mercredi 26 mars 2014

Au pied des coteaux, un texte de Lorca : "Dans le drapeau de la liberté, j'ai brodé le plus grand amour de ma vie".

Garcia Lorca - photo canalblog
En 2013 le  conseil communal de Liège a voté la mise en place d'une œuvre reprenant une phrase de Lorca au pied des coteaux : "Dans le drapeau de la liberté, j'ai brodé le plus grand amour de ma vie".  Ce projet d’hommage public a été conçu par le « Collectif Génération Lorca », en collaboration de l’artiste Alain De Clerck et des deux architectes de l’esplanade, Aloys Beguin et Brigitte Massart. Pour nos deux architectes c’est en quelque sorte la cerise sur le gâteau de ‘leur’ Esplanade, pour laquelle ils ont aussi conçu les poubelles et la Méridienne : gravé dans un bandeau d’inox un poème de Savitzkaya évoque les remparts, les charbonnages, les luttes et la multi culturalité.
Pour situer un peu l’œuvre de ces architectes intéressants, la librairie Pax, c’est eux. Et  Brigitte  Massart  a collaboré aux projets de Pierre Arnould pour les 39 logements groupés duBernalmont.
, un des premiers projets (et malheureusement un des derniers) du logement social régionalisé.
Maria Pineda
Le Collectif Génération Lorca est issu des asbl portant le nom du grand poète espagnol du XX siècle Federico Garcia Lorca, qui fut assassiné le 17 août 1936 par les franquistes.
Le texte "Dans le drapeau de la liberté, j'ai brodé le plus grand amour de ma vie" vient de la pièce de théâtre « Mariana Pineda, Romance popular en tres estampas », de LORCA. Mariana Pineda avait été dénoncée en 1831 à Grenade pour avoir brodé sur un drapeau une devise libérale. Elle a été accusée d'appartenir à une conspiration et exécutée par le garrot à l'âge de 26 ans. En 1933, Lorca déclarait : "Mariana Pineda a été l'une des plus grandes émotions de mon enfance. Les petits de mon âge et moi-même, nous nous prenions par la main et formions des rondes qui s'ouvraient et se refermaient rythmiquement, tout en chantant sur un ton mélancolique, que j'imaginais 'Oh! quel triste jour à Grenade, / triste à faire pleurer les pierres, / car Marianita va mourir / sur l'échafaud pour ne pas trahir. / Marianita dans sa chambre assise / N'arrêtait pas de songer : / '- Si Pedrosa me voyait broder / le drapeau de la Liberté'." Federico García Lorca avait forgé le schéma dramatique: "Au fond de la scène, des fillettes chantent, avec un accompagnement d'instruments, le 'romance' populaire : « ¡ Oh, qué día tan triste en Granada, / que a las piedras hacía llorar / al ver que Marianita se muere / en cadalso por no declarar » Voici une dance basée sur cet œuvre  http://www.youtube.com/watch?v=a0-mVDsvXJ4
tragique :

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