mardi 1 septembre 2020

Le Canal d’Orléans à vélo


Nous venons de passer des vacances en vélo dans le triangle d’eau de la Loire, le canal d’Orléans et de Briare. Les trois pointes du  triangle sont le pont-canal spectaculaire de Briare, Montargis, la Venise du Gâtinais, et Orléans.

Le Loiret a jugé que «Triangle d’eau» était  trop géométrique, pas assez marketing, et préfère aujourd’hui, « Le Loiret au fil de l’eau ».. Le logo rappelle encore le triangle, avec la Loire (le ventre et le bec), le canal d’Orléans (le dos), le canal de Briare et du Loing (l’aile).

Ce blog décrit les charmes du canal d’Orléans.

Louis XIV  et le canal d’Orléans


Le canal d’Orléans (75 km) remonte -comme celui de Briare – Louis XIV et son frère, Duc d’Orléans. Le demi-million de parisiens consomment à l’époque chacun une tonne de bois par an. Le marchand de bois Robert Mahieu propose en 1676 au duc « de se charger pendant 40 ans des ventes de haut bois et futayes dans la forêt d'Orléans, et à construire un canal pour servir à la conduite, flottage et transport tant des bois et charbons provenant des dites gardes jusques à la rivière de Loing ». 28 km sont construits, sur une largeur de deux mètres, suffisante pour évacuer du bois à sens unique.

Le vaste bassin au port de Grignon est encore un vestige de ce premier canal.

En 1679 Mahieu connaît des difficultés financières et le duc d’Orléans reprend le projet, en plus grand : il veut établir la jonction avec la Loire. Il entre ainsi en concurrence avec le canal de Briare, très rentable. Il table sur le fait que la remontée de la Loire entre Orléans et Briare est difficile. Jusqu’à Orléans les bateaux peuvent remonter le fleuve à la voile pour peu qu’ils bénéficient du vent d’ouest (vent de galerne). Mais au-delà d’Orléans le halage est obligatoire, ce qui génère un coût important avant d’atteindre le canal de Briare. Un canal qui partirait des environs d’Orléans pour rejoindre le Loing éliminerait ce surcoût.

Les seigneurs (propriétaires) du canal de Briare font obstruction à l’enregistrement des lettres patentes de Louis XIV pour le nouveau canal. Mais c’est oublier que pour Louis XIV, « l’Etat, c’est moi »: il contourne l’opposition par une lettre de jussionimposant l’enregistrement au nom de l’intérêt général. Cette signature rapporte au Duc D’Orléans 30.000 livres. Il revend ses droits sur le canal pour une redevance annuelle à une vingtaine d’associés. Il a bon dos, l’intérêt général !

De 1692 à 1793, de 1.500 à 2.000 bateaux remontent chaque année la Loire depuis Nantes pour gagner Paris. Ne me demandes pas pourquoi ils ne remontent pas directement la Seine… Un petit détail amusant: il y avait priorité aux bateaux chargés des denrées périssables comme les bateaux-viviers transportant des poissons.

Une réouverture au tourisme fluvial annoncé pour 2020.

Le canal est déclassé des voies navigables en 1954. Cinquante ans plus tard on commence à comprendre l’intérêt touristique, au point où le département envisage en 2004 une réouverture au tourisme fluvial annoncé pour 2020. 

On remet en service l’écluse au débouché sur la Loire et on restaure le canal latéral. Mais on retrouve les mêmes problèmes que du temps de Louis XIV : la Loire charrie lors de ses crues beaucoup de gravier qui obstrue le canal à son entrée de la Loire. Lors de notre passage ce bief était à sec.


On commence la rénovation de l’écluse de Combleux et de de Fay-aux-Loges. Mais là aussi le projet bute sur le manque historique en eau. En 2012 on envisage encore une ouverture partielle, en acceptant l’assèchement du bief de partage. Vaines efforts: nous n’a pas vu un seul bateau, même pas un kayak.

