Lors des Journées du Patrimoine, le 13 et 14 septembre, on peut faire
une balade avec notre Maison Médicale de Herstal. Voir pour cela mon blog http://hachhachhh.blogspot.be/2014/02/journees-du-patrimoine-13-et-14.html
pour la description de la balade et http://hachhachhh.blogspot.be/2014/02/la-bataille-de-rhees-du-5-aout-1914.html
pour un aperçu de la bataille de Rhées.
Les mêmes jours, le sam.
et dim. à 14h et 15h le Musée herstalien organise un circuit guidé (1h30).
«sur les traces des soldats
de la bataille de Rhées ». Place Licourt 25, Herstal 04 240 65 15 /
museecommunal.herstal@teledisnet.be
Et il y a moyen de
visiter le Fort de Pontisse, le premier fort à essuyer les tirs de l’obusier «
Grosse Bertha ». On peut se rendre compte des dégâts qu’un obus de 420 mm peut
faire sur du beton non armé utilisé par Brialmont en 1886. Sam. et dim. de 10h
à 12h et de 13h à 18h / Visites guidées : sam. et dim. à 10h, 11h, 13h,
14h, 15h, 16h et 17h (1h). Rue de la Ceinture, Pontisse 0498 16 48 34 /
fort@mfconcept.be / www.fortdepontisse.net
Il y a aussi quelques
autres activités intéressantes. Même si je dois avertir : c’est souvent
des monuments que l’on passe tous les jours sans encore les remarquer. Mais le
contenu est parfois intéressant.
Un chevalier teutonique de Robermont au
musée de la Pierre de Sprimont
On peut aussi aller voir
à Sprimont un chevalier teutonique au musée de la Pierre. Au départ ce monument
était à Robermont. Dès l’occupation de Liège, les Allemands exigeront et
obtiendront de la Ville de Liège un enclos pour inhumer leurs soldats. En 1916 fut
érigée sur une parcelle de Robermont une colonne surmontée d’un chevalier en
armure. En décembre 1918, cette statue de petit granit « qui froissait le sentiment public » fut reléguée dans les réserves
du cimetière avant d’être transférée au musée de la Pierre où vous pourrez la
découvrir.
Ouverture : sam.
de 14h à 17h et dim. de 10h à 12h et de 13h à 18h / Visites guidées : sam.
à 14h et dim. à 11h, 14h et 16h (20 min.).
Ca vaut la peine aussi de visiter le mémorial
élevé aux victimes alliés de la guerre 1914-1918 à Robermont. Au centre d'un grand arc de cercle
s'élève une stèle de 17 mètres de haut. De chaque côté, des bas-reliefs
sculptés évoquent l'invasion de la Belgique finale. L'ensemble conçu par
l'architecte Rogister a été inauguré par le roi Albert Ier le 24 octobre 1926.
Les statues sont l'oeuvre du sculpteur Oscar Berchmans. Face à cela le champ
d'honneur regroupant plusieurs monuments des pays concernés par les deux
guerres. À noter également ceux qui rappellent les victimes juives du camp
d'extermination de Dachau. Un monument évoque aussi la mémoire de cinq
fonctionnaires du cimetière. A côté, très discret, un enclos allemand. Au départ,
le stèle était orné d’un chevalier teutonique. En décembre 1918, cette statue
fut reléguée dans les réserves du cimetière avant d’être transférée au musée de
la Pierre.
Deux d'entre eux ont été tués sur le champ de
bataille, l'un est mort en captivité et les deux autres ont été assassinés par
les Allemands le 22 août 1914. Sous prétexte d'une embuscade qui leur aurait
été tendue, les Allemands ont tué sur place deux fossoyeurs. C'est aussi à
Robermont que se trouve la sépulture de Jules Hentjens, le capitaine du remorqueur
Atlas V qui, en 1917, força les barrages allemands pour faire passer des
volontaires en Hollande.
Et puis c’est l’occasion d’aller saluer le
dirigeant révolutionnaire Célestin Demblon qui était opposé à la participation
du POB au gouvernement de guerre : "Celui qui a faim, n’a nulle
part une patrie, les pauvres n’ont pas de patrie, ils n’ont rien à perdre dans
cette guerre parce qu’ils n’ont rien."
