La 19ième balade santé de maison médicale
Médecine pour le Peuple MPLP de Herstal part à l’angle rue Sainte Walburge -
rue des Glacis et fait la moitié du boucle Thier à Liège du GR des terrils. Le GR
des terrils qui va de Moignelée à Blegny-Mine (139,3 km) est complété par 4
circuits dont le Tour du Thier-à-Liège
(8,5 km). Ce tour part du Bernalmont pour descendre dans la rue Jolivet, remonter
au Tribouillet, redescendre dans le fonds des Tawes et remonter sur la
Citadelle. Nous coupons cette poire en deux. Nous partons de la Citadelle et
nous descendons dans le fond des Tawes. Un dénivellé de 50 mètres à descendre
et remonter.
Nous découvrirons un paysage trois étoiles au Michelin menacé par un
projet de liaison autoroutière. Le projet bat de l’aile suite à l’impécuniosité
du ministre Prévôt. Mais l'hydre n’est pas morte. Le journaliste Dominique
Nahoé fait très perspicacement le lien avec « l'ultime folie urbanistique du plan de 1968 auquel le libéral Jean
Lejeune a laissé son nom. Une sorte de Janus liégeois que cet échevin : recto,
l'éminent historien de la principauté, verso, un "aménageur"
d'autoroutes urbaines, avec de nombreux appuis socialistes. Dans la foulée du
saccage programmé de la place Saint-Lambert, ces élus d'un autre temps
s'apprêtaient à poser la cerise de ciment sur le gâteau de béton : l'autoroute
de la corniche. Elle aurait dynamité les versants nord et est de la colline de
la citadelle, depuis l'autoroute d'Anvers, à Vottem, à travers les jardins
maraîchers puis les coteaux de Vivegnis, jusqu'à la prison Saint-Léonard qui
fut aussi démolie pour cette raison. L'hydre ne serait pas morte. La
concurrence entre hôpitaux l’a ravivé. Le "Centre hospitalier
chrétien" (CHC) bâtit sa clinique du MontLégia dans la descente de
l'E40-E25 à Burenville. La Région finance en sus 75 pc du raccordement
autoroutier. Alors l'Intercommunale de la Citadelle voit rouge. Des subventions
de mobilité sont disponibles pour la Citadelle. Et l'administration d'exhumer
l'autoroute de la corniche, réduite à deux bandes de circulation – mais une
percée reste une percée – et se terminant en parkings à l'arrière de l'hôpital,
au Pré Fabry, sur les coteaux de Vivegnis. Cul-de-sac stupide, imposant de
poursuivre un jour jusqu'à la Meuse ? » (La Libre Belgique 28 nov.)
Plus dans http://hachhachhh.blogspot.be/2015/08/les-coteaux-de-liege-ses-trois-etoiles.html.
Le parc de 1905 d’Albert Mahiels
Je vous
montrerai d’abord l’accès à une des vues les plus époustouflantes de Liège. A l’intersection
du Boulevard du 12ième le Ligne et la Montagne Sainte Walburge un
petit sentier mène aux Favechamps, un coin de «
résistance rurale » en pleine zone urbaine, situé sur la colline escarpée entre
la Montagne Sainte-Walburge et la rue Pierreuse. Sur cette gravure de Remacle
Le Loup (fin XVIIIème siècle), on aperçoit les jardins et vergers du collège
des jésuites anglais, établis sur les terrains de Favechamps depuis le début du
XVIIème :
En face un parc
centenaire. La Citadelle est déclassée militairement en 1891. En 1894 le
Conseil communal propose la transformation en parc public. En 1904 l’Etat cède
une emprise de 15 hectares à la Ville, qui devra les convertir en un parc
public et ménager des voiries d’accès aux casernes. Le parc de la Citadelle est
dans les cinq sites examinés pour l’Exposition de 1905, à côté des plaines de
Droixhe et des Vennes, les plateaux de Cointe et de Belleflamme. En 1906 la
ville achète le Bois Fabry (la ville achètera ferme Fabry beaucoup plus tard,
en 1980).
