Garcia Lorca - photo canalblog |
En 2013 le
conseil communal de Liège a voté la mise en place d'une œuvre reprenant
une phrase de Lorca au pied des coteaux : "Dans le drapeau de la liberté, j'ai brodé le plus grand amour de ma vie". Ce projet d’hommage public a été conçu par le
« Collectif Génération Lorca », en
collaboration de l’artiste Alain De Clerck et des deux architectes de l’esplanade,
Aloys Beguin et Brigitte Massart. Pour nos deux architectes c’est en quelque
sorte la cerise sur le gâteau de ‘leur’ Esplanade, pour laquelle ils ont aussi
conçu les poubelles et la Méridienne : gravé dans un bandeau d’inox un
poème de Savitzkaya évoque les remparts, les charbonnages, les luttes et la
multi culturalité.
Pour situer un peu l’œuvre de ces architectes
intéressants, la librairie Pax, c’est eux. Et
Brigitte Massart a collaboré aux projets de Pierre Arnould pour les 39 logements groupés duBernalmont.
, un des premiers projets (et malheureusement
un des derniers) du logement social régionalisé.
Maria Pineda |
Le Collectif Génération Lorca est issu des asbl portant le nom du grand poète espagnol du XX siècle Federico
Garcia Lorca, qui fut assassiné le 17 août 1936 par les franquistes.
Le texte "Dans le drapeau de la liberté, j'ai brodé le plus grand amour de ma vie"
vient de la pièce de théâtre « Mariana
Pineda, Romance popular en tres estampas », de LORCA. Mariana Pineda avait été dénoncée en 1831 à Grenade pour avoir brodé sur un
drapeau une devise libérale. Elle a été accusée d'appartenir à une conspiration
et exécutée par le garrot à l'âge de 26 ans. En 1933, Lorca déclarait :
"Mariana Pineda a été l'une des plus grandes émotions de mon enfance. Les
petits de mon âge et moi-même, nous nous prenions par la main et formions des
rondes qui s'ouvraient et se refermaient rythmiquement, tout en chantant sur un
ton mélancolique, que j'imaginais 'Oh! quel triste jour à Grenade, / triste à faire pleurer les pierres,
/ car Marianita va mourir / sur l'échafaud pour ne pas trahir. / Marianita dans
sa chambre assise / N'arrêtait pas de songer : / '- Si Pedrosa me voyait broder
/ le drapeau de la Liberté'." Federico García Lorca avait forgé le
schéma dramatique: "Au fond de la scène, des fillettes chantent, avec un
accompagnement d'instruments, le 'romance' populaire : « ¡ Oh, qué día tan triste en Granada, / que a
las piedras hacía llorar / al ver que Marianita se muere / en cadalso por no
declarar » Voici une dance basée sur cet œuvre http://www.youtube.com/watch?v=a0-mVDsvXJ4
tragique :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire