A partir du 9 mars Médecine pour le Peuple Herstal organise le deuxième dimanche du mois une balade. Rendez-vous à 10h à la
maison médicale E-mail: herstal@mplp.be
, avenue Ferrer 26 à Herstal. Un dicton dit : "Une pomme par
jour éloigne le médecin pour toujours". Mais une petite balade à pied
aussi est bonne pour la santé. Notre maison médicale fait aussi dans le
préventif ! La balade se fait en partie sur des chemins de terre, qui
pourraient être boueux par temps pluvieux. Il y a aussi un dénivellé de +- 40
mètres.
Notre première balade part de la gare de Herstal où nous
découvrirons le tunnel cyclo pédestre et le Ravel Rail qui longe la voie SNCB
près du terril. Nous suivrons un tronçon du Sentier des Terrils qui suit sur 300 km le jalonnement des terrils,
de Bernissart à Blegny-Mine. Sauf si c’est indiqué autrement, les infos
viennent de la brochure « la voie des botis » de mon ami Walthère Fransen et de « La
Libre seigneurie de Herstal », de Collart-Sacré..
Le Ravel Rail
Nous partons de la gare de Herstal où nous découvrirons le
tunnel cyclo pédestre aménagé par Infrabel, face au sentier des Renards, et le
Ravel Rail qui longe la voie SNCB près du double terril Bernalmont – Belle Vue.
Grâce à celui-ci, nous pourrons aller tout droit à pied ou vélo de la gare de
Herstal-Marexhe jusqu'à l'Esplanade St
Léonard à Liège. Les Ravels ( Réseau Autonome de Voies Lentes) sont
« des voies de communication
autonome réservée aux déplacements non motorisés, et réunissant des conditions
suffisantes de largeur de déclivité et de revêtement pour garantir une
utilisation conviviale et sécurisée à tous les usagers de toute capacité ».
Ce tunnel sous voies, que j’ai baptisé Trou du Renard, n’est
pas parfait : au lieu d'avoir une rampe comme le prévoyait le permis, Infrabel
nous a mis 3 escaliers de 20 marches.
Le long du sentier allant de la gare à la rue Bois l’Evêque j’ai
découvert une veine de charbon apparente. En fait, c’est une veinette que même
nos houilleurs du Moyen Age ont jugé non exploitable. Mais la veinette a quand
même été baptisée « Beguine ». Une deuxième est cachée sous la bâche installée
par Infrabel contre les éboulements. Elle s’appelle « Halballerie». Cette veine
a été exploitée par la Bacnure où elle se retrouvait à -227 m. ! Pour être
honnête, ce n’est pas tout à fait une découverte puisque ces veines en
affleurement, donc visible en surface, ont été repérées lors de la construction
de la tranchée du chemin de fer, au XIX° siècle. L’Association pour l’étude de
la Paléontologie et de la Stratigraphie houillères a publié en 1958 une Echelle
stratigraphique des terrains recoupés en affleurement puis dans les travaux
souterrains de la Concession Belle-Vue et Bienvenue, qui se situait de l’autre
côté du chemin de fer, où se situe maintenant « La Marée ». Jusqu’à
la profondeur de 600 mètres, une soixantaine de veines de charbon sont nommées,
dont une vingtaine sont de dimensions exploitables.
Le Sentier des Terrils
de la Petite-Bacnure jusqu'à a Citadelle- photo lambda guy |
Le sentier des Renards est un tronçon du Sentier desTerrils. Ce sentier suit sur 300 km le jalonnement des terrils,
de Bernissart à Blegny-Mine.
Rassurez-vous : nous ne suivons pas ce Sentier des
Terrils jusqu’aux iguanodons de Bernissart !
En montant la Ruelle des Renards, la maisonnette marquée au
fronton ‘1923’ abritait le machiniste et le treuil de la mise à terril du
charbonnage de Belle Vue. La mise à
terril se faisait par skips. Un skipsest un wagonnet roulant sur la voie inclinée du terril, les roues arrière étaient doublées de façon à produire le culbutage automatique du skips lorsque celui-ci est arrivé au sommet du terril. Voir face à la
maisonnette au pied de la haie une borne minière marquée BV (Belle Vue).
terril Bacnure |
En débouchant de la rue des Renards, à droite, la Rue Champs
des Oiseaux était dénommée précédemment chemin des Pucelles, parce que s’y
trouvait le bur ‘delle Pucelle’. La houillère "de la Vierge Marie"
exploitée vers 1700 aurait ensuite été dénommée par analogie "de la
Pucelle". Le bur de la Pucelle
avait une profondeur de 47 mètres et exploitait la veine de charbon dénommée
"Loup". Mon ami Franco Trentin a encore joué dans les ruines des usines Pieper et y a vu un puits de mine avec des échelles en acier qui descendaient fort bas. Je lui ai appris 50 ans plus tard qu'il était devant le trou de la Pucelle....