Même si quelqu’un prétend quand même avoir fait le canal en bateau en 2020.

Et l’association les Chemins de l’eau, basée à Combleux, a inauguré en 2019 la péniche Le Suave, remise à l'eau après deux ans de travaux de rénovation. Depuis 1930 la péniche avait sillonné toute la France, livrant chaux, ciments et farines… à Paris, jusqu’à échouer à Roanne. En 1990 le Syndicat du canal l’avait racheté, en espérant que le canal serait remis en état. La péniche tout oxydée a  été totalement décapée, "ferraille mise à nu", tandis que son moteur a été remis en état et son hélice changée. Le Suave a cinq ports d’attache, Combleux, Chécy, Mardié, Donnery et Fay-aux-Loges, mais il faudrait, pour en faire le tour, restaurer les écluses.

Las, après deux décennies, le département du Loiret s’est replié sur un projet touristique plus modeste, suite au rachat du canal à l’état pour 500.000 € en 2018. 24 M€ seront investis pour la restauration des berges sur  44 km. Cette restauration est nécessaire pour l’aménagement d’une véloroute (voie verte – Budget de 10 M€) de 2,50 m de large. La fin est prévue pour 2021, ce qui me semble optimiste. Nous avons rencontré les premiers chantiers de restauration des berges du côté d’Orléans. Aucun problème pour les contourner via la départementales qui longent le canal, ou le chemin de halage de l’autre côté qui est néanmoins plus cabossé puisque réservé aux cavaliers.

La forêt aux Loges


Paula nous avait trouvé une chambre d’hôte à Fay-aux-Loges, au hameau de Nestin, chez David, ‘Entre forêt et canal’ : tout un programme ! A quelques centaines de mètres du canal d’Orléans et à la lisière du forêt. . « Les loges » était une autre appellation pour la vaste forêt domaniale. Si ‘loges’ évoque pour vous le domaine royal, détrompez-vous. Ces loges étaient les huttes des charbonniers. Le site du domaine de Charbonnière, acheté par la ville d’Orléans pour un centre de loisirs, était anciennement utilisé pour la production de charbon de bois.

La forêt appartenait aux communautés. Colbert place ‘ sous la protection du Roi«les Bois, Prez, Marais, Landes, Pastis, Pescheries, & autres biens appartenans aux Communautés & Habitans des Paroisses». L’Ordonnance de Louis XIV « sur le fait des Eaux et Forêts » de 1669 a beaucoup de parallèles avec l'appropriation d'espaces préalablement dévolus à l'usage collectif en Angleterre. Les enclosures des ‘commons’  ont été dénoncées par Thomas More. On supprime les possibilités de pacage et de glane aux manants qui profitaient d'espaces communs ouverts à tous. Le code forestier français de 1827 reprendra beaucoup d’éléments de cette ordonnance de Louis XIV. La privatisation de ces forêts domaniales est relancée aujourd’hui par Macron.

Orléans a rendu rendre les quais de la Loire aux piétons et cyclistes


Des siècles plus tard, le canal est toujours là, avec ses chemins de halage et de contre-halage. Mais, pour mes amis cyclistes, ne vous attendez pas à un chemin de 2m de large! Quelques fois cela se limite à un trait de roue. On passe plutôt en mode VTT mais avec un vélo de tourisme cela passe nickel. Lors de l’été sec de 2020 l’herbe était coupée partout. Par contre, je ne saurais dire comment on passe par temps pluvieux… Le contre-halage est plutôt réservé aux cavaliers.

Nous n’avons pas fait le canal d’un trait, mais nous avons fait plusieurs virées d’un jour. Je vous propose maintenant de remonter le canal d’Orléans à Buges.


Cette véloroute a reçu un boost énorme avec la réhabilitation des quais d’Orléans. Au milieu du XIXe siècle Orléans avait tourné le dos au «fleuve royal». Les quais s’étaient transformés en vaste parking sauvage. En 2005 la ville commence une réhabilitation des quais, avec la création d’un port et le creusement du canal latéral bouché en 1963. Le paysagiste Michel Corajoud propose de rendre les quais aux piétons et cyclistes, avec rétrécissement de la chaussée. Les Bâtiments de France font un problème pour les pavés de la berge, de 1840, grossiers et inconfortables. Michel Corajoud doit concilier deux exigences contradictoires: celle de l’AgglO qui voulait aménager un lieu convivial et celle de l’ABF qui avait une approche plus patrimoniale.

Courajoud garde une grande partie des pavés, d’autres ont été rapportés tandis qu’un cheminement de pierre plus praticable a été aménagé pour les personnes à mobilité réduites. La place de Loire descend désormais sur les quais par des escaliers de pierre. Des terrasses ont été aménagées, sur la berge, ainsi que des pontons où viendront accoster un bateau-lavoir café et un «Inexplosible», bateau à aubes et à fond plat du XIXe siècle reconstruit par l’AgglO pour être transformé en bistrot branché.

Courajoud rouvre le canal obstrué en 1963 sur une largeur de 9 m au lieu de l’ancien gabarit de 16 m. Les 7 mètres de différence sont mis à profit pour des cheminements piétonniers. Ce chantier a nécessité la réhabilitation d’une écluse avec des portes en chêne et des passerelles identiques aux anciennes. Ce canal débouche sur le nouveau «port» qui est en fait un appontement - 30 m de long sur 10 m de large - à platelage en lattes de chêne, porté par une structure métallique. Une plateforme fixe offre au public un point de vue en belvédère sur la Loire, alors qu’un ponton mobile permet l’accostage des bateaux.

Michel Corajoud évite de favoriser un style de «projets paysagistes, suite à une "demande croissante de paysage qui survalorise la forme ou le concept au détriment du sens et des usages. Pour qu’un projet atteigne sa maturité, il faut accroître le temps de sa mise en forme : plus on travaille sur le projet, plus il échappe au formalisme". C’est un peu tôt pour juger si la mayonnaise a pris, surtout avec le confinement. Et les chantiers de la Voie Verte sont toujours en cours. Jusqu’à l’écluse de la Patache à Combleux le paysage doit encore se trouver. Mais ça se présente plutôt bien.

Rouvrir le canal pour la navigation fluviale ?

Ceci dit, si le projet de rendre le fleuve à la ville semble bien engagé, il y a un autre projet - rouvrir le canal pour la navigation fluviale – qui me semble plus difficile. A commencer par la liaison canal- Loire. Pourtant, les villages à l’entrée du canal ont une longue histoire à raconter.


Jusqu’en 1921, tout le trafic passait par l’écluse sur la Loire. Certains chalands rechargeaient leur cargaison dans le port de Combleux sur des péniches adaptées au canal. Sur la maison éclusière une plaque indique les distances vers les principales villes ligériennes de Briare à Saint-Nazaire. A côté, une plaque avec les hauteurs d’eau atteintes par les trois grandes crues de 1846, 1856 et 1866. Un touret à la sortie de l’écluse permettait de guider les bateaux arrivant de la Loire afin de leur faciliter l’entrée dans l’écluse. Une girouette rappelle que la Loire à cet endroit est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le restaurant de la Marine était alors le rendez-vous de tous les mariniers. Un déversoir qui sert de trop plein pour le canal est franchi sur un pont de bois. Le Port-à-l’Ardoise a été créé en 1783 pour accueillir ardoises et pierres à destination de la capitale.


Le Pont Tournant doit son nom à un ancien pont pivotant construit au 18è siècle. La cale-à-Girard, pouvant être mise à sec en obstruant son entrée par des batardeaux (poutres de bois) servait à la réparation des péniches.

Une passerelle métallique permet de traverser le canal et de rejoindre le bourg de Chécy. Elle évoque un premier pont de 1389 qui desservait les terrains communaux des Pâtures. Le lavoir se situe à l’emplacement du Port du Bourg qui ravitaillait Chécy.