Les arbres de
ce parc ont donc plus d’un siècle. Les plans du parc sont l’œuvre d’Albert
Mahiels, ingénieur en chef des travaux de la Ville, continuateur de l’œuvre de
Blonden. En 1908, le boulevard circulaire était terminé et le domaine offrant une
vue panoramique sur la ville devenait un lieu de promenade apprécié des
Liégeois. Le boulevard est établi sur l'ancien chemin couvert. Un siècle plus tard, les Coteaux obtiennent 3 étoiles au Michelin : un
juste retour des choses.
La construction
de l’hôpital a laissé des beaux restes de ce parc centenaire. Mais avant ce
parc public, il y avait sous l’ancien régime le magnifique jardin dit du commandant
Le jardin du commandant
En 1838 le Docteur Jean-Pierre-Paul BOVY
décrit dans ses ‘Promenades Historiques dans le pays de Liège’, comment une plantation d'ormes majestueux
couronnait les remparts en deça des parapets et formait ainsi une promenade
délicieuse. Extrait : « Près de
l’entrée du fort commençait une épaisse allée de marronniers d'Inde, conduisant
par une pente douce à la maison du général. Du milieu de l'allée nord-est de la
parade partait un chemin en ligne droite bordé des deux côtés par une haie
d'aubépines, formant la clôture des nombreux jardins d'officiers; on nommait ce
chemin la ruelle des Morts, parce qu'il aboutissait au cimetière, au centre
duquel était le magasin à poudre.
Entre la grande caserne et les remparts tournés
vers la ville était un espace de la contenance d'environ deux tiers d'hectare.
C'était la petite parade bordée d'une ligne ovalaire de peupliers d'Italie.
Cette jolie place était embellie par l'éclat des fleurs, aux couleurs les plus
riches et les plus variées. C'était de ce belvédère que l'on pouvait le mieux
embrasser l'ensemble du superbe tableau que l'on avait sous les yeux, et en
saisir les détails si vifs et si animés ».
Et le garnison
laissait en profiter les citadins : « A l’occasion des grands exercices le pont-levis de la porte d'entrée
étant baissé, une partie de la population de Liège et des environs envahissait
la citadelle, pour se répandre dans les promenades et sur les remparts. Ce qui
l'attirait particulièrement, c'était la jouissance du beau et magnifique jardin
dit du commandant, ouvert au public pendant six semaines. Le jardin du
commandant passait dans ce temps-là pour être un des plus beaux de l'Europe.
Commencé sous Jean-Théodore, c'était à Velbruck qu'il devait sa richesse et ses
principaux embellissements. Ce prince, ami des arts et des sciences, n'avait
rien négligé pour se procurer les graines les plus rares des quatre parties du
monde. Il avait envoyé un nommé Mathieu Humblet en Hollande pour y acquérir la
connaissance de l'éducation des plantes exotiques. Lui-même cultivait le
caféyer dans ses serres de Seraing. Son plaisir était d'en faire servir le
produit lors de ses grands repas de cour. Ce qu'on admirait le plus dans ce
jardin, c'était un parterre orné des plus belles fleurs. L'ensemble de ses
contours dessinait avec la plus scrupuleuse exactitude les armes de Velbruck.
Le jet d'eau était aussi remarquable par la hauteur de sa gerbe.
Ensuite il y avait la fête de St-Henri, patron
de la citadelle, qui ramenait chaque année des amusements attendus avec
impatience, avec la procession de la
St-Henri circulant à travers les allées de verdure, escortée par un régiment de
vieux soldats, drapeaux déployés. On courait à la danse. Là, les rangs et les
grades se confondaient. J'ai vu le général, comte de Berlaimont, conduire le
cramion et répéter avec les autres le joyeux refrain de: Vive ly fiesse, ly
joleie fiesse, vive ly flesse dy Sint-Hinry!
Ensuite il y avait les les courses en
traîneaux, que nos princes-évêques, allemands d'origine, aimaient; Il n'était
pas un seigneur de la cour qui n'eût son traîneau; les tréfonciers, les abbés,
tous les dignitaires de l'État et de l'Église, avaient les leurs; il en
résultait le plus singulier assemblage de costumes, qui, vu à la vive clarté de
la résine enflammée, présentait un aspect féérique. La citadelle avait donc de
fréquents sujets de distraction en hiver ».