Il écrit en
1915 La Guerre à Liège (Paris,
Librairie anglo-française).
En 1918 il n'est
pas resté insensible au grand espoir que la création de l'Union soviétique a
fait naître: «Je suis pour la révolution russe, qui
constitue une forteresse pour la classe ouvrière du monde entier. Sans cette
forteresse, sans cette révolution, la bourgeoisie n’aurait pas fait de
concessions concernant la sécurité sociale au POB. Une sécurité sociale que la
bourgeoisie jette à la tête des travailleurs par peur panique du bolchevisme
dans notre pays, comme on jette un os à un chien dangereux.»
Le 13 Juillet 1922 il se fait attaquer durement pour son pacifisme à la
Chambre des représentants, y compris par la gauche socialiste.
Et puis il y a encore à Robermont deux
souvenirs d’une autre guerre, celle de 1870, qui a elle aussi menée à une
révolution, celle de la Commune de Paris.
En février 1999 un monument élevé en 1872 à Robertmont par la colonie allemande de Liège a été vandalisé. Il représentait un aigle perché au
sommet d'une colonne frappée d'un médaillon, la tête tournée vers l'est.
L'aigle a été arraché à son perchoir et emmené par les voleurs... En 1870,
trois soldats de l'armée allemande blessés lors du siège de Sedan avaient été
fait prisonniers et soignés à l'hôpital militaire de Liège. Ils n'avaient pas
survécu à leurs blessures. A cette époque, la colonie allemande de Liège était
forte de quatre à cinq mille résidents, estime Lambert Grailet, qui consacra en
1986 une notice historique au site de Robertmont et notamment au monument à
l'aigle. Les Allemands de Liège se cotisèrent pour édifier le monument à
l'aigle tournant la tête vers le «Vaterland». Néanmoins, la sympathie pour la
France vaincue était grande en dépit de la neutralité de la Belgique dans le
premier des trois grands conflits franco-allemands. On discuta d'abord beaucoup
de la pose de quatre petits canons au pied de la colonne (une symbolique jugée
agressive envers la France, d'autant qu'on soupçonnait ces canons d'être du
butin de guerre). La colonie française de Liège lança alors à son tour une
souscription et édifia une stèle à la mémoire des Français décédés également à
Liège durant la guerre. La querelle s'apaisa alors.
Des prisonniers russes sur la ligne ferroviaire
Gouvy-Saint-Vith
A Gouvy / Limerlé, un parcours (± 60 km) fera
découvrir les monuments aux morts dont face à l’église, le monument dédié aux
victimes des deux guerres, y compris 17 prisonniers russes qui ont construit
l’ancienne ligne ferroviaire Gouvy-Saint-Vith durant la 1re GM. Vous
verrez l’emplacement de leur camp de prisonniers à Beho. Le Syndicat d’Initiative des Deux Ourthes asbl
a développé un « Circuit de la mémoire » de 60 km (voiture ou moto), avec des
panneaux didactiques. Itinéraire à retirer sur place, sam.
et dim. de 9h à 17h. Rue de la Gare 31, Limerlé 080 51 01 80 / s.i@gouvy.eu /
www.gouvy.eu SI Gouvy. Un professeur d’histoire de l’Athénée Royal de Vielsalm a reconstitué avec
certains de ses élèves l’histoire de ces hommes.
A Waimes un petit camp de prisonniers
russes
A Waimes / Robertville vous verrez
l’emplacement du petit camp de prisonniers russes arrivés en mars 1943 au nord
de Bosfagne (Sourbrodt).
Visites guidées : sam. et dim. à 10h30,
14h et 16h (1h15) / Animation : expo Les Cantons de l’Est dans la
tourmente de la Seconde Guerre mondiale (sur le parking de Bosfagne).
Une croix orthodoxe, la Croix des Russes, en est
le seul vestige. Au nord-est du
pont de Bosfagne sur la Rur, elle fut érigée en 1963.