A Pont-aux Moines, le Cens, dont le cours se mélange souvent avec le canal, est bien visible derrière le point infos, avec son lavoir rénové. Au  bassin de l’écluse se trouve l’Oussance. La péniche de vingt mètres de long pour cinq de large, et pesant ses treize tonnes est exploitée depuis 2010 par Vincent Sautereau qui l’a racheté au conseil départemental, qui avait cessé de l'exploiter. Le conseil général du Loiret est à l'origine de sa construction, en 1991, et l’a exploité pendant 17 ans. Il s'agissait déjà, en ce temps-là, de promouvoir le tourisme fluvial sur le canal d'Orléans. Chaque année, l'Oussance transporte près de 5.000 touristes entre Mardié et Combleux.

Un peu plus loin, le canal passe en dessous du Pont de la tangentielle, la voie express reliant Orléans à Châteauneuf-sur-Loire.

L’écluse de Jonchère  ouvre sur le bief de Fay-aux-Loges qui va jusqu’à l’écluse de Nestin où nous logions.

Ensablement devant le canal latéral et sécheresse

https://www.larep.fr/orleans-45000/actualites/immenses-bancs-de-sable-sur-la-loire-en-avril-du-peut-etre-jamais-vu-qui-a-de-quoi-inquieter_13780831/

Et si la Loire ne charrie pas ses graviers par temps de crue devant la sortie du canal, elle a été presqu’à sec en 2018, 2019 et en 2020. En 2019, le soutien d’étiage a été exceptionnel. Jamais les barrages de Villerest (Loire) et Naussac (Lozère) n’avaient à ce point été mis à contribution pour soutenir le fleuve, depuis leur mise en service dans les années 1980. Le 20 avril 2019, son débit était de 108 m3 seconde au niveau de Gien et de 106 à Orléans. Pierre Steinback, de l’Office français de la biodiversité s’alarme pour les milieux naturels, faunes et flores ligériennes, sans encore penser au refroidissement des centrales nucléaires, avec ces débits  de 88 m3 seconde sous le pont de Gien et de 80 m3 à Orléans (pont Royal ; relevés Vigicrues du 20 avril 2020). C'est seulement la troisième fois en 37 ans que le soutien des débits de la rivière débute en avril (les barrages en amont commencent à soutenir les débits d’étiage à partir de 60 m3/seconde).

Un manque d’eau


Le canal d'Orléans est un élément majeur du festival de Loire, organisé tous les deux ans. Or, en 2019, le canal était à sec depuis le début de l'été. On a dû prendre l'eau de la Loire pour permettre franchissement de l'écluse qui mène de la Loire au canal. On a installé deux pompes de 60 mètres cube par heure pour remplir le canal sur 1 km. En plus, l'absence d'eau en contact avec le bois des portes de l'écluse était à la base de fuites trop importantes pour assurer le remplissage. Il a fallu un barrage de terre devant l'écluse pour assurer un volume d'eau.

Pour la Mairie d'Orléans,no problemo : "le débit d'eau pompée représente seulement 0,05% de celui en Loire". Il est vrai que le débit de la Loire était, en ce moment, de 55m3/seconde grace au soutien d'étiage des lachers d'eau des barrages pour refroidir les centrales nucléaires installées le long du fleuve. Mais on n’a pu faire qu'une seule éclusée pour faire entrer les bateaux dans le canal, pour le Festival.

Plan général de l'alimentation en eau (étangs, rigoles, rivières) 

Une étude stratégique du conseil général du Loiret a évalué en 2004 la capacité mobilisable des étangs en amont. Cette capacité était dans le passé de l’ordre de 4 300 000 m3, Aujourd’hui on est  entre 275.000 m3 et 380.000 m3. Une sassée (volume nécessaire pour monter le niveau du sas d’une écluse) est de l’ordre de 700 m3. Cette capacité suffit à peine pour deux sassées par jour. Un peu juste pour relancer le tourisme fluvial…

Celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné à la revivre.