Comme on le voit,
l’esprit militaire était loin. C’est d’ailleurs une des raisons qui expliquent
que l’ancien régime est si facilement tombé. Comme ‘dégât ‘colatéral’ de cette heureuse
révolution liégeoise (Binamêye revolucion) le magnifique jardin du commandant a disparu. Le 18 août 1789, l'armurier Gosuin à la tête de ses ouvriers et une
troupe dirigée par son ami Jean-Pierre Ransonnet
prennent possession de la Citadelle. Notre brave docteur Bovy qui ne portait
pas cette révolution dans son cœur le décrit ainsi : « Vers
deux heures de l'après-dînée, une multitude d'hommes de la lie du peuple
conduits par deux furies se rua dans les places et s'empara des casernes. Les
soldats essuyèrent les plus cruels traitements. Tout est confusion à Liège. La
citadelle ouverte au premier venu est bientôt envahie par la populace, munie de
bâches, de couperets, out d'autres instruments tranchants.
Le beau jardin du commandant tombe d'abord sous
ses coups. Les tulipiers, les catalpas, les cèdres qu'avait plantes Velbruck,
sont convertis en fagots: les plantes les plus rares, les serres les plus
riches sont détruites pour le seul plaisir de détruire ».
Nous avions donc ici
sous l’ancien régime beau jardin
du commandant, et après la démilitarisation de la
citadelle les jardins dessinés par Albert Mahiels.
Les Coteaux ont suscité des convoitises dès le déclassement militaire de la Citadelle en fin du 19° siècle !
la citadelle vers 1964 |
Ce projet
s’inscrivait dans un projet plus vaste de « boulevard
de circonvallation » partant de Cointe, où ce boulevard a connu un début de
réalisation dans la cadre de l’expo de 1905, avec le futur boulevard Gustave
Kleyer.
Pendant la Grande Guerre, la Citadelle
retrouve une activité militaire toute relative.
Entre les deux guerres le site reste un lieu
de promenade. En 1940, la citadelle sert de caserne pour les soldats allemands,
de centre d'entrainement pour les gardes wallonnes et de prison pour les
patriotes. En 1945, les troupes américaines occupent la citadelle. Pendant
quelques mois la citadelle est géré par la Résistance. En 1947, l'armée belge
reprend possession du lieu. Dans ce cadre-là
l'armée belge lance l'idée d'une liaison routière à travers le quartier
Sainte-Walburge vers la Citadelle. Je suppose que ces projets sont abandonnés
suite à la guerre froide et le déploiement de l’armée belge en Allemagne.
L'enclos des Fusillés
Nous commençons donc notre
balade dans ce parc centenaire. Près du bastion des Fusillés un copalme
(Liquidambar styraciflua), le seul arbre du parc repris sur la liste des Arbres
remarquables (on verra encore un châtaignier remarquable dans la ferme Fabry à
la fin de notre balade).
Un moment de recueillement à l’Enclos national
des fusillés… Cet enclos est le point de départ d’un «Parcours Citoyen sur les traces de la Résistance ».
L'enclos des Fusillés se
situe à l'intérieur du bastion 2. En 1946, le fossé a été comblé afin de
permettre l'accès à l'enclos des Fusillés sans passer par la caserne. Cette
entrée, appelée le pont, a été inaugurée le 12 octobre 1947. Le cimetière de
l'enclos des Fusillés compte plus de quatre cents tombes. 197 personnes ont été exécutées à la
citadelle. À l'origine, le cimetière comptait 418 croix, sans tenir compte de
celle de l'abbé Voncken, l'aumonier de la citadelle qui accompagnait les condamnés
et qui a tenu à reposer auprès d'eux. Seules 98 personnes restent inhumées. Les
autres corps ont été rendus à leur famille. On y recense 10 nationalités : 377
Belges, 10 Luxembourgeois, 1 Espagnol, 6 Français, 1 Hollandais, 1 Italien, 10
Polonais, 10 Russes, 1 Serbe et 1 Américain.
