merci à Bénédicte Dewez & Flavio Di Campli
de l’Inventaire du patrimoine culturel immobilier.
Au départ, il y a deux rues historiques :
la rue Saint Léonard est une voie très ancienne qui aurait reliée selon
certains, au 13ième siècle, la ville fortifiée au camp militaire de
Charlemagne à Herstal. Je ne nie pas
l’ancienneté de cette voie, seulement l’existence d’un camp de Charlemagne. Il
reste le seul axe bâti jusqu’au 19ème siècle, avec la rue de Vivegnis. Ces deux
voies correspondent aux deux portes. Les architectes qui ont aménagé
l’esplanade ont mis en valeur les fondations de la porte de Vivegnis. Elle a
été démolie en grande partie en 1844, mais quelques vestiges, notamment la base
de la voûte restèrent visibles jusqu'en 1956.
Les rues des Franchimontois et Marengo sont
aménagées, comme cela peut être observé sur la situation cadastrale de 1845.
La rue Maghin est aménagé pour relier la gare
de Vivegnis, terminus du chemin de fer fer Liégeois-Limbourgeois au nouveau
pont Saint Léonard inauguré en 1869. La Compagnie du chemin de fer Liégeois-Limbourgeois a été inaugurée en 1873.
En 1865 la Société St Léonard construisit 3 locomotives pour ce chemin de fer.
Cette société n’a jamais été reliée directement au chemin de fer. Pourtant,
elle se trouvait à un kilomètre de la gare de Vivegnis. La ligne est reliée aux
autres gares de la cité ardente en 1877.
Ensuite, le 14 mai 1875, le Conseil Communal
crée des rues à travers l’enclos dit de Jonruelle. Je n’ai rien trouvé sur cet
enclos dont une rue du même nom continue la mémoire. La rue Regnier
Poncelet est créée en 1883. Elle commence rue Mathieu Laensbergh et aboutit rue
Maghin. Le nom réfère au fondateur de l’usine de locomotives Regnier Poncelet.
Un style attaché à une bourgeoisie éclairée et attachée à la modernité
Si l’apparition de l’art nouveau à Liège est
postérieure à celle de Bruxelles, elle n’en reste pas moins précoce : en
1896 Paul Jaspar (1859-1945, fils de l’ingénieur qui avait fondé les
ascenseurs Jaspar) réalise rue Lambert-le-Bègue son premier bâtiment en modern style. Le même
Paul Jaspar construit rue Laport « La
Renommée » qui pouvait accueillir quatre à cinq milles personnes et
s’ouvrit à temps pour l’Exposition Internationale de 1905.
L’art nouveau liégeois est encore un style
attaché à une bourgeoisie éclairée et attachée à la modernité. D’autres sont un
peu plus prudents et se limitent à l'éclectisme néo-classique sous toutes ses
formes : néoroman, néogothique, néorenaissance, néobaroque... Cela n’empêche
que certains de ces bâtiments ont un certain charme. L'école Maghin(1894) et l’École de la
Vieille-Montagne, place du même nom (1906), sont de Joseph Lousberg, architecte officiel de la ville de Liège en
1889.
Le choix des petits bourgeois pour ce style
nouveau répond à un besoin d’affirmation. Le nouveau rapport maison-rue qui en
découle est fort intéressant. En effet, l’édifice art nouveau devient un acte
fort de présence dans le paysage urbain.
statue Charité O. Berchmans |
L’Art Nouveau liégeois a ses
spécificités : des matériaux plus traditionnels se retrouvent fréquemment
dans les constructions liégeoises. Les moellons (souvent en grès) utilisés dans
les soubassements marquent les influences de l’architecture régionale mosane.
