La maison médicale Médecine pour le Peuple
MPLP de Herstal organise chaque deuxième dimanche du mois une balade santé. Notre
27ième en janvier 2017 a arpenté les coteaux du Thier à
Liège et le terril Batterie nouveau. Départ rue de l’Ermitage au Thier à Liège. Nous nous trouvons ici sur le GR des terrils que nous
retrouverons en fin de notre balade. L’église paroissiale
Saints-Victor-et-Léonard est une des multiples églises néo-gothiques
construites pendant la période de majorité catholique absolue d’avant-guerre.
Elle a été consacrée en 1905, d'après les plans d'Hubert Froment et de Clément
Léonard. Notez le double dédicace, habituel sous l’ancien Régime mais quand
même déjà un peu ringard vers 1905… Léonard, c’est pour les mineurs. Mais
Victor ? Va deviner !
Faisant face à l'église, une curieuse maison de style néo-roman, datant du début du 20e siècle. Voici ce qu'en dit l'IPIC: "Façade-pignon en moellons de grès et
calcaire, agrémentée d'étranges sculptures. Loggia sur console de calcaire
figurant un personnage barbu. A côté un manoir qui pourrait être du même
architecte, ainsi que l’ex-restaurant l’Ermitage et la maison du curé".
Par l’avenue Dieudonné
Lambrecht - surdimensionnée - nous descendons par la rue Thier-à-Liège.
Dieudonné Lambrecht est né dans le quartier de Thier-à-Liège en 1882. Il a été
fusillé par les allemands à la Chartreuse en 1916. Il fut le fondateur du
réseau de renseignement allié Lambrecht qui sera repris par Walthère Dewé.
Une souscription publique a permis d’ériger un imposant mémorial Place Saint-Barthélemy,
inauguré le 14 juillet 1930. Les pierres proviennent des fondations de l'ancienne
cathédrale Saint-Lambert.
Dieudonné ne faisait pas
que du renseignement. Le groupe de Stavelot fournissait cachettes et moyens de
subsistance aux prisonniers russes évadés du chantier des nouvelles voies
ferrées allemands, de Born à Vielsam et de Saint-Vith à Gouvy. Fin 1917, des
dizaines de villageois de son réseau seront emprisonnés pour cela.
La rue Thier-à-Liège et les dégâts miniers
Nous descendons un bout de la rue Thier-à-Liège. Cette rue était l’unique
artère du hameau vers la ville, difficilement praticable au charroi (pente
de 11%). Certains disent qu’elle était très fréquentée et importante pour
l’approvisionnement en grains venant de la Hesbaye. Je crois plutôt que ces transports passaient par le
fond des Tawes et la Vieille Voie de Tongres. L’expansion de ce hameau
justifiant la construction de cette église imposante en 1905 et de l'école fondamentale du Thier-à-Liège en 1890 (en 2015
on a célébré ses 125 ans) s’explique probablement par la Chaussée
Brunehaut. Selon notre historien local M. Collart-Sacré, « on donne improprement le nom de Chaussée
Brunehaut à une voie de grande communication qui fut établie en 1846. M.
Vergote, chef de division de la voirie vicinale écrit en 1849 : ‘La construction de cette voie de grande
communication traverse sur une longueur de 9.885 mètres le territoire de 7
communes qu’elle rattache à deux grandes routes’. La Chaussée Brunehaut
officielle est déclarée chemin de grande communication N° 86 par arrêté de la
députation permanente le 10/9/1863.
Le Thier-à-Liège connait un deuxième boost en 1910,
quand on crée le boulevard Solvay, dans la foulée de la création d’un Boulevard
des hauteurs contournant toute la ville, dans le cadre de l’expo de 1905 et le 75ième
anniversaire de la Belgique. Ce boulevard périphérique de Cointe à
Sainte-Walburge et au Thier-à-Liège était le rêve de Gustave Kleyer, et il a
fallu des années pour la réaliser.
Après le guerre, en 1920,
on y crée le noyau de la cité-jardin du Tribouillet.
Au début de la rue
Thier-à-Liège, quelques maisons sérieusement désaxés suite aux dégâts miniers.
Nous prenons à droite un sentier qui serpente le long des coteaux. Ne cherchez
pas un lien avec le Boulevard au-dessus. Ce dédale de sentiers est le résultat
d’une urbanisation un peu sauvage dans un hameau replié sur soi-même, et le
boulevard a coupé plusieurs de ces ruelles (dont la rue Coupée que nous
emprunterons plus loin ?).