Sous un de ces croix, Martin Gyselaer, fusillé
à la Citadelle le 22 mai 1942 pour avoir, « par cupidité, reproduit dans son imprimerie, au cours de longs mois,
des tracts bolchevistes à des milliers d’exemplaires » (le faux Soir des 23-25 mai 1942). Feu mon ami Jean
Derkenne, un des responsables de la presse clandestine, témoigne : « Vers février 1942, les services du
Parti furent informés qu’un certain danger menaçait notre camarade imprimeur
Gyselaer. L’impression des journaux fut arrêtée. A l’occasion du 1 mai 1942, le
Parti demanda un effort supplémentaire. Il fut décidé de faire appel au
camarade Gyselaer étant donné qu’il ne s’était rien passé en février et mars.
Gyselaer tira 40.000 exemplaires du Drapeau Rouge, 20.000 tracts ‘appel 1 mai’,
6.000 tracts en allemand s’adressant aux soldats allemands, 125.000 papillons
avec faucille et marteau. Le 28 avril 1942 l’héroïque camarade Gyselaer et son
épouse furent arrêtés, livrés par un indicateur du gestapiste Lempereur.
Voici le récit de son arrestation.
Lorsque les soldats allemands sortirent le camarade Gyselaer de sa maison, le
visage de notre ami était ensanglanté et méconnaissable. Sa compagne fut
également arrêtée ; elle fut déportée et ne revint jamais. Gyselaer fut
fusillé le 22 mai 1942 à la Citadelle. Il emporta dans sa tombe tout ce qu’il
connaissait sur l’organisation de la presse du Parti » (Chroniques de la
Résistance du FI Mai 1975 p26).
La pelouse d'honneur avec
l'endroit des poteaux d'exécution, un enclos muré, dit place d'arme, avec le
souterrain par où arrivaient les condamnés en provenance du bloc 24 et un
deuxième enclos muré accessible du premier par un escalier et qui a servi de
lieu d'exécutions et de fosse commune.
Dans la nuit du 6 au 7 septembre, les
Allemands abandonnent la citadelle non sans emmener des jeunes prisonniers
qu'ils exécutent au pont-barrage de Monsin. Le 7 septembre, les prisonniers se
libèrent eux-mêmes. En octobre 1944, le Front de l'Indépendance remet la
citadelle à la 3e division blindée de l'armée américaine.
Juste à côté,
le grand puits de Païemporte
est un ancien puits d'extraction du charbon.
Depuis 1650 le puits est inclus dans la citadelle, où il sert à l'alimentation
en eau. Lors de la construction de l'Hôpital l'accès au puits fut muré pour
éviter les accidents. Les spéléologues du groupe Abyss y ont installe un
échafaudage permettant de descendre dans le puits. Mais l'air est surchargé en
CO2.
La très ancienne rue Bairoua
Nous descendons la très ancienne rue Bairoua (escaliers).
Celle-ci paraît se terminer en cul-de-sac. En fait, elle se prolonge par un
chemin asphalté. Sur une carte de 1879 le fond des Tawes s’appelle rue du fond
de Rouwa et la rue Bairoua la rue du bai Rouwa.
En 1995
la ville de Liège sollicite le ministre wallon du Patrimoine, Robert
Collignon d’étendre le classement de la ferme Fabry à l'ensemble du vallon du Bairoua, zone
champêtre située entre la Citadelle et le Fond des Tawes. Ce vallon est
toujours dans le plan de secteur destiné à une liaison autouroutière. Ce
dossier vient de refaire surface vingt ans plus tard, à la demande de l’hôpital
de la Citadelle, qui veut une liaison à l’autoroute pour concurrencer le CHC
qui est en construction littéralement sur le ring.
A Liège un fond est une
vallée assez courte. Ce qui n’empêche pas des coulées de boues dévastatrices
lors d’un orage violent local.
Nous descendons la rue Fond
des Tawes sur une centaine de mètres puis, avant une rangée de logements sociaux
nous montons sur la gauche vers les Coteaux et le bois Fabry. Il ‘suffit’ de suivre les marques blanches
et rouges.