L’architecte liégeois Paul Jaspar lie le matériau de construction à l’endroit
dans lequel elle s’élève : “ La Wallonie
emploie beaucoup de moellons grossiers, en murs épais, la pierre de grand
appareil est jetée à profusion. Et celui qui conçoit doit penser à cette
exécution, aux difficultés de cette exécution, aux habitudes, aux us et
coutumes, aux méthodes de construire dans la localité où s’érigera son œuvre,
aux matériaux employés, etc.… ”
Le style “ Vieux Liège ” a aussi fortement
influencé les architectes liégeois avec ses fenêtres à croisées (que l’on
retrouve encore chez un architecte moderne comme Vandenhove). Ce type de
fenestrage qui remonte à la renaissance mosane sera utilisé par Paul Jaspar,
Victor Rogister, Joseph Bottin, Maurice Devignee et surtout Joseph Nusbaum.
Et puis, Liège est influencé par la sécession
viennoise qui se marque essentiellement dans la tendance géométrique.
L’abondance de motifs sculptés (surtout des têtes) en façade peut aussi
découler de l’influence viennoise. L’utilisation de la sculpture ornementale
dans la décoration des constructions constitue un des points majeurs de la
différenciation de l’art nouveau liégeois par rapport aux autres
villes belges.
Une autre explication est le sculpteur Oscar Berchmans qui avait un atelier où
l’on fabriquait ces têtes en série. Il fait l’Académie et poursuit son apprentissage à Bruxelles auprès de l’auteur
du Toré liégeois, Léon Mignon. Le mémorial Montefiore-Levy anciennement situé
au square Notger et le monument Goffin à Ans, c’est lui.
Ensuite il y a la symbolique maçonnique, dans
la sculpture, mais dans les motifs en fer forgé ou les sgraffites: le hibou,
les motifs de tradition égyptienne ou orientale (Osiris, sphinx, Hiram 1er),
les trois points etc.
Et enfin il y a l’utilisation de la brique
blanche de Silésie. Je n’ai pas retrouvé les origines de ce materiau très
populaire chez les architectes Art Nouveau.
L’urbanisation de Saint Léonard a commencé trop
tôt pour y trouver beaucoup de bâtiments Art Nouveau, contrairement à
Outremeuse qui est urbanisé dans la foulée de l’expo 1905. Mais il y en a et ça
vaut la peine d’en faire le tour.
Un tour virtuel
On peut faire un tour virtuel, sur flickr.com par exemple. Il faut passer avec le curseur
sur la photo pour l’adresse.
Une autre approche virtuelle est de passer par l’IPIC. L'Inventaire
assimile les anciens inventaires du patrimoine monumental (1973 à 1997) et du
patrimoine architectural et territoires de Wallonie (1998 à 2011). L'inscription
d'un bien à l'inventaire lui reconnaît une qualité patrimoniale au niveau
local, à la différence du classement, qui identifie la qualité patrimoniale
d'un bien au niveau régional. L'Inventaire a pour objectifs la connaissance, la
protection et la gestion des biens inscrits, ainsi que la sensibilisation du
public.
En cours d'actualisation, l'Inventaire est
désormais uniquement publié via le web. L’inscription à lInventaire du patrimoine immobilier culturel (IPIC) ne
constitue pas une protection légale : aucune contrainte n’en résulte.
Et puis il y a encore wikipedia.
Je vous invite donc à un petit tour, tout en
vous encourageant à repérer d’autres façades intéressantes qui pour l’une ou
l’autre raison ne sont pas repris sur un de ces trois sites. Il n’y a
d’ailleurs aucune raison de vous limiter à l’Art Nouveau. Il y a par exemple
rue Goswin 39.
Ou, si vous restez
dans l’actuel, face à la gare, les Zurbains. En 2005, vingt-six personnes réunies sous le nom de Zurbains, y commencent
le projet d’un habitat groupé intergénérationnel orienté «développement
durable ». L’inauguration sera dix ans plus tard.
Rue Vivegnis 2
A l'angle de la rue Vivegnis est un immeuble de
style Art Nouveau simple, construit en 1906 d'après des plans de l'architecte
Victor Rogister. Collaborateur des architectes Charles Étienne Soubre et Paul Jaspar, Victor
Rogister a construit principalement à Liège. Son œuvre la plus connue est la
Maison Piot ou Maison des Francs-maçons située au no 17 de la rue de Sélys à
Liège.