Tous ces puits de moins de 80 mètres datent d’avant l’introduction des machines à vapeur. Dans les premiers burs à bras il était impossible d’évacuer l’eau en dessous des graviers du lit de la Meuse. Les burs à chevaux n’ont pas fondamentalement changé la donne (on a eu aussi des ânes, chiens lévriers ou des moulins à vent qui actionnaient une roue motrice). Ces petits puits ont été repris par la société de Grande et Petite Bacqueneure (une bacnure est une galerie de communication en roche, horizontale ou inclinée).
Tous ces puits de moins de 80 mètres datent d’avant l’introduction des machines à vapeur. Dans les premiers burs à bras il était impossible d’évacuer l’eau en dessous des graviers du lit de la Meuse. Les burs à chevaux n’ont pas fondamentalement changé la donne (on a eu aussi des ânes, chiens lévriers ou des moulins à vent qui actionnaient une roue motrice). Ces petits puits ont été repris par la société de Grande et Petite Bacqueneure (une bacnure est une galerie de communication en roche, horizontale ou inclinée).
Nous suivons la rue de la Crête dans l’axe de la rue des
Vignes. Cette « rue » est bordée de cerisiers du Japon, avec de part
et d'autre les ruines d'une cité de pavillons.
Cette cité fut construite par le charbonnage en 1947 pour y loger ses
travailleurs étrangers. Les 20 pavillons
de la rue de la Crête étaient réservés aux familles. Tandis que les pavillons de la rue des
Petites Roches étaient aménagés en phalanstère pour les
"célibataires". En réalité,
ces "célibataires" étaient pour la plupart mariés mais venus en
Belgique sans leurs familles.
On peut faire le tour des 2 terrils à partir de la rue de la
Crête en empruntant le passage situé à gauche ou par le passage situé face au
n° 46 de la rue des Vignes. Les terrils sont composés de pierres de bacnure et
de bosseyement, des pierres du lavoir, des cendres des chaudières et toutes
sortes de déchets de la surface.
La veine Béguine le long du Ravel Rail |
2 salles de bain pour le directeur-gérant ; une salle de bain pour l’ingénieur ; une douche pour le maître ouvrier ; 1 évier pour le mineur
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Dans la rue des Petites Roches se trouvait le bur des Innocents, déjà cité en 1748. Dans le
jardin du n° 137, invisible de la rue, se trouve une pierre gravée : V B des
INNOCENTS / Grande Bacnure / 60 M / Date de Remblayage 1971 . Le Vieux Bur des
Innocents a une profondeur de 60 mètres.
Une carte dressée en 1773 situe 3 burs.
Un, dénommé aussi bur al Chavée, est situé à gauche en montant la rue H.
Nottet. Les deux autres sont situés de
part et d’autre de la rue des Petites Roches.
Le troisième bur des Innocents est à l’intérieur de l’actuel parc du
château de Bernalmont. En 1891 le charbonnage de la Grande Bacnure construisit
"aux Innocents" huit maisons pour y loger son personnel.
À Bernalmont
Le bur Gurgule était situé près du chemin allant de
Bernalmont au Bouxhtay. C’est dans ce
bur abandonné qu’on a retrouvé en 1426, le cadavre du chanoine Lambert Dathin,fils d'un tribun populaire, assassiné par Jean de Bernalmont. Les Dathin étaient affiliés au Bon Métier des Houilleurs,
qui, «quant ilh sont tous assembleis, ilh sont bien seize cens ou dois mille
hommes, ayant voix et portant les armes».
Au carrefour des rues Lavaniste, du Baron et de Bernalmont
le site désaffecté de la houillère de Gérard Cloes de la Grande Bacnure. Ce
charbonnage doit son surnom à un des ses maîtres nommé Gérard Cloes. A 75
mètres du début de la rue du Baron, sur le côté gauche en descendant, à la
jonction d'un passage venant de la rue des Petites Roches, se trouvent les
vestiges d'une ancienne cheminée d'aération. La cheteute avait à sa base un
emplacement pour le toke-feu (espèce de brasero destiné à activer l'aération). L'aération au fond d'un puits de mine de
quelque importance est faite par circulation d'air. L'air
frais entrant dans la mine par le puits d'exploitation passait par les galeries pour enfin remonter à la surface par le puits de retour d'air. Cette circulation de l'air était activée par des ventilateurs et guidée par des portes. L’ouverture de ces portes était très longtemps assuré par des gosses. Cette cheteute a été détruit en 1990 pour laisser place au golf. Seul subsiste aujourd'hui le mur de soutènement situé le long des premiers mètres de la descente de la rue du Baron.
frais entrant dans la mine par le puits d'exploitation passait par les galeries pour enfin remonter à la surface par le puits de retour d'air. Cette circulation de l'air était activée par des ventilateurs et guidée par des portes. L’ouverture de ces portes était très longtemps assuré par des gosses. Cette cheteute a été détruit en 1990 pour laisser place au golf. Seul subsiste aujourd'hui le mur de soutènement situé le long des premiers mètres de la descente de la rue du Baron.