Au cours de la première guerre mondiale, le camp avait été un centre d'instruction par lequel passaient les recrues avant leur envoi au front. En
mai 1940 le camp fut remis en activité par la Wehrmacht. 250 civils trouvèrent un emploi. On y comptait parfois jusqu'à 2000 hommes à
l'instruction. De nombreux prisonniers
d'abord polonais, serbes puis russes furent hébergés au camp et employés comme
casseurs de pierres. Dès mars 1943, les hommes valides des environs étant
enrôlés dans la Wehrmacht, des prisonniers russes supplémentaires arrivèrent et
furent parqués dans le petit camp de Bosfagne .
Ils furent occupés tant aux
travaux forestiers qu'à ceux de la ferme, remplaçant les hommes de la région
qui avaient été enrôlés par la Wehrmacht. Le 9 août 1944, alors qu'un
contingent de recrues était rassemblé en dehors des bâtiments, l'aviation US
bombarda le Camp. Venant de l'Est, après
avoir effectué un crochet, les bombardiers lâchèrent leurs bombes. Trop tôt toutefois, si bien qu'une partie des
installations, celle des permanents, échappa à la destruction. Il y eut cependant 200 tués (allemands et
prisonniers russes) enterrés d'abord dans une fosse commune à Nidrum. 70% des bâtiments devinrent inutilisables,
sur 145 blocs, 30 furent démolis et 80 autres endommagés. Ce bombardement préparait la libération du
Camp et le 12 septembre 44, les troupes US de la 9 Div Inf occupèrent le Camp
d'Elsenborn. Avant de quitter les lieux,
les Allemands incendièrent ce qui restait des installations.
Le Camp fut occupé par
l’armée américaine qui le baptisa BUZZ BOMBY ALLEY suite aux passages fréquents
de V1.
Le monument Chaltin, un des rares témoins de l’implication du Congo dans la Grande Guerre
A Erpent (Namur) le Cercle Royal des Anciens
Officiers des Campagnes d'Afrique, et l'Union Royale des Fraternelles Coloniale
nous fait découvrir le monument Chaltin, une œuvre du sculpteur Elström. Mais
ce n’est pas les qualités artistiques du monument qui sont importants. Ce
monument est un des rares témoins de l’implication du Congo dans la Grande
Guerre, au moins en Belgique. Contrairement aux français, le gouvernement belge
a jugé plus sage de ne pas confronter ses indigènes au front européen. Ce qui
ne l’a pas empêché de mener la campagne de Tabora contre les colonies
allemandes. Il y a eu plus de morts dans cette campagne que pendant les 4
années derrière l’Yser. Lesfrançais par contre ont
utilisé massivement des troupes noires. Des tirailleurs Sénégalais ont
d’ailleurs sauvé Dixmude en octobre 1914. Voir mon blog (en grande partie en néerlandais)
http://huberthedebouw.blogspot.be/2014/06/de-koloniale-troepen-in-de-slag-om.html
Il y a donc peu de congolais qui se sont
battus en Belgique. En 1914, le colonel Chaltin couvrit la retraite de l’armée
belge écrasée dans ses forts à la tête du Corps des volontaires congolais
comptant 250 coloniaux et quatre Congolais. On pourra y découvrir les positions
successives occupées par cette troupe sur le champ de bataille de Namur.
Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h /
Visites guidées : sam. et dim. à 10h30, 11h30, 13h30, 14h30, 15h30 et
16h30 / Circuit libre (voiture) : itinéraire sur http://rol-
leke.wordpress.com/monument-chaltin. Avenue des Acacias (parking de l’école),
Erpent 081 30 50 11 ou 0472 89 32 91
Amé Fiévez, seul Wallon parmi les martyrs
de la cause flamande
Au cimetière de
Calonne, Antoing met à l’honneur Amé Fiévez, mort le 26 mars 1917 sur l’Yser. Amé
Fiévez, seul Wallon reposant parmi des soldats de 14-18 martyrs de la cause
flamande, a été longtemps "oublié" au pied de la tour de l'Yser. Les
nationalistes flamands ont créé un mythe
sur les frères Van Raemdonck, tous deux sergents lors de la Première Guerre
mondiale. Ils étaient devenus le symbole des soldats flamands qu’on envoyait à
la mort dans une langue qu’ils ne comprenaient pas. Une histoire fausse. Les
deux frères n’étaient pas ensemble. Leurs corps se trouvaient à plusieurs
mètres de distance. Mais il y avait bien un corps sur Frans Van Raemdonck, celui
du caporal wallon Amé Fievez qui a même été enterré dans le même cerceuil.
