lundi 22 août 2016

Les grèves des femmes à la FN (66 et 74) et les nouvelles organisations du travail



La grève de 1966 (et encore plus sa prolongation de 1974) s’inscrit dans la transition d’une organisation de travail basé sur le Fordisme (ou Taylorisme) et le Toyotisme.

L’armurier Gosuin et Napoléon

Les ‘femmes-machines’ sont l’aboutissement d’un modèle de production développé depuis des siècles. Déjà lors de la révolution française (et liégeoise) un certain Gosuin avait révolutionné l’armurerie. Exilé en France en 1793, il établit à la demande du ‘Comité de salut public à Sédan une manufacture d’un ‘genre nouveau’ capable de fournir mensuellement 7.000 garnitures de fusils complètes. Il dirige aussi la Manufacture d’Armes de Charleville. Il signe en septembre 1793 des contrats portant sur la fourniture de 39.000 fusils. Il a le soutien complet de la ‘Commission des Armes et des Poudres’.
En 1799 Gosuin crée à Liège la « Manufacture Nationale d’Armes de guerre ». En 1808 il emploie 968 ouvriers armuriers. Avec ses usines en France il mettait au travail 8.000 ouvriers. Le 24 mars 1801 il obtenait, avec la bénédiction de Napoléon, le « privilège exclusif » de fournir la Nation française en armes pour six ans. Ce monopole lui permettra d’écraser ses concurrents armuriers liégeois qui se plaignent auprès de Napoléon. Huit armuriers liégeois soumissionnent pour 47.000 fusils, aux mêmes conditions que Gosuin. Mais huit mois plus tard, la majorité des quelques pièces présentées aux officiers contrôleurs fut refusée. Pour le ministre de l’Intérieur Chaptal, « Gosuin avait fourni 14.000 fusils et il en fourniroit un plus grand nombre encore s’il n’étoit continuellement entravé par la concurrence qu’établissent les huits fabricants et s’ils ne lui débauchaient ses ouvriers ».
Le système de Gosuin était manifestement supérieur, même s’il était encore basé sur l’imposition de normes aux armuriers à domicile. Le système s’est maintenu ainsi jusqu’à la fin du 19ième siècle. En 1870 encore se constitue à Coronmeuse ‘le petit syndicat’, qui  fabriquera le fusil « Comblain » développé par un armurier de Cheratte qui en 1867 avait présenté à l'armée belge un fusil à chargement par la culasse, une arme résolument moderne.  Ce ‘petit syndicat’ ne survit pas à la Grande Dépression 1873-1880. Pour en savoir plus >>>  http://hachhachhh.blogspot.be/2013/08/1792-1808-gosuin-revolutionne.html

‘Les Fabricants d'Armes Réunis’et la FN

l'entrée principale en 1900
En 1886 l’armurerie liégeoise fait un saut qualitatif avec une commande de l'armée belge pour 150.000 fusils MAUSER. Les armuriers liégeois se rendent compte qu’ils doivent entrer dans une autre organisation de travail s’ils veulent obtenir cette commande. ‘Les Fabricants d'Armes Réunis’ construisent une nouvelle usine à Herstal.C’est du pré-Taylorisme.Le major Quinaux souligne que leur maniement est simple et a pu être confié à des femmes: « encadrant le travail de la main-d'œuvre spécialisée, le réglage des machines est confié à des ouvriers habiles qui surveillent la fabrication et vérifient continuellement l'exactitude des pièces sorties de chacune des machines lorsque le calibre montre une différence de 1/100 de millimètre, l'outil doit être changé et la machine réglée à nouveau » (QUINAUX, E., La Fabrique Nationale d'Armes de Guerre à Herstal, Revue  de l'Armée Belge, mai 1892, t.VI, p.137).

Cette option a été le choix explicite de la direction dès le début d’activité de la société. Le premier directeur de la FN , J. Chantraine, justifie ainsi l’emploi conjoint de machines outils (ici pour forer les canons) et de la main d’œuvre féminine : « Ces machines malgré leur coût très élevé des forêts sont plus économiques que les anciennes. Avec ces dernières  un homme expérimenté à qui on devait payer un salaire journalier de 4.5 frs pouvait par jour forer neuf canons, de sorte que la main d’œuvre du forage revient à 0.5 frs par canon. Avec la machine nouvelle une femme sans expérience peut forer jusqu’à 56 canons, de sorte que le prix de revient du forage ne dépasse pas les 0.05 frs. Ce n’est pas la question économique seule qui nous â conduit à employer les femmes dans le travail de l'usine de Herstal, mais aussi et surtout la difficulté de recruter le personnel ouvrier nécessaire à l’usine. Par la crise intense que traverse notre industrie armurière, les demandes d’emploi ne devraient pas manquer, mais il faut remarquer que ce n’est qu’à contrecœur que les ouvriers armuriers, habitués au travail en chambre se seraient pliés au travail de l'usine: ils auraient quitté cette dernière à la première occasion. D'autre part les ouvriers armuriers que nous avons essayé se contentaient de travailler à 3/10ième de millimètre, erreur très faible et sans effet lorsqu’il s’agit d'armes ordinaires. Et encore, dans un but de perfectionnement, il leur arrivait de dérégler les machines. Les femmes plus soigneuses et sans prétention dans le métier, conduisent leur machine d'une façon mécanique, suivant les indications qui leur ont été enseignées: elles ne rudoient pas les machines et sont d’une plus grande propreté » (CHANTRAINE. J., La fabrication du nouveau fusil belge et l'organisation du travail à la fabrique nationale de Herstal,  Bull. AILg, Séance du 24 avril 1892. Section de Liège, p. 147).
La main d’œuvre qui sert ces machines-outils est ‘spécialisée’ et non plus ‘qualifiée’ : une de ses qualités essentielles réside dans la capacité d’exécution contrôlée, de respect des consignes établis par d’autres, et bref dans l’acceptation d’un statut d’exécutant. L’emploi de ce main d’œuvre moins couteuse constitue une des principales finalités de l’équipement en machines-outils spécialisés :
« plus aucune aptitude professionnelle est nécessaire à l’opérateur, les machines-outils automatiques permettent l’emploi d’ouvriers quelconques sans habileté particulière et nombre de ces machines marchent automatiquement et ne demandent rien d’autre qu’une surveillance exercé parfois par un seul ouvrier sur plusieurs outils ; le rôle de l’ouvrier consiste surtout à alimenter en matières premières les machines et à assurer leur graissage et leur marche régulière ».
Et puis il y a la distribution de la force motrice grâce à l'électricité qui occupe une place importante dans différentes présentations des installations de la Fabrique Nationale, tenue pour "la première usine sur le continent où l'on ait appliqué d'une façon complète la transmission de la force par l'électricité". Le concepteur de cette usine, L. Castermans,  présente le cheminement du raisonnement qui l'a amené à abandonner le projet d'une distribution de la force motrice par courroies au départ d'un moteur unique et à lui préférer la transmission électrique, suivant le modèle de la Compagnie Internationale  d'Électricité (dirigée par H. Pieper, par ailleurs membre du syndicat d'armuriers unis pour créer la FN). Il résume de la manière suivante les avantages de la transmission électrique: la sécurité de fonctionnement est plus grande en raison de la simplicité des organes; la suppression des éléments qui antérieurement assuraient la transmission de la force motrice (courroies, arbres intermédiaires, etc.) limite les probabilités d'arrêt et assure une plus grande continuité de la production; la force motrice disponible est connue avec plus de certitude; le système assure le meilleur rendement moyen; il permet une extension des installations sans toucher à l'installation ancienne; il permet de débrayer facilement chaque arbre de transmission et de faire varier la vitesse de chacun des éléments séparément; les remises en marche ou montées en puissance se font en souplesse; enfin, le rôle intermédiaire des dynamos assure un fonctionnement optimal de la machine à vapeur  (Eric Geerkens, la rationalisation de l’industrie belge dans l’entre-deux guerres’ http://www2.academieroyale.be/academie/documents/2SERIE_TIII_VOL1A14507.pdf).
Je n’arrive pas à concilier cela avec l’existence de la transmission par courroies dans le grand hall de la FN que l’on retrouve sur tous les photos de la FN d’après guerre…
La commande est terminée en 1894. Le gouvernement commande des cartouches et la FN prend des accords avec la Deutsche Metalpatronenfabrik qui dépend également de Loewe.
La cartoucherie étant un nouveau métier, beaucoup d’actionnaires armuriers belges décrochent : seuls trois des actionnaires de 1889 restent. En 1896 Loewe rachète 50% des parts des actionnaires belges. Les sortants s’en mordent les doigts : les dividendes grimpent par trois dans les 15 années précédant la guerre. La FN est devenu un leader dans cette fabrication en grande série.