Nous arpentons la rue Besonhez
et la rue du Géron pour remonter sur la Boulevard par la rue de la Sèche. Nous
descendons sur le site de Batterie Nouveau par la rue Coupée et le sentier qui
longe l’ancienne buvette. C’est ici qu’en 2012 Liège a
voulu créer le tout premier camping touristique.
Le charbonnage Batterie a fait vivre aussi des générations de gens de robe...
Les concessions de la Batterie comptent parmi
les plus anciennement exploitées de l’Europe et peut-être du monde. Batterie
provient de la réunion de Batterie (décret du 1/5/1830) et Bouck et
Gaillard-Cheval (1/5/1830). Avant ça il y avait sur la concession 50 bures.
Plus tard Batterie devient un des sièges de la Société
anonyme des Charbonnages de Bonne Espérance, Batterie, Bonne-Fin et Violette.
Cette S.A. se trouvait au sud et à l'est des Charbonnages de Patience et
Beaujonc et des Charbonnages d'Ans et de Rocour, et au nord-ouest des
Charbonnages de Wérister. Les concessions se trouvaient réparties en deux
ensembles, séparés par la concession des Charbonnages de la Grande Bacnure. La faille Gaillard Chevalétait considéré comme la limite avec
la grande Bacnure. En principe une faille était facilement reconnaissable: la couche de charbon disparaissait et se retrouvait plus bas ou plus haut. Mais celle-ci n'était pas nette ce qui a fourni matière à un tas de procès.
Quelques exemples trouvés dans les archives relatifs aux concessions limitrophes. 1827-1830.
Procès contre la société charbonnière de
Bellevue et Bienvenue. objet: limites des concessions. arrêt de la Cour
d'Appel. 23 décembre 1854. 1854-1854 1 dossier
Procès contre la société charbonnière de
Bonne-Espérance. Batterie et Violette. objets: limites des concessions.
1907-1912. 1907-1912 1 dossier
Procès en appel contre la société
charbonnière de Bonne-Espérance. Batterie et Violette. objets: limites des
concessions. 1914. 1914-1914 1 dossier
Plans des concessions de la Grande Bacnure
et des exploitations voisines. XXe siècle. 1 dossier
En 1862 la société perd un procès en cassation
dans l’affaire du cens de l’areine intentée par la société de Richonfontaine à
la houillère. Ce cens était dû pour évacuer les eaux des charbonnages dans une galerie. Ce procès avait commencé en 1846 ! L’œil de l’areine de
Richonfontaine est toujours visible dans la rue Mère Dieu. Après 16 ans de
procédures (les charbonnages faisaient aussi vivre les gens de robe…) elle est
condamnée à payer le quatre-vingtième panier. Cette redevance court de 1846 à
1863 soit 24.018 hectolitres (Batterie cessera seulement en 1873 d’utiliser l’hectolitre comme unité de mesure).
Pour éviter ce cens le Conseil
d’administration ferme son charbonnage Bontemps qui utilisait cette areine pour évacuer ses eaux (centenaire de
Bonne-Espérance, Batterie, etc. p.23).
Ce cens de l’areine remonte au Moyen
âge : les chanoines et autres féodaux font creuser des galeries
d’évacuation des eaux des mines. Ils se faisaient payer pour ça le 80ième
panier. Napoléon remet la propriété du sous-sol à la Nation et avec ça ce cens
aurait dû disparaître. En 1791 les exploitants doivent faire ‘acte de conquête’ par la loi dite
Mirabeau de 1791. Lors de la promulgation de la loi de 1810 sur l’organisation des
mines un tas de litiges sont non résolues. Le régime minier de 1810 prévoit d’ailleurs
deux catégories:
les
areines appartenant à des personnes privées ou des institutions; il s'agit
souvent d'areines anciennes pour l'usage desquelles les concessionnaires
continuaient à payer le cens d'areine;
les areines creusées ou rachetées à
leurs propriétaires privés par les concessionnaires et qui font désormais
partie des ouvrages miniers de la concession.
En 1830 le Royaume de Belgique ne
touche pas à ces ‘droits acquis’. Le cens d'areine est régulièrement invoqué
devant les tribunaux jusqu'au début du 20ème siècle.
