ouvrières de Charleroi débrayèrent contre l'avis de leurs dirigeants, et formèrent elles aussi leur Comité d'Action ».

Vous trouverez dans le bouquin d’Adrian la version de Robert Dussart, qui était à l’époque délégué principal aux ACEC de Charleroi (p.199). Un petit extrait : « Dussart a marché sur des œufs durant cette grève spontanée. Henri Gillon, délégué principal des ACEC-Herstal, divergeait de Charleroi, de même que Davister et les autres pontes de la FGTB fortement hostiles à cette grève. En plus, il y avait des tensions au sein du Parti Communiste Belge, entre la fédération et la cellule des Acec ».

Roger Romain, permanent fédéral du PCB à cette époque (1965-1990) exprime en 2006 sa déception de ne pas avoir réussi à élargir cette grève aux Acec de Charleroi : "les femmes de la FN avaient absolument besoin de la solidarité agissante des autres entreprises : une grève de solidarité des femmes des Acec de Charleroi (quelque 7.000 travailleurs à l' époque!) était indispensable: le président et 25% des délégués syndicaux Fgtb étaient communistes et l'entreprise comptait quelque 300 adhérents. La FGTB liégeoise était contre la grève "sauvage" des femmes de la Fn. Un tract de  la Fédération communiste avec le député-président Georges Glineur n’est jamais distribué aux Acec de Charleroi devant les réticences de la délégation syndicale des Acec ».

Une valeur architecturale  incontestable

Le réfectoire qui a accueilli les femmes en grève en 1966 se trouvait à l’étage de cette usine construite en 1929  au lieu-dit Prémadame. La FN voulait se reconvertir dans le non-gun (jargon des armuriers). Elle  se lance dans la fabrication de voitures, camions, motocyclettes, autobus etc… Cela ne dure pas longtemps : la montée des nazis provoque le réarmement et les camions et motos sont produits pour l’armée. Dès 1949, la FN y fabrique des moteurs à réaction pour la force aérienne belge. En 1977, dans le cadre du  «contrat du siècle », la FN va effectuer l'assemblage des moteurs F100 pour les F16. En 1979 la FN inaugure un nouveau site d'assemblage à Milmort. En 1987, FN moteurs devient indépendant permettant une prise de contrôle par le groupe Snecma en 1989. L’usine est rebaptisée Techspace Aero en 1992.En 2005, le groupe Snecma est intégrée au groupe Safran. En 2016, Techspace Aero devient Safran Aero Boosters.

Deux bâtiments jumeaux (180 x 94 m et 210 x 73 m) sur deux niveaux reposent sur une forêt de 650 piliers. L’étage supporte la circulation de véhicules chargés (1500 kg/m2). Cette usine est l’œuvre de l'architecte bruxellois M. Houyoux qui fut l'architecte de l’entreprise de 1927 à 1931. Il sépare «le flot continu de la fabrication» de la circulation des matières premières vers les magasins; d’où l’idée de magasins au rez-de-chaussée, les ateliers se trouvant au-dessus. Dans chaque bâtiment quatre groupes de circulations verticales sont établis le long des voies de chemin de fer, avec un monte-charge de 5 mètres sur 2,50. Ces circulations sont complétées par les monorails suspendus, transporteurs à rouleaux, etc. Il améliore le type Shed classique  en augmentant l'angle, la face intérieure du versant plein peinte au lait de chaux devenant un réflecteur idéal.

Les rez-de-chaussée sont divisés par des piliers tous les 7 mètres. Pour ne pas encombrer les ateliers par de trop nombreux points d'appui, il adopte des portées de 15 sur 21 mètres, malgré des charges importantes imposées aux poutres par la présence de transmissions, transporteurs, etc. Des poutres de fermettes espacées de 3,50 m. supportent la toiture en sheds ; dans le sens de 21 m. ces poutres sont supportées par des grands arcs (bow-strings).

Olivier DWEK voit une Cité Radieuse !