1914 : Galopin et la Manufacture d’Armes de Paris

En 1914  la guerre signifie une rupture. Les allemands transforment la FN en réparation de véhicules militaires, la direction refusant de collaborer avec les allemands. Mais l’histoire de la FN continue en France.
Au début de la guerre, l’armée française disposait de 2,9 millions de fusils Lebel : cinq mois plus tard, il en restait moins de 2,4 millions. Pire, les manufactures de l’Etat qui les fabriquaient avaient arrêté la production 10 ans auparavant ! Un certain Louis Renault fut convoqué par le ministre Millerand pour relancer les fabrications. Renault créa le groupement des constructeurs d’armes portatives pour répartir les fabrications mais constatait que ses industriels n’étaient pas équipés pour la fabrication des canons de fusils (forage, rayure, dressage). C’est là qu’il tombe sur l’homme providentiel, le belge Galopin, directeur de la FN exilé, qui propose de confier à chaque entreprise du groupement une ou plusieurs pièces dont elle organisait la production en grande série, "chaque usine n'avait de la sorte à étudier et à établir qu'un minimum d'outillage et n'avait à faire école que sur un nombre de points réduit".
Le 5 juillet 1915, avec d’autres ‘refugiés’ de la FN, il crée la Manufacture d’Armes de Paris (MAP). Le groupe de Galopin dirige la fabrication du groupement français, révise des pièces, surtout les canons des fusils,  pour lesquelles une précision très élevée est exigée (1/300 mm, précision jamais atteinte jusqu'alors en France, en dehors des ateliers publics) et assure le montage des pièces détachées fabriquées par les différentes usines. Galopin fabrique surtout des canons et des mitrailleuses mais aussi de nombreuses machines à fraiser à l’usage d’autres constructeurs. C’est le mode opératoire que Loewe avait appliqué à Herstal.
Galopin développe donc un système qui avait fait largement ses preuves à Herstal. Pour commencer il recrute des ouvriers armuriers dispersés par l’exode, y compris au Limbourg hollandais tout proche de Herstal. Il favorise même l’émigration de ses employés restés en Belgique, en territoire occupé. Cette émigration ouvrière clandestine reste un phénomène totalement méconnu. Il reçoit même le soutien  des syndicats qui lancent une vaste campagne de propagande clandestine et invoquent le devoir patriotique pour les inciter à quitter le pays. J. Verlinden et E. Schevenels de la CMB sont déportés pour cette raison  en 1915. Aujourd’hui on parlerait d’un réseau de trafiquants et de passeurs.
En 1918, Galopin avait livré 800.000 fusils au Gouvernement français, soit de 27 % de la production totale française pendant la guerre. Plus dans http://hachhachhh.blogspot.be/2016/05/la-fabrique-nationale-fn-en-france-en.html