Après la régionalisation de la matière en
1980, le décret du Conseil régional wallon du 7 juillet 1988 sur les mines a
abrogé l'essentiel des lois minières (articles 1 à 73). Toutefois,
fondamentalement, il n'a pas changé grand chose au régime d'octroi des
concessions: la totalité des 252 concessions existant en 2011 sont toujours
sous ce régime, soit celui de 1810.
Un souterrain de Batterie au Bâneux
Sur la paire du charbonnage Batterie un alignement de quatre anciens puits. De là un souterrain débouchait sur le site du Bâneux, à Saint Léonard où se trouve encore l’ancien bâtiment administratif de la société. L’aménagement d’un tunnel entre le puits de la batterie et la faubourg Vivegnis, à une profondeur de 103 mètres, fut la
première décision du Conseil d'Administration du 13/2/1860, ainsi que le début des travaux pour une avaleresse de Batterie (un troisième puits) à 260 mètres.
Contestation du plan communal
d'aménagement n° 40 dit « Thier à Liège »
Finalement ce litige s’est éteint tout seul
par l’arrêt de l’exploitation. Et aussi parce que les promoteurs ne se sont pas
pressés pour venir construire tout autour de ce terril. Un arrêté ministériel du 21 janvier 2016 approuve l'abrogation, à l'exclusion de ses révisions
partielles, les plans communaux d'aménagement nos 40bis, 40/3, 40/4 et 40/5.
En 1952 Liège lance un plan communal
d'aménagement n° 40 dit « Thier à Liège » que le charbonnage contestera pendant
des années parce que ce plan limite les
possibilités d’extension du terril Batterie nouveau. Le charbonnage avait
patiemment acheté tout terrain limitrophe qu’elle pouvait. A plusieurs reprises
les services d’urbanisme interviennent notamment pour arrêter les déversements
du côté chemin Soquette. Ce que le charbonnage accepte après des années et ce
qui explique le dernier lieu de déversement en direction de la Chaussée Brunehaut.
Sur ces terrains menacés d’expropriation se
trouvait aussi un camp de prisonniers. La direction du charbonnage de la
Batterie argumentait que: ‘les
habitations sont des baraquements laissés par l’armée occupante qui les avait
construit pendant la guerre à usage de camps de prisonniers. Une véritable
colonie s’est installée dans ce complexe d’habitations dont les qualités, tout
médiocres qu’elles soient, n’enlèvent rien à leur utilité. Un sort devra être
fait à l’hébergement des ces ouvriers. Qui nous rendra la possibilité de les
loger ? La ville de Liège envisage-t-elle
de mettre à leur disposition des logements à proximité di siège de la
Batterie ? Ou encore, l’urbanisme de la ville autoriseront-ils la
construction d’un autre camp de même capacité en matériaux légers ? Il
importe de nous reproduire la même capacité-logement, la valeur de l’existant
étant secondaire’.
Celui ou celle qui aurait des photos de ces
baraquements peut toujours me contacter.
Le charbonnage est déjà en liquidation quand
elle doit se défendre en 1969 contre plusieurs plaintes de riverains du
Boulevard Hector Denis N°55 contre les émanations du terril qui est entré en
combustion; c’est les liquidateurs qui répondent, en contestant une nouvelle
fois ce PPA N° 40. En plus, « dans l’état actuel des connaissances en
matière de combustion de terril, il n’existe aucun moyen pratique de mettre fin
à ce genre d’incendie.. Cette difficulté technique rejoint notre impossibilité
économique et financière, car notre société est en liquidation depuis cinq ans
et qu’elle est notoirement insolvable ».
En 1965, au charbonnage de Batterie, des mineurs sont licenciés tandis que les autres manifestent leur mécontentement en partant en grève. Un peu plus de
trois mois plus tard, le site de La Batterie fermait ses portes.
Sur Youtube les témoignages de 2012 de deux anciens mineurs, Francesco Basile et José Freire, et d'un habitant du quartier
Saint-Léonard (Michel Defauwes).
vidéo mineurs batterie http://www.sonuma.be/archive/charbonnages-gr%C3%A8ves-et-fermetures
le terril Batterie nouveau vers 1900 - ill. F. Muller |
Le terril Batterie Nouveau (ou terril du Poyou Fossé)
Le terril Batterie Nouveau fait 14 ha. Dans les années 70, il a fourni du remblai pour l’hôpital de la Citadelle. Reboisé en 1984, aujourd’hui classé non exploitable, il est repris dans l’inventaire des paysages remarquables. Avec un peu de chance on y verra l’épervier, le faucon crécerelle ou la buse variable. Un véritable poumon vert aux portes de la ville.