Sous
l’Ancien Régime, la propriété du sol comportait celle du trefonds (sous-sol). Une
première entorse à ce droit est l’œuvre d’Ernest de Bavière qui dans son édit
de conquête donnait des droits à celui qui démergeait des mines noyées. Mais le
gros coup est donné par la Révolution Française qui en 1791 nationalise les
trefonds et les donne en concession. La vente des Biens nationaux par la
République Française comportait aussi quantité de terrains que déhouillaient
des congrégations religieuses de toutes
sortes. Le régime des concessions, ces ventes de biens nationaux et les machines à vapeur ont été un coup de fouet pour la concentration. La société charbonnière de la Grande Bacnure fut fondée en 1824. La Petite Bacnure s’installe en 1836 sur un terrain qui appartenait jadis au séminaire (la ferme ‘Charlemagne’ est en fait la ferme du séminaire). Cette concession comprenait les burs Crompire, Chaye Cheval, Godin, Crève Cœur, Nanoux, Perleau, Lagnot, Gaspard, Corbeaux (tous au Bois Gilles), Grise Pire, Lognon, Micha, Cérisier Rosset, Cheteure, Radoux, Moulin Radoux, Baptiste, Xhufnalle, trou Mahot et Lourtie. Le bur Cheval, le bur delle Garde de Dieu (1693), le bur Froment (1765) situés à Bernalmont furent repris dans la concession de la Grande Bacnure, avec les Pucelles et les Innocents que nous avons déjà mentionnés.
sortes. Le régime des concessions, ces ventes de biens nationaux et les machines à vapeur ont été un coup de fouet pour la concentration. La société charbonnière de la Grande Bacnure fut fondée en 1824. La Petite Bacnure s’installe en 1836 sur un terrain qui appartenait jadis au séminaire (la ferme ‘Charlemagne’ est en fait la ferme du séminaire). Cette concession comprenait les burs Crompire, Chaye Cheval, Godin, Crève Cœur, Nanoux, Perleau, Lagnot, Gaspard, Corbeaux (tous au Bois Gilles), Grise Pire, Lognon, Micha, Cérisier Rosset, Cheteure, Radoux, Moulin Radoux, Baptiste, Xhufnalle, trou Mahot et Lourtie. Le bur Cheval, le bur delle Garde de Dieu (1693), le bur Froment (1765) situés à Bernalmont furent repris dans la concession de la Grande Bacnure, avec les Pucelles et les Innocents que nous avons déjà mentionnés.
Tombe du puits n°3 Grande Bacnure |
Le jeudi 15 juin 1865, l'eau envahit les galeries
inférieures du charbonnage, 29 mineurs périrent noyés. Il y eut devant les grilles du charbonnage
des scènes déchirantes et la direction du charbonnage fit appel à la
gendarmerie pour contenir la foule. Les
gens attribuaient la responsabilité de la catastrophe au directeur de la
houillère. Celui-ci, pour économiser les
3 francs par jour qu'il payait à un foreur, ne faisait plus procéder aux
sondages réglementaires. Le sondeur
enfonçait dans la couche de charbon un forêt de 12 à 15 mètres de long de façon
à vérifier la présence d’eau. A Liège l’eau était un ennemi plus redoutable que
le grisou, surtout à cause des galeries abandonnées remplies d’eau, suite à une
exploitation régie par le droit du sous-sol privé.
En
1885, la Bacnure devient Société Anonyme.
Elle avait jusqu’alors exploité successivement les veines de charbon
Pestay (à 46 mètres de profondeur par rapport au niveau de la bure), Houlpay
(57 m.), Grande Veine de la Xhorre (72 m.), Maret (118 m.), Raignon (127 m.),
Massi Veine (150 m), Grande Veine (180 m.), Couteau (201 m.), Beguine (215 m.),
Halballerie (227 m.), Blanche Veine (262 m.). Aujourd’hui ces concessions
existent toujours à l’état latent. Et il y a des concessions à tiroir datant de l’ancien régime où une
concession était donnée pour une veine bien précise. La Belgique de 1830 n’a
pas voulu léser les propriétaires de ces concessions.