Façades en brique,
striée de bandeaux plats de calcaire sur haut soubassement en moellons de grès
couronné par un cordon-larmier de calcaire mouluré. Quatre travées, dont une à
pan coupé sur l'angle, sur trois niveaux sous bâtière. Travée d'angle occupée
aux étages par un oriel non saillant de deux niveaux. Baies rectangulaires ou
cintrées, parfois à croisée, sur appui à bec. Corniche débordante sur modillons
allongés. L'immeuble est prolongé, au no 2 de la rue Vivegnis, par une maison
de composition similaire.
Rue Vivegnis 60
Curieuse maison n’est pas Art Nouveau, mais date du 18e siècle.
Rez-de-chaussée occupé par une ancienne porte cochère, en anse de panier à
claveaux passant un-sur-deux, rebouchée à la fin du 18e siècle : trois baies
rectangulaires jointives éclairent actuellement le rez-de-chaussée. L'étage est
ajouré de trois petites baies carrées jointives.
Rue Vivegnis N°72
Une
maison abandonnée art déco d’une belle qualité architecturale
Place Vivegnis 6-8
La Coopérative est Art Déco construit en 1932-1933 pour la section liégeoise de
l'Union Coopérative à l'usage de magasin, réserve, boucherie et salle de
réunion. Façade cimentée et peinte sur soubassement de calcaire. Un large
pilastre axial portant l'inscription : "Union Coopérative" dans un lettrage caractéristique, et
couronné par un amortissement figurant un visage féminin. Toiture plate soulignée
par une frise de céramique rouge encadrée par les deux amortissements des
travées latérales ornés de damiers de carreaux de céramique et de masques
grotesques. Intéressantes menuiserie et ferronnerie d'origine.
Rue Vivegnis 213
Immeuble de
style éclectique teinté d'Art Nouveau, construit au début du 20e siècle et
signé Joseph Bottin. Mansart d'asbeste-ciment soulignées par une corniche concave, avec de beaux sgraffiti. Heureusement cet étonnant espace a trouvé une
nouvelle destination. « La Comète »
s’est installé dans ces lieux qui ont accueilli un cinéma, une usine puis une
fabrique de vélo, avant d'être rachetés en 2005 et complètement réaménagés pour
en faire un espace de manifestation culturelle.
RTC Télé Liège a consacréun reportage au bâtiment à l'occasion d’une exposition
Rue Vivegnis 251
La Société des Charbonnages Bonne-Espérance, Batterie,
Bonne-Fin et Violette s'y installe vers 1865. Le bâtiment administratif est édifié en 1897-98 d'après des plans de l'architecte F. Hens, qui a aussi collaboré au
Grand Bazar. Abandonné en 1969, l'immeuble est utilisé depuis 1984 par
l'A.S.B.L. Espace 251 Nord qui y organise des manifestations artistiques
et culturelles. En retrait dans une cour partiellement pavée accessible par de
remarquables grilles en fer forgé de style Art Nouveau, cet ancien bâtiment
administratif de style éclectique est composé de deux ailes parallèles de deux niveaux,
réunies par un corps central plus bas et en ressaut, d'un niveau prolongé à
droite d'une annexe d'un niveau sous appentis. Façades en brique et calcaire
sur soubassement en moellons de grès et calcaire. Bâtières d'ardoises percées
de lucarnes rampantes. Façade principale présentant un avant-corps central en
ressaut éclairé au rez-de-chaussée par une baie rectangulaire en triplet et au
niveau des combles par une grande fenêtre en arc brisé. De part et d'autre,
deux murs-pignons aveugles striés de bandeaux de calcaire; pignons débordants
sur consoles de calcaire moulurées, ornés de grands arcs brisés. Amortissant
les pignons, édicules de calcaire d'inspiration Renaissance, adossés aux
souches de cheminée. Pour ma part, j’ai flashé surtout sur le plafond
polychrome en céramique scandé par des poutrelles d'acier.