Les Coteaux sont classés ‘Site de Grand Intérêt Biologique’ (SGIB), 40 hectares quasi continus de bois, de
prairies, de vergers, de jardins, d'anciennes terrasses et murailles, de
friches et de potagers. Le site recèle aussi de nombreuses richesses
archéologiques, historiques, architecturales et scientifiques, avec 60
monuments et cinq sites classés. Ce site n’est pas seulement l’apanage de
quelques mordus de la nature : le pré de l’ancienne ferme Fabry et le
verger récemment planté accueillent de nombreux piques-niques et barbecues
organisés ou improvisés. On y trouve notamment un autre arbre remarquable : un majestueux chataigner.
Le bois Fabry tire son nom
de la famille Fabry dont Jacques-Joseph Fabry fut bourgmestre de Liège en 1770,
1783, et bourgmestre révolutionnaire en 1789 et 1790. Une troupe scout a placé une pancarte devenue presque
illisible à la débouchée su sentier sur le glacis. Sa dépouille repose
aujourd’hui au cimetière de Robermont. Dans les chroniques nous lisons :
« Le 3 décembre 1792 eut lieu la
réinstallation du Conseil municipal proscrit par les tyrans, et rétabli
provisoirement par les vengeurs des droits des peuples. Il adopta la
proposition faite au nom de la société populaire de considérer comme abolies
les charges aristocratiques, dispendieuses
et inutiles de bourgmestres, et il se donna un président et un
secrétaire qui furent Fabry et Bassenge ».
A l'entrée du chemin menant à la ferme une laiterie servait
du lait aux les promeneurs du parc. La laiterie a servi de bâtiment
administratif du camping communal situé à l'emplacement de l'actuel terrain de
football jusqu'en 1958. En 1978, la ferme est vendue par le charbonnage de
Batterie à un promoteur immobilier qui abandonne un peu plus tard ses projets
de construction en zone verte. Liège rachète les terrains en 1980 pour en faire
un espace vert ouvert au public.
Un site menacé
Le journaliste Philippe Bodeux remarque à
juste titre que l’on a sorti de son placard le tracé autoroutier inscrit au
plan de secteur dans les années 70. L'échevin de la Mobilité Michel Firket aussi:
«estime que c'est un projet d'un autre
âge qui amène des voitures en plus grand nombre à la Citadelle. De plus, cela
gâche un site préservé». Sur ces menaces voir mon blog http://hachhachhh.blogspot.be/2015/08/les-coteaux-de-liege-ses-trois-etoiles.html
La marche apaise.
Comme c’est une balade santé, voici quelques
mots en guise de conclusion sur les bienfaits de la marche. La marche recèle
une énergie bénéfique. Cette façon de poser régulièrement un pied devant
l’autre tout en ramant au même rythme avec ses bras, la fréquence accrue de la
respiration, la légère stimulation du pouls, les activités oculaires et
auriculaires indispensables pour déterminer sa direction et préserver son
équilibre, la sensation de l’air qui vous frôle l’épiderme : autant de
phénomènes qui, d’une manière tout à fait irrésistible, rameutent et rattachent
le corps à l’esprit, et font que l’âme, si étiolée et estropiée qu’elle soit,
prend de l’ampleur et grandit. (Patrick Süskind)
Biblio
"Topo-guide GR 412 Est du Sentier de
grande randonnée. Sentiers des Terrils." Namurois - Hesbaye - Bassin
Liégeois. Moignelée - Blegny Mine 139,3 km complété par quatre circuits et une
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géographique national. Tél. Fax. 070.223.023.
Historique citadelle http://users.skynet.be/jacques.dujardin/
« Histoire de l'enceinte et de la citadelle sur la rive gauche de la
Meuse à Liège», Jules Loxhay, éditions du CLHAM, rue St-Laurent, 77, 4000
Liège, 208 pages,
Promenades Historiques
dans le pays de Liège par le Docteur Jean-Pierre-Paul BOVY
DEUXIEME PROMENADE. LA
MONTAGNE DE SAINTE-WALBURGE ET LA CITADELLE. http://www.chokier.com/FILES/FORTIFICATION/Citadelle2-Bovy.html
Les Coteaux de Liège :
ses trois étoiles au Michelin menacées par un projet de liaison autoroutière?
http://hachhachhh.blogspot.be/2015/08/les-coteaux-de-liege-ses-trois-etoiles.html
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