François Demarteau, mineur au charbonnage
entre 1957 et 1965, organise régulièrement des balades autour du terril
Batterie Nouveau.
On remonte par la boucle 412 du GR des terrils. Par la rue Haut des Tawes et le sentier de la Bure du Rossignol nous regagnons le Thier à Liège. Attention : le nom « chemin Bure du Rossignol» est tout frais, et le fruit du travail de l’'association des habitants du quartier des Tawes. C’est eux qui ont réaménagé pendant plusieurs semaines un chemin en bien mauvais état et replanté 240 pieds de haies. La commission de toponymie leur a autorisé à donner un nom à leur chemin….
On remonte par la boucle 412 du GR des terrils. Par la rue Haut des Tawes et le sentier de la Bure du Rossignol nous regagnons le Thier à Liège. Attention : le nom « chemin Bure du Rossignol» est tout frais, et le fruit du travail de l’'association des habitants du quartier des Tawes. C’est eux qui ont réaménagé pendant plusieurs semaines un chemin en bien mauvais état et replanté 240 pieds de haies. La commission de toponymie leur a autorisé à donner un nom à leur chemin….
Ce bure Rossignol a toute une histoire qui commence le 27/10/1780 avec un certain sieur Crahay qui commence
une nouvelle bure : la Nouvelle Batterie. Ce Crahay est commissaire pendant
la révolution française. En 1811 une veuve Danse introduit une demande de
concession au titre de feu Crahay. Cette demande étant mal argumentée, s’ensuivront
20 années de disputes avec les voisins de Gaillard-Cheval. Comme si cela ne suffisait pas, en 1818 notre veuve fait réparer une ancienne bure appelée Bure Rossignol distante d’environ 200 mètres de la bure
de la Batterie, celle-ci ne lui donnant plus rien à exploiter. La Société Bouck et Gaillard-Cheval fit assigner la veuve « parce qu’elle s’est permise de
rehaver une ancienne bure dite Rossignol, que cette bure est non seulement
reprise dans la demande de concession des demandeurs, mais qu’elle leur
appartient, et qu’elle est au milieu de leurs prises ». Le 19/7/1824 la veuve introduit un nouveau
dossier. En 1828 le tribunal les renvoie dos à dos, « attendu qu’aucune
des deux parties a obtenu concession, d’où il suit que les tribunaux ne sont
pas compétents, pour leur interdire la continuation des travaux ni pour les
condamner à restituer les denrées qu’ils ont extraits ». Ce n’est pas un
jugement de Salomon, ou de la pitié avec une veuve. C’est royaume des Pays-Bas
qui essaye d’imposer un principe développé par Napoléon, que le sous-sol
appartient à l’Etat…
En 1830 deux concessions sont accordées. Cette
vendetta charbonnière se termine par la fusion de Batterie et Bouck-Gaillard
Cheval, un demi-siècle plus tard, en 1875, au profit de Batterie, avec la
famille Danse qui devient premier sociétaire.
Et nos 100 mètres sur Herstal ?
J’essaye lors de mes balades
santé d’avoir au moins 100 mètres sur Herstal. Vous me demandez où ils sont. Et
bien : il suffit de 100 mètres pour arriver à la ‘frontière’, la Lavaniste
Voie. D’ailleurs, si on a le temps, on pourrait remonter de 500 mètres la voie pour
traverse le golf de Bernalmont par un chemin vicinal fortement menacé. Si ce
passage par le golf tomberait en désuétude, il disparaîtrait. Lors de notre
première balade santé, en mars 2014, je suis passé exprès par là.
Aujourd’hui le golf a installé un panneau plutôt dissuasif. A mon avis,
ils tâtent le terrain pour supprimer cette servitude. On avait jusqu’en 2011
une bible, l’Atlas des sentiers vicinaux établi en 1841. Ces atlas sont des beaux
documents à l’aquarelle (une carte générale à l’échelle 1/10.000ème et des
plans de détails au 1/2.500ème). Ils sont consultables au service d’urbanisme.