Jonruelle 20-56 (pairs) et 27-71 (impairs)
Intéressant ensemble de maisons, généralement construites dans la 2e moitié du
19e siècle ou au début du 20e siècle. La plupart des maisons sont de style
néo-classique, certaines témoignent de l'influence de l'Art Nouveau. On notera
le no 37, signé par Victor Rogister dans un cartouche original en forme de
chapiteau ionique. Le no 59, de style Art Nouveau, est signé Fernad Dainef, qui
construira pour la Serbie un monastère orthodoxe pour l’expo de 1905.
Rue de l’Enclos13-15
Deux maisons mitoyennes de style Art Nouveau, signées par Rogister. Deux
niveaux de deux travées en brique et calcaire sur soubassement en moellon de
grès et calcaire. Au no 13, un sgraffite porte l'inscription : "INTENUI
LABOR" et la date de 1897. Belle ferronnerie à la porte du no 15.
Rue Maghin 87
Intéressante maison bourgeoise de style éclectique datée de 1889 et construite
d'après les plans de l'architecte Adrien Capelle. Façade de deux travées de
largeur inégale en brique, striée de bandeaux de calcaire, aux menuiseries
soignées, caractérisée par un pignon à ferme débordante couronnant la travée
gauche.
Rue de Moresnet 12
Belle maison de style Art Nouveau géométrique construite au début du 20e
siècle. Façade en brique et calcaire sur haut soubassement en moellons de grès
et calcaire. Loggia rectangulaire de bois au 1er étage de la travée de droite,
reposant sur des consoles de fer forgé ouvragé et surmontée d'un balcon.
Exceptionnelles ferronneries de style Art
Nouveau géométrique (vantaux de la porte d'entrée, grilles des jours de cave,
garde-corps du 2e étage et modillons de la corniche). Corniche débordante
cintrée, soulignant une toiture en bâtière.
Rue des Bayards 20
Et je termine avec une maison qui n’est pas Art Nouveau, mais qui vaut le regard. En retrait dans un jardin, maison bourgeoise édifiée vers la fin du 19e siècle, résidence du fabricant d'armes Henri Pieper.
Double corps de trois travées sur deux niveaux.
Façade en calcaire percée d'une porte axiale accessible par un perron et
surmontée d'un balcon à balustrade de calcaire. Accoudoirs en fer forgé
ouvragé, y compris aux trois lucarnes. Annexe de même style à droite. Toiture
d'asbeste-ciment mansardée. De l'usine d'armes qui occupait un vaste
emplacement contigu subsistent quelques halls de fabrication, avec toitures en
sheds, scindés aujourd'hui en plusieurs entreprises. Victor Rogister a construit en 1908 quaiMativa no 34 une autre Maison Pieper dont la façade est considérée comme une
des plus belles œuvres de style art nouveau à Liège. Treize sculptures d’Oscar
Berchmans sur la façade. Au sommet des pilastres
(partie droite), on peut voir deux têtes de barbus extasiés. Au milieu, deux angelots tiennent d'une main un disque représentant la lettre P, initiale patronymique du propriétaire Nicholas Pieper.
(partie droite), on peut voir deux têtes de barbus extasiés. Au milieu, deux angelots tiennent d'une main un disque représentant la lettre P, initiale patronymique du propriétaire Nicholas Pieper.
Rue Laport , « La Renommée » disparue, avec jardins suspendus, tels ceux qui furent au dessus de Babylone
Je termine avec un bâtiment emblématique disparu, rue Laport. Mon fiston a habité dix ans dans un appart construit sur le site. Un certain Sieur Trillet du Faubourg Saint-Léonard ajoute en 1872 à son café une salle de danse qui prit le titre de Salle Royale de la Renommée après que le roi Léopold y eut assisté à un bal organisé par la Garde Civique. A la mort du premier propriétaire en 1899, la salle fut acquise par l’industriel Fryns qui connut le terrible incendie de ses locaux en 1902. En 1903 l’architecte Paul Jaspar utilise de manière novatrice le béton armé et le béton sculpté pour son chef-d'œuvre Art nouveau. L’ensemble qui pouvait accueillir quatre à cinq milles personnes s’ouvrit à temps pour l’Exposition Internationale de 1905. La façade monumentale du côté de la rue Laport mesurait 90 mètres de long pour une hauteur à la corniche de 12 mètres.