C’est Luc de Ryck,
bourgemestre de Temse, d’où venaient les Van Raemdonck, qui avait détruit ce
mythe dans un livre. Il a remis solennellement un exemplaire à la famille
d’Aimé Fiévez. Germaine Pattyn - Fiévez: “On ne doit pas faire de distinction
entre Flamands et Wallons. Nous sommes tous humains, nous sommes tous belges”.
Fiévez a eu droit à son
premier hommage solennel en 2012 au Pèlerinage de l'Yser. Un monument avait été
érigé à Dixmude dans les années 30. Restauré au début des années 1950, celui-ci
se trouvait il y a peu dans un état pitoyable. Il a été restauré une nouvelle
fois et ré-inauguré en 2013 à Ypres, en présence du bourgmestre de la ville
d'origine du caporal wallon, Antoing. Steven Maes du musée de la Tour de l'Yser:
"Le monument reste important,
surtout en période de querelles communautaires, pour démontrer que durant la
Première Guerre mondiale, les Flamands et les Wallons combattaient ensemble".
Comme le dit très bien Paul De Belder du comité de pélérinage de l’Yser: “Une
guerre ne connait que des perdants. Sous cet angle la différence entre flamands
et wallons est négligeable” (Knack 10/8/2012).
Consacré « Territoire
de mémoire » en 2012, le Parlement wallon s’est également associé à l’hommage
au soldat wallon A.-J. Fievez. La visite sera accompagnée par des personnages
historiques et des membres du personnel du Parlement wallon. Saint-Gilles,
siège du Parlement wallon ; sam. et
dim. de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30 / Visites guidées : sam. de 11h à
16h et dim. de 10h à 16h.
Une expo postposée « Liège 1914-1927, mort et
résurrection d’un bassin industriel »
Les JdP annoncent une expo
« Liège 1914-1927, mort et résurrection d’un bassin industriel » au palais des princes-évêques de Liège, montée par le CHST de notre ami Robert
Halleux. Cette exposition est postposée.
Elle se veut dans les
commémorations de 1914 une réflexion sur la destinée du bassin industriel
liégeois. Lors de la guerre de 1914, comme les patrons avaient refusé de
travailler pour l’occupant, les usines furent méthodiquement démantelées.
L’équipement lourd (hauts-fourneaux) fut ferraillé, les machines-outils les
plus modernes transportées en Allemagne. Il y eut chez les travailleurs le
chômage et la famine. L’Allemagne réduisait à néant un concurrent industriel. Le
rééquipement des usines commença dès l’armistice. Ce que les Boches n’ont pas
réussi, la Région Wallonne le fait : en privatisant en 1997 sa sidérurgie,
elle déroule le tapis rouge pour Mittal qui, après dix ans de lutte, ferme la
sidérurgie à chaud en 2014.
Report de l’inauguration d’un monument aux immigrés espagnols
Place saint-Léonard, où en sont les travaux de
construction d’un monument aux immigrés espagnols ayant fui la dictature
franquiste? La Ville a approuvé en 2013 le
budget. Les Journées du Patrimoine annoncent des visites guidées et une expo
No Pasaràn, hôtel Somzée, Féronstrée, des Territoires de la Mémoire asbl) et
une animation autour de la figure de F. G. Lorca au CPCR - Centre polyculturel
Résistances, Jonruelle, Terre d’accueil. Mais il y a eu des problèmes de délais
et l’inauguration a été fixe pour le 3 octobre.
Sur cette place, réhabilitée en 2001, est déjà
érigée une stèle en mémoire des prisonniers politiques de la guerre 40-45.