L’entre deux guerres pour la FN : des bénefs octuplés

la FN en 1920
En 1921, la FN devient majoritaire dans le capital de la MAP et y fabrique des outillages pour honorer des commandes militaires. Entretemps, à Herstal, le 10 novembre 1918 – le jour avant l’armistice – 5700 actions dans les mains allemandes sont mis sous séquestre. Ils sont revendues  à des prix bradés, au profit de Gustave Joassart qui travaille pour  l’UFI, une filiale de la Société Générale. Celle-ci devient l’actionnaire principal. Galopin devient directeur général de la FN. Il sera appelé en 1923 au holding. En plus, des indemnités importantes sont accordées à la FN pour dommages de guerre. Les bénéfices sont octuplés de 1919 à 1926.
Les indemnités et les bénéfices permettent de rééquiper l’usine en améliorant encore le processus sur base des expériences avec la MAP. En 1939 la FN donne à nouveau du travail à 11.000 personnes.

Le Service du Travail Obligatoire durant la 2e guerre.

En 1940, une partie de la direction rejoint Londres. Les allemands mettent l’usine sous séquestre et en confient la gestion à la DWM (Deutsche Waffen Muenitione ; les mêmes qui avaient contrôlé l’usine de 1896 à 1918). La production reprend avec 12.000 travailleurs réquisitionnés par le Service du Travail Obligatoire. Nous sommes avec ce travail obligatoire évidemment dans une autre organisation de travail. La FN sera poursuivie pour collaboration jusqu’en 1948 par le Conseil de guerre. Cela n’empêchera pas la FN de rebondir.

Le FAL, fusil mythique, et le 7.62, munition de l’OTAN

la FN en 1964
La guerre 40-45 se transforme assez vite en ‘guerre froide’. Et là, la FN est la première à sauter sur le réarmement et la standardisation imposé par l’OTAN. La FN avait déjà développé un fusil automatique léger (FAL) en 1948. Les premiers prototypes utilisaient encore la cartouche kurz (" courte") allemande de calibre 7,92 x 33 mm. Les efforts de standardisation entrepris par l'OTAN imposèrent une modification, et le FAL fut rechambré pour pouvoir utiliser la cartouche désormais réglementaire de 7,62 x 51 mm. Et la cartoucherie de la FN fabrique aussi ces cartouches.
Sous cette forme, il connut un très grand succès, non seulement par les pays membres de l'OTAN, mais également dans le monde entier, et fut fabriqué sous licence par des pays aussi différents que la République d'Afrique du Sud, et le
le FAL tombe aussi parfois dans d'autres mains 
Mexique. Le FAL est appelé parfois le Kalachnikof du monde ‘libre’.
Le FAL est une arme robuste, produite selon des méthodes de fabrication d'une époque révolue. A Herstal le gros des machines datent des années 30, encore actionnées par des courroies d’un arbre de transmission qui traverse le grand hall, vestige des machines à vapeur. Mais la FN arrive à usiner les pièces avec des marges de tolérance faibles, et ce qui explique ses prix de revient concurrentiels, en faisant travailler des femmes sans formation technique sur des fraiseuses, aléseuses et tours. Les hommes qualifiés (tourneurs, fraiseurs etc.) faisaient le réglage et les femmes fabriquaient les pièces en série, payées à la pièce.
En 1966 la F.N. emploie 13.000 travailleurs, dont 3.900 “femmes-machines” qui travaillent dans des conditions dégueulasses (huile, bruit, manque d’hygiène, absence de vêtements de protection). L’ouvrier le moins qualifié qui entre à la F.N. est payé directement en classe 4 et peut régulièrement progresser; par contre, les femmes se répartissent dans les classes 1 à 3 et ne peuvent espérer monter plus haut puisqu’elles ne suivent pas les formations internes à la F.N. ! La grève de 1966 secouera ce modèle d’organisation Fordiste, mais il faudra encore deux décennies pour l’abandonner définitivement.