New Market achète les 4,8 ha du site de Prémadame en 1990, après le déménagement de la FN Moteurs. Le promoteur loue d’abord le rez de chaussée à 43 PME. Après le déménagement de son locataire le plus important  Lachaussée aux Hauts Sarts, Newmarket demande le statut de « Site à Réaménager » (SAR) pour y construire un “ éco-village ». Il engage le bureau d'architecture Olivier DWEK qui propose d’évider la moitié de la toiture tout en conservant la structure pour maintenir le caractère industriel de l’architecture. Des «promenoirs» en plein ciel d’une largeur  de 10m, des chemins et placettes dont certains sont couverts. Sur 32.000m² pour les deux dalles, 17.500 seront consacrés aux circulations piétonnes.  Dwek se compare à Le Corbusier « dont le credo était de faire vivre les gens en hauteur. Voyez les logements sociaux de la Cité radieuse qu’il a construits à Marseille au début des années 50. Quand on est sur le toit, on a une vue imprenable sur la rade de Marseille. Ce sont des logements sociaux mais avec une vue de milliardaires ! » Autour du village, l’architecte a prévu des parcs au milieu desquels trônera un hôtel. Evidemment, les parcs sont à charge de la ville…

En 2008, le projet est conçu comme un partenariat public-privé (PPP). La Société Régionale du Logement (SRL) de Herstal s’engageait à louer 36.000 m2par un bail emphytéotique de 30 ans. Dans la SRLH s’engageait à louer dans une première phase 180 logements (16.000 m2) au prix du marché. La SRLH aurait donc financé la moitié du projet, à ses risques et périls. Le PTB s’est opposé : la SRL ne doit pas utiliser ses fonds pour soutenir des projets immobiliers d’un promoteur privé.

En 2011 encore le ministre Henry est venu personnellement signer le permis de reconversion du site industriel en site résidentiel : «un très beau projet qui vise à installer de l’habitat dense, et mixte en centre-ville ».

Et puis, bardaf,  en 2018 Newmarket est en faillite. Selon  Léon Leduc, le curateur désigné par le tribunal, de nombreux repreneurs se sont déjà manifestés. « Il y a plusieurs possibilités. Un seul repreneur pour l’ensemble du projet. Ou plusieurs repreneurs qui ne reprendraient que certains lots. D’autant que 25 logements et la maison de repos sont déjà en gros œuvre fermé. On devrait y voir plus clair d’ici quelques semaines. »

Trois ans plus tard, on est toujours là avec cette friche au carré. Démolir la structure en béton coûterait plus cher que la valeur du terrain. Que voulez-vous qu’un curateur fasse avec ça ? Heureusement que la SRL s’en tire à bon compte : elle n’avait pas encore acheté des logements. Je me suis opposé depuis le début au projet Newmarket hautement spéculatif qui, si le projet avait abouti, aurait rapporté 1000% de profit. Mais aujourd’hui que peut devenir ce site en dehors d’une initiative publique ?

La friche BMB (Forges de zeebrugge) et le Ravel 76


Nous rejoignons la low line de Paola Vigano qui traverse la rue Clawenne pour la desserte des Forges de Zeebrugge (ne dites jamais Zéebruges). Les Forges de Zeebrugge sont toujours là. +-75 personnes y travaillent, dont un tiers dans le recherche. C’est devenu une filiale du groupe français Thales depuis 2017. FZ est l’un des principaux fabricants au monde de roquettes air-sol (y compris les moteurs) et de paniers lance-roquettes. 

Il y a belle lurette FZ a vendu une partie de ses bâtiments entre le rue en Bois et la rue Demeuse. Il y a eu déjà un projet de lofts –avorté- sur le site. En 2014, le collège rendu un avis défavorable pour les lofts. Christian Binet (Benelux Master Builders BMB) se montre directement intéressé. Lre hasard veut qu’il se trouve au MIPIM de Cannesavec une série de pontes liégeois. Il propose d’y construire deux surfaces commerciales de 2.000 et 1.600 mètres carrés, un parking de 150 places, cinq appartements « ainsi que 500 m2 pour délocaliser des petits commerces déjà installés dans le quartier mais mal implantés »  : un investissement de huit millions d’euros. Les floches se suivent, à commencer par le désamiantage, pour se terminer sur une faillite. Comment désigner un tel site : une triple friche (FZ, Immo Loft et BMB) ?

Le Ravel de l’ancienne ligne du vicinal 76 débouche sur l’avenue de l’Europe. Ce beau Ravel qui monte via Pontisse aux Hauts Sarts, et qui sera bientôt desservi par une liaison cyclo-piétonne la campagne des Monts, dans le prolongement de la rue du Bourriquet. On aurait pu le relier parfaitement au Ravel canal, via  le projet immobilier Binet, la friche des Acec et en dessous de la bretelle aujourd’hui en construction du pont de Wandre. Paola Vigano a sucé une low line de son pouce, mais n’a rien prévu pour cette liaison des deux Ravels.