Pourtant, le conseil général du Loiret aurait pu savoir qu’il y avait un problème d’alimentation en eau du canal. Pour y remédier on a même installé en 1912, à Fay-aux-Loges, une centrale à charbon qui alimentait en courant électrique onze stations de pompage installées au droit des écluses du versant Loire. L'ensemble n'était guère utilisé qu'une centaine de jours par an. La centrale fut arrêtée en 1922, après dix années seulement d'exploitation. Cette centrale est encore là. Depuis 1994 elle est même inscrite à l'inventaire des monuments historiques. On envisage une réhabilitation en musée.

Le gros de l’alimentation en eau du canal a été fourni par les étangs au partage des eaux, mais aussi plus bas, sur le versant Loire. Ce réseau d’étangs fait partie de charmes du paysage. L’Étang de la Vallée à Vitry-aux-Loges est aujourd’hui une base de loisirs (70 hectares, avec une belle plage de sable fin). Idem pour l’Etang des Bois (Route d'Orléans à VIEILLES-MAISONS-SUR-JOUDRY, sur la ligne de partage des eaux).


Cette eau était parfois amenée d’assez loin. La rigole de Courpalet de 1676 fait 33 km, alors que la distance à vol d'oiseau entre son origine et le canal est de 12 km. Elle capte quatre ruisseaux : le Malaise, la Treille, le Pontet et la Motte. Elle est aussi alimentée par les étangs de Torcy et du Gué-l'Évêque. A Lorris elle est alimentée par les étangs de Saragosse, de Glatigny et de La Motte. A Coudroy puis à Vieilles-Maisons-sur-Joudry c’est les étangs des Bois et d’Orléans qui s’y déversent. Elle débouche dans le canal près de l'écluse dite du Point de Partage. Sa largeur oscille entre 2 et 5 mètres tandis que sa pente totale est de 1,12 m équivalent à seulement 4 cm/km. La rigole n’est accessible aux piétons que sur certains tronçons.

La Belle de Grignon


Cette rigole aboutit au port de Grignon, un vestige du premier canal de Mahieu, de 1676. Les bénévoles-mariniers y ont lancé en 2009 un chantier de construction d’une flûte berrichonne : la Belle de Grignon. Leur objectif est de rejoindre par halage Montargis et Briare à partir de 2022 et dans un avenir plus lointain Orléans. En attendant, la flûte était en 2019 présente au Festival d’Orléans, mais par la route ! Ils ont aussi, à côté de leur ‘Belle’,  des bateaux électriques pour des promenades dans les biefs de Choiseau et du Point de Partage.

Nous sommes passés par le Grignon. Et avons le lendemain fait la fin du canal versant Seine à partir de l’écluse de Sainte-Catherine, à Pannes.

Le dernier bief de Buges débouché à Chalette sur Loing sur le site des 3 canaux (Canal de Briare, du Loing et le canal d'Orléans).

bief de buges avec au milieu cet étrange épave

J’ai parlé des étangs et des rigoles qui alimentent le canal. Mais il était alimenté aussi par une série de rivières parallèles. On s’en rend compte à Buges, où le canal emprunte le cours inférieur de la Bezonde, par un système complexe de déversoir et l'écluse de La Folie, où un charmant petit pont passe au-dessus d'un barrage de la Bezonde.           

De Buges jusqu’au bief de partage le canal est navigable. Même si ça doit être un exploit de passer ces écluses.

Châlette-sur-Loing est un site étonnant, avec des ouvrages de franchissement de canaux dans tous les sens, de l'eau partout! La Maison de la Nature et de l'eau est installée dans l'ancienne maison éclusière  du confluent des 3 canaux

Voilà donc la Voie Verte du canal d’Orléans. Réalisée entre 1988 et 1991, cette voie verte fut une des premières de France. Même si elle est en sable, elle est continue et ombragée.

Mon prochain blog décrit l’autre côté du Triangle, le canal de Briare.

 

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