Voir mon blog http://hachhachhh.blogspot.be/2014/03/au-pied-des-coteaux-un-texte-de-lorca.html
Juprelle / Lantin- Fort de Lantin - ARTISANAT DES TRANCHEES (la collection de douilles de Robert Halleux)
Amay propose une découverte des
Maisons du Fonds du roi Albert
Juprelle / Lantin- Fort de Lantin - ARTISANAT DES TRANCHEES (la collection de douilles de Robert Halleux)
Construit en 1888, le
fort de Lantin constitue un témoin unique de l’architecture militaire de la fin
du 19e s. Son infrastructure est en effet parfaitement conservée et, grâce à
des travaux de rénovation, le massif central est le seul reconstitué comme à
son origine. Un parcours-spectacle avec audioguides quadrilingues permet aux
visiteurs de se rendre compte de la vie de la garnison au moment des combats
d’août 14. Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 12h30 à 18h.
Rue de Villers 1,
Lantin 04 263 34 48 / lesamisdufortdelantin@edpnet.be / www.fortdelantin.be.
On connaît souvent mal
tout un art développé durant les quatre années de la guerre 14-18 par les
soldats au front. Robert Halleux a offert sa collection de douilles de 14-18 au
Fort de Lantin. A cette occasion le CHST a édité une brochure ARTISANAT DES TRANCHEES
; Coordonné par Robert HALLEUX, avec des textes de Pierre DELOGE, Arnaud PETERS
et Xavier de PARIS. ISBN : 978-2-87130-365-7.
Voici un quelques
extraits de la correspondance de guerre de Jean Pecher, un fils à papa
anversois.
« Les
hommes ont trouvé du nouveau: ils prennent des éclats des cloches trouvées dans
les ruines de nos églises. Ils fondent ce bronze et font des bagues bien
originales. La bague que je vous envoie vient de la cloche de l’église de
Reninge. La cloche portait la date 1167. C’est donc assez intéressant”.
« J’ai trouvé un magnifique obus de 75,
plus grand qu’une bouteille, et que je vous réserve pour mon prochain congé. Si
je parviens à passer tous les octrois, douanes et autres, vous aurez sur votre
cheminée un bel objet ».
« Je suis grand collectionneur de
souvenirs de guerre et dernièrement j’avais acheté un merveilleux obus de ’15
cm’, haut d’environ 35 cm, et je me cassais la tête pour tâcher d’envoyer ce
bibelot à l’arrière. Or, j’ai trouvé. Euréka ! J’ai remis ce précieux
souvenir, bien emballé, chez Oplieger & Noullet à la Panne qui le conserveront
jusqu’après la guerre ! »
Amay propose une découverte des
Maisons du Fonds du roi Albert
Créé par arrêté-loi du
23 septembre 1916 du gouvernement en exil au Havre, le Fonds du Roi Albert
avait pour mission de procurer aux sinistrés belges des habitations temporaires
sous forme de baraquement en bois. Témoin de cette réalité, la maison Roi
Albert, ouverte exceptionnellement au public, accueille une exposition explicative
sur la création et l’utilité du Fonds du Roi Albert. Pour mémoire, il y eut 13
000 unités de ce type, puis le Fonds fut dissous en 1923. Il subsiste quelques
«baraques » ou «maisons du Roi Albert », toujours à usage d’habitations ou
d’abris de jardin.
Animation : expo,
dim. de 10h30 à 18h.
Rue du Viamont 2, Amay
0491 33 19 63 / timmermans_amcd@yahoo.fr Maison Roi Albert
Herstal aussi
a ses baraques Albert ! En 1928, l’administration communale de Herstal
achète 322 de ces baraques, pour ‘résoudre’ la crise du logement créée par les
démolitions de la FN pour agrandir ses ateliers et par l’Etat pour la
rectification de la Meuse : une perte de 325 maisons. Presqu’un siècle plus tard quelques dizaines de ces baraques sont
toujours habitées…
Ce
patrimoine est l’indice d’une crise de logement permanente et centenaire. Une
crise qui ne risque pas de s’arrêter. Dans la situation actuelle ces baraques
ne vont pas disparaitre bientôt ! http://hachhachhh.blogspot.be/2013/12/historique-du-logement-social-herstal.html
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