Champ d’épreuves

Nous traversons la cité, avec son jardin potager et son verger communautaire, pour déboucher sur le site des ACEC par le haut. Ce qui semble un sentier est en fait la rue du Champ d’épreuves. Les canons fabriqués à la fonderie de Saint-Léonard pour la Marine Impériale étaient testées là. Fondée en 1803, la fonderie fabriqua 7000 bouches à feu pour Napoléon. La Belgique de 1830 reprend la fonderie qui deviendra plus tard l’arsenal de Rocourt. Mais après la guerre franco-allemande de 1870 le gouvernement belge commande des canons à Krupp. Le Champ d’épreuves devint trop petit pour l’essai des pièces à longue portée. Cockerill choisissait Brasschaet au lieu de Herstal.

Ce banc d’épreuves avait été établi sur le Pré Wigy où, à l’époque préhistorique, un  noyau de  peuplement s’était établi, bercé par un ruisseau: le Grimbérieu (aujourd’hui souterrain). On y a retrouvé les restes d’une villa romaine. Et le «Pré Witgier » a peut-être appartenu au Comte Witgier qui avait épousé une soeur de Pepin de Landen. Le GRIMBORIEUX avait un débit suffisant pour alimenter un moulin construit  en 1768 au lieu dit AL GLORIETTE. (Collart-Sacré, La Libre seigneurie de Herstal, éd. Thone, 1927 TII p.195-197).

Sur notre gauche, la Cité ‘JOSEPH WAUTERS’ en honneur à celui qui a créé la Société nationale des Habitations à bon marché. Il devint à 33 ans, le benjamin du Parlement. 

Jusqu’aujourd’hui ce site est resté très vert (si on oublie l’implantation des ACEC et le bloc massif d’Intradel). Les experts du Schéma de Structure de 2003 ont proposé de préserver cette bande verte qui sépare le centre très minéralisé de Herstal des Monts et des communes rurales fusionnées de toute urbanisation excessive. Le site des ACEC, au cœur de notre Ville, était en gris sur leur Schéma. Autrement dit, c’est le collège communal qui décide, tout seul comme un grand, sans aucun débat démocratique. Aujourd’hui la Ville est sortie du gris et a jeté ouvertement aux orties cette proposition intéressante de préserver ce poumon vert. Dans le Master Plan pour les ACEC ces terrains sont destinés à l’urbanisation.

La friche des Acec

C’est sur une partie de ce champ d’épreuves que se sont installés dans les années 30 les CEB (Constructions Electriques de Belgique), absorbées par les ACEC après guerre (Ateliers de Construction Electriques de Charleroi). Ce groupe était contrôlé par la Société Générale qui s’allie d’abord avec Philips (d’où le nom ELPHIAC (ELectrothermie PHIlips-ACec). Lorsque Philips décroche, la Générale vend en 1971 sa filiale ACEC à Westinghouse, qui était probablement intéressé dans la branche nucléaire. Le livre d’Adrian Thomas décrit très bien la fin des ACEC qui se termine en débandade en 1988, avec l’OPA de Carlo De Benedetti sur la Générale. Quelques usines sont vendues à la  CGE subsidiaries (Alstom, Alcatel). L’usine de Herstal est fermée en 1989. On fourre toutes les participations sans avenir dans Acec-Union Minière. Lorsque tout ce qui est monnayable est vendu, y compris les terrains et bâtiments, Union Minière prend le nom d’UMICORE.

A Herstal, les terrains sont vendus aux plus offrants (très souvent pour une bouchée de pain). Il y a quelques PME qui s’y sont installées. Un autre y stocke des déchets d’Ytong. Mine de rien, ce béton cellulaire à base de gypse est soumis à des règles spécifiques pour la mise en centre d’enfouissement technique. Ces matériaux (contenant des sulfates), lorsqu’ils sont mélangés avec des déchets biodégradables, peuvent conduire à la formation de H2S, un gaz malodorant, mortel à hautes concentrations. Le propriétaire s’est probablement fait payer pour un recyclage, mais n’a fait que de les stocker sur cette friche ACEC. Au lieu de le tirer devant un tribunal, Urbéo lui a racheté le terrain. On couvrira la butte d’Ytong d’une couche de terre…

Il y avait jusqu’en 2016 encore une usine : Inductotherm, un dernier vestige vivant de Inducto-Elphiac. On l’a obligé de laisser la place à Verdir (Valorisation de l'Environnement par la Réhabilitation Durable et l'Innovation Responsable). Ce projet se base sur «le nomadisme économique: des conteneurs empilables dans lesquels sont disposées les cultures et qui peuvent être déménagés». Le seul nomade est une usine bien vivante qu’on a délocalisée  aux Hauts Sarts. Inductotherm Coating Equipment  couvre toujours le marché mondial des équipements sidérurgiques pour les traitements thermiques et revêtements de tôles.