Fin 1903, la Société anonyme “ Salle royale de
la Renommée ” reçoit le permis pour une salle de spectacle avec galeries et
escaliers, des foyers, un théâtre, une salle des machines, une cave et des
accessoires. Sur la toiture une terrasse accessible au public. Trois grandes
coupoles couvrent un espace de 16, 8 mètres de portée. Elles sont soutenues par
des arcs en plein cintre dont les extrémités se rejoignent pour former des
piliers décorés de motifs art nouveau. L’entrée monumentale est surmontée de
deux renommées du sculpteur Oscar Berchmans. L’Express du 7 juin 1904 écrit que
“grâce au talent éclairé de M.
l’architecte P. Jaspar vient de surgir rue Laport un type de construction tout
nouveau pour nous et dont l’audace de conception n’est pas moindre que le souci
constant d’élégance qui préside à sa réalisation. Et nous avons eu la curiosité
de monter sur la toiture de l’édifice, à quinze mètres de hauteur. La vue est
superbe ; vers les coteaux
de Vivegnis, la Meuse et le Pays de Herve. Cette toiture d’où surgissent, monstrueux, le faîte des trois dômes, sera transformée en jardins, tels ceux qui furent suspendus au dessus de Babylone, et l’on pourra y venir y prendre le frai et y rêver aux étoiles ” Je n’ai pas réussi à savoir en qurelles circonstances le bâtiment a été démoli…
de Vivegnis, la Meuse et le Pays de Herve. Cette toiture d’où surgissent, monstrueux, le faîte des trois dômes, sera transformée en jardins, tels ceux qui furent suspendus au dessus de Babylone, et l’on pourra y venir y prendre le frai et y rêver aux étoiles ” Je n’ai pas réussi à savoir en qurelles circonstances le bâtiment a été démoli…
En 1997 145 bâtiments abandonnés dans le quartier Nord
Evidemment, toute cette gloire passée ne peut
pas nous faire oublier la réalité sociale de Saint Léonard : Le SCHEMA DIRECTEUR de 1997 identifiait 145 bâtiments abandonnés
dans le quartier Nord, dont 120 maisons d'habitation (PROJET DE QUARTIER p.25).
Nous voilà au bout de notre balade Art Nouveau
à Saint Léonard. C’est un peu de l’orpaillage : il faut un peu chercher
après des pépites. C’est surtout une bonne occasion d’arpenter ce quartier
plein de charme, voire prendre un pot avec l’un ou l’autre habitant…
Sources
http://hachhachhh.blogspot.be/2014/03/balade-liege-des-revoltes-les-braises.html
Sébastien Charlier (un historien habitant 10 rue des Armuriers), L’architecture art nouveau à Liège. Entre innovation et soumission à la mode https://www.google.be/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=10&ved=0ahUKEwjwwMTdir_SAhXEfxoKHe49A2EQFgg9MAk&url=https%3A%2F%2Forbi.ulg.ac.be%2Fbitstream%2F2268%2F66204%2F1%2FabtCHARLIERS%2520Art%2520Nouveau.doc&usg=AFQjCNEH_IDAaLZbjGUdo10deIEAPGCu1A&sig2=7LfQZFow1UHbtmmAtXsgqg&cad=rja
http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/1828391
Liège compte plus de 150 maisons de style Art nouveau ou en comportant certains
éléments. Ces immeubles ont été bâtis principalement au sein de quartiers en
formation au début du XXe siècle comme les quartiers de Fragnée, Fétinne,
jardin botanique, Saint-Gilles, Sainte-Marguerite, Cointe et le nord
d'Outremeuse (ils oublient Saint Léonard).
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