Attention : cet
Atlas avait ses limites. La Belgique de
1841 était ultralibérale et la propriété privée atait sacré. Ces voiries
vicinales sortaient du domaine public si elles ne servaient pas à un usage
public pendant trente ans. L’inscription d’un chemin à l’atlas n’était qu’un
acte purement administratif qui reconnaissait la vicinalité d’un chemin. Les
chemins vicinaux sont reproduits par deux traits noirs et les sentiers et
servitudes de passage public par des traits noirs interrompus. Lors de
l’adoption de la loi du 10 avril 1841, il y a 169 ans, des gros propriétaires
terriens ont ménagé la possibilité de récupérer un jour leur terrain. Il
fallait que les usagers prouvaient eux-mêmes l’usage pour que le chemin restât
soumis à la servitude.
En 1994, la Cour de
Cassation « bétonne » la loi en
renversant la charge de la preuve. Les juges décident que « des actes de
passage accidentels et isolés » suffisent pour définir un passage. Et indiquent
que le propriétaire qui veut faire usage de la « prescription acquisitive »
doit prouver « l’absence de tout acte de
passage, même occasionnel». Ce qui, commente un avocat s’avère « quasi
diabolique» (ls 22/10/2010).
En 2011 la majorité PS-Ecolo-CDH du Parlement wallon a jugé ce
renversement de la preuve insuffisant et ont revu ce statut :
officiellement, l’imprescriptibilité de tout domaine public devenait un
principe général. Très bien. Sauf que on a invoqué que l’Atlas n’était
évidemment plus à jour pour créer un nomansland. Le gouvernement a proposé la
mise en place de comités locaux pour actualiser ces atlas à partir d’« une reconnaissance sur le terrain » et
pour préciser le rôle des provinces et les ressources mises à disposition des
acteurs locaux et pour confirmer, supprimer, déplacer, voire créer des sentiers
et chemins vicinaux « en fonction
des situations de fait et de la nécessité de renforcer le maillage des chemins
et sentiers pour rencontrer les besoins de mobilité douce actuels et futurs
» ( llb 06/06/2011).
Des beaux principes, mais
dans les faits, l’entrée en vigueur du
texte est reportée. En 2011 le gouvernement wallon a chargé les ministres
compétents de lui revenir avec un rapport « pour
le 15 avril 2016 au plus tard ». Non
seulement, on ne voir rien venir (on appelle ça encommissionner), mais on ne
voit nulle part ces comités locaux. Je propose de nous y atteler sans délai. On
pourrait commencer à mettre ces cartes sur internet, afin de mobiliser les
acteurs locaux pour cette actualisation, par l’organisation de balades,
publications, PICs verts et circuits balisés.
Nos balades-santé et la pandémie » de sédentarité
La revue médicale The Lancet du 28 juillet a chiffré le coût de la « pandémie »de sédentarité pour 142 pays représentant 93 % de la population mondiale. On
peut annuler le risque accru de décès lié à une position assise huit heures par
jour, en faisant au moins une heure d’exercice quotidien. La marche rapide à
5,6 km/h en est un exemple. L’Organisation mondiale de la santé préconise pour
sa part au moins 150 minutes d’activité physique par semaine, moins que les 60
minutes quotidiennes recommandées par Lancet. Qui trop embrasse mal étreint : nos deux heures
de balades-santé par mois sont un bon début…
Biblio
"Topo-guide GR 412 Est du Sentier de
grande randonnée. Sentiers des Terrils." Namurois - Hesbaye - Bassin
Liégeois. Moignelée - Blegny Mine 139,3 km complété par quatre circuits et une
liaison.
Bulletin de la société royale Le Vieux-Liège,
2004, tome 14, no 308, Bornes commémoratives des puits de charbonnage-
Batterie, p. 632-640,
2 commentaires:
Je recherche le nom de la rue qui reliait la rue des Cotillages à la rue Haut des Tawes (je suppose que cette rue était un raccourci pour les mineurs qui se rendait au charbonnage de la Batterie).
Fin des années 1950 je me promenais dans ce périmètre.
Aujourd'hui cette rue n'est plus visible parce que plus utilisée et pas entretenue elle est recouverte par la végétation.
J'espère que quelqu'un pourra répondre à ma recherche et si il y a une photo montrant cette rue je serait vraiment heureux.
D'avance un grand merci.
il devait s'agir de la rue Delours
Enregistrer un commentaire