En 2014 Verdir obtient 20 millions d'euros pour le programme Feder 2015-2020. A cette occasion Eric Haubruge, vice-recteur de l'ULg déclare: « nous y avons une friche industrielle de 25 ha située en milieu urbain où il faut développer des activités non-polluantes en accord avec le voisinage. Ensuite, nous avons la possibilité de récupérer la chaleur produite par Uvélia (Intradel)».

On n’a jamais rien vu de Verdir. On a encore essayé d’y installer PADEL, qui finalement s’est installé sur le complexe sportif des Monts. Ce déménagement par Herstal, la SPI, l’ULg  et la région wallonne https://www.spi.be/upload/news/news2015/Coup%20de%20pelle.pdf  s’explique par une stratégie d’y acquérir une partie significative des terrains dans le cadre d’un Master Plan. Je suis curieux aussi de savoir à qui appartient le bâtiment des Finances aujourd’hui ?  La SPI+ prétend développer des cultures dans des conteneurs aux Acec, mais qui exproprie en même temps 60 hectares de bonnes terres agricoles pour une extension des Hauts Sarts. Va t’y comprendre !

Les ACEC de Herstal : un glorieux passé de luttes sociales.

Nous terminons notre balade devant un témoin du glorieux passé de luttes sociales de cette fabrique. Sur le mur de la Fabrik une plaque-mémorial est dédiée aux membres du personnel des ACEC qui ont donne leur vie lors de la deuxième guerre mondiale. Le propriétaire actuel a fait reproduire à l’identique la plaque d’origine qui avait été volée. En 2009, il m’avait écrit à propos de  ce Mémorial que « c’est un site qui me fait vibrer. On sent la douleur et la transpiration des ouvriers a l'époque. Ca impose le respect ». La plaque est dédicacée aux « 13 membres du personnel disparus pendant la guerre ». Je m’étais étonné de ne pas y retrouver le nom de Louis Neuray, délégué des Comités de Lutte Syndicales (CLS, les syndicats clandestins sous l’occupation) aux Acec Herstal sous l’occupation. Mais Louis n’a pas disparu, mais est revenu. Ce qui m’a incité à écrire un blog  http://hachhachhh.blogspot.be/2014/02/a-la-memoire-de-louis-neuray-delegue.html

Adrian Thomas m’apprend que cette plaque a été apposée dans la cadre d’une campagne menée par Louis Neuray qui avait organisé des meetings dans les trois sièges des Acec et fait apposer des plaques en souvenir des victimes lorsqu’il apparaît que la direction des ACEC ne sera pas poursuivi pour sa dénonciation des 13 auprès des autorités occupantes.

 Sources

Sur les Master plans https://hachhachhh.blogspot.com/2019/01/comment-vendre-une-ville-avec-un-master.html

En 2016 j’ai fait une balade dans le coin à l’occasion de la fête annuelle de MPLP. Depuis, le décor a changé ! http://hachhachhh.blogspot.be/2016/05/balade-sante-mplp-loccasion-de-la-fete.html

En 2014 j’ai publié un blog sur le mémorial dédié aux « 13 membres du personnel disparus pendant la guerre ». Je le mettrai bientôt à jour, suite à cette balade

http://hachhachhh.blogspot.be/2014/02/a-la-memoire-de-louis-neuray-delegue.html

Notre 35ième balade santé mplp de 2017

http://hachhachhh.blogspot.be/2017/12/35ieme-balade-sante-mplp-le-nouveau-et.html

L’huma a publié un article sur le livre d’Adrian https://www.humanite.fr/belgique-la-lutte-des-ouvriers-des-ateliers-de-charleroi-722260?fbclid=IwAR2F93ZdM47XXycqIl9Rlg5MSGCsFcX6zfRCRe8xGVQc_djPOyuPHOIHil8

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