La grève de 1974 et la fin d’un modèle économique et social

Cette grève de 1974 se fait dans un contexte économique différent de celle de 66. La FN est déficitaire depuis 1972. Le nombre d’emplois en 1974 a légèrement baissé : 10089 emplois dont 41% de femmes. Mais l’élément-clef est peut être les nouvelles organisations de travail qui s’imposent après un voyage d’études de la direction à Volvo en Suède. Après la grève de 66 le patronat – et la direction de la FN en particulier – commence à se rendre compte que ce schéma de salaires aux pièces a fait son temps. Elle propose de remplacer le travail aux pièces par un salaire journalier, basé sur les performances des équipes (groupes à la FN). Elle décide la construction d’une nouvelle usine à Harzé qui travaillera sur un nouveau schéma. Mais ces nouvelles méthodes sont lents à mettre en place, et rencontrent beaucoup de résistances internes. Pour certains, Harzé n’est qu’un moyen pour libérer 4000 m2 à Herstal. Il est vrai que ça permet d’espacer un peu les machines à Herstal. Ce calcul de salaire journalier, établi sur base du groupe, brise les repères connus de ces femmes-machines. Ca vaudrait la peine d’approfondir l’analyse des accords de 1974 sous cet angle là.

Comme preuve ultime de ces résistances au changement devant ces nouvelles organisations de travail, aussi au sein des gestionnaires, au moment ou les difficultés financières s’accentuent en 1989, le site de Harzé, qui était alors le plus performant, sera sacrifié. Volvo va suivre la même politique, en arrêtant ses unités d'Uddevalla durant l'été 1993 et de Kalmar un an plus tard. Ces usines devaient révolutionner les relations de travail. Les ouvriers, groupes en équipes, faisaient toute l'automobile et n'étaient pas pressés par la chaîne. Ces expériences sont mises au pilori sous l'influence de la dure lutte concurrentielle.
Uddevalla est encore présenté par les syndicats belges comme un modèle, notamment par la Centrale des métallurgistes de Belgique (affiliée à la FGTB) lors de la journée d'études syndicales de Melreux en mai 1993. Achevée en 1989, cette usine a une capacité d'à peine 35.000 voitures par an. Durant sa courte existence, elle n'a jamais dépassé un taux d'utilisation de 65%. L'usine d'Uddevalla occupe à peine 820 personnes. Il n'y avait pas de quoi en faire un modèle pour l'ensemble de l'industrie automobile. Elle a produit quelque 80.000 véhicules
(14.000 voilures produites durant le premier semestre 1993).

Un épilogue dramatique de cette grève, en 1977, avec la démolition du centre de contrôle médical de la FN.

Au protocole proprement dit de la grève de 1966 est jointe une annexe fixant les modalités d’un organisme de contrôle médical qui devra assumer sa tâche au plus tard le 1er juillet 1967. Ceci répond au désir de la direction de la F.N. de contrôler plus strictement l’absentéisme féminin, accusé de grever particulièrement la charge salariale.
Combat du 1 septembre 1977 reprend en page 8 le récit du saccage de ce centre. Le centre de contrôle avait remis au travail à deux reprises Marie-Jeanne Bodson du groupe 90 de la cartoucherie. Elle souffrait d’obésité et d’hypertension. Elle ne se sent pas bien et le médecin d’entreprise la renvoie chez elle, mais la centre de contrôle conteste et la remet au travail. Le lendemain elle était morte. Sa maman qui travaillait au groupe 60 (polissage) se trouvait à la FN quand on vient lui annoncer le décès. Les ouvriers se rendent alors au centre médical où ils cassent les vitres et essayent de mettre le feu aux dossiers médicaux.
En fait, ce centre de contrôle était né avec le salaire hebdomadaire garanti, et avait été organisé à l’initiative de Cockerill, en service interentreprises. De nombreuses entreprises s’étaient affiliées et il y avait une antenne à Herstal. Mais l’annexe au protocole de 1966 avait renforcé ce contrôle.
Le centre de contrôle n’a jamais rouvert. Dans les locaux s’est installé le Centre Culturel de Herstal.


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