Belle-^Vue et Bernalmont dessin Zeehond |
Le siège de Gérard Cloes fut en exploitation jusqu'en avril
1960, mais subsista en tant que siège annexe jusqu'à la fermeture en 1971. Voir
à une centaine de mètres du carrefour, face à l'entrée du château sur le
terrain de golf , deux pierres portent la mention : BACNURE N°2 / GC. / 441 m /
1971. L'autre mentionne: BACNURE N° 3 /
GC. / 253 m /1971.
Rue du Baron : Le retour d'air.
puits n° 2 Gde Bacnure Golf |
Par la rue des petites Roches nous débouchons via un sentier
dans la Rue du Lévrier. Au bur du Lévrier un chien lévrier actionnait une roue
motrice d’une pompe d'exhaure. A droite dans la
Rue de Vottem nous pouvons voir dans la végétation du talus de la rue, à
1 m. des limites des jardins des immeubles 36 et 24 une pierre gravée H / P. H
B V / 120 M / 1961. Le Puits de Haute
Belle Vue avait une profondeur de 120 mètres.
En 1961, il fut comblé et recouvert d'une dalle de béton surmontée d'une
pierre. Avant cette date il était
simplement recouvert d'une voûte faite de pierres. Peu de temps avant que le puits ne soit
comblé, la voûte présentait des fissures et menaçait de s'écrouler.
Dans la rue Petite Foxhalle nous passons devant un cimetière, notre Père Lachaise. Jean-Lambert
Sauveur, le premier bourgmestre de Herstal, a déménagé suite à la réfection du
mur. Mais le poète wallon Guillaume Delarge, et le bienfaiteur des pauvres Louis
Demeuse y sont toujours. Tout comme Oscar Beck et la statue
symbolisant la liberté qui trône au-dessus de sa tombe. Cet Oscar Beck était un
ami intime de Célestin Demblon. En 1875 ce jeune militant de la première
Internationale travaille à l’administration communale de Liège où il est suspendu
avec privation de traitement suite à son activité militante. Il tombe gravement
malade en 1891 et s’établit à Herstal où il meurt en 1894. « D’un
désintéressement absolu, il consacra un certain nombre d’heures à gagner son
pain quotidien. En dehors de ce temps, il refusait tout travail rétribué, pour
consacrer son temps à la diffusion de ses idées. Il attribuait l’origine de sa
pleurésie qui amena sa mort à l’âge de 44 ans au refroidissement à la sortie d’un
meeting au casino Charlemagne, avec Demblon et Wagener. La patronne du Casino qui se rend compte qu’il
s’agit d’un meeting révolutionnaire fit couper les gaz en criant : ‘c’est des moudreus dai ! C’est des
assasins ! ‘. Faute de lumière, la salle fut évacuée (Collart-Sacré, La Libre seigneurie de
Herstal, tII). On peut se rendre compte de la sympathie qu’il avait
auprès des travailleurs du fait que le
Conseil communal lui attribue une concession gratuite en avril 1896, malgré
sa courte présence à Herstal, et donne son nom à la place en décembre 1913. Le
monument a été payé par souscription auprès des sympathisants socialistes.
L'architecte provincial Jean-Charles Delsaux aussi est enterré
au cimetière de Foxhalle. Delsaux est notre Viollet le Duc liégeois. Comme
Violet le Duc il n’y va pas de main morte dans ses ‘restaurations’. Il démolit
tout le flanc du Palais des Princes Eveques construit en 1526 par Arnold van
Mulken, pour y pousser la palais provincial, un bâtiment néogothique. Pourtant, quelques années auparavant, un projet pour
démolir cette aile orientale avait été rejeté par l’opinion publique. Le
ministre de l’Intérieur Van
de Weyer avait été obligé d’organiser un
concours gagné par le jeune architecte provincial Jean Charles Delsaux. Delsaux
prétendait que «moins la main de
l’architecte sera visible, plus il y aura de mérite». Il démolit donc toute
une aile du Palais. Il faut reconnaître néanmoins que cette intervention
‘lourde’ peut passer inaperçue… Viollet-le-Duc aussi partait du principe
que « restaurer un édifice, c’est le
rétablir dans un état qui peut ne jamais avoir existé à un moment donné ». Delsaux
a habillé la cathédrale St-Paul, romane au départ, d’un décor néogothique. Un
siècle et demi plus tard, on paye ses pots cassés. Saint Paul va subir de très
gros travaux de rénovation : dix ans, des millions d’euros, financé à 95 %
par la Région wallonne, le reste à charge de la Fabrique d’église (4 %) et de
la Province (1 %) qui, on le sait peu, est propriétaire de la
cathédrale. « La
dégradation des corniches et pinacles est liée à la transformation de la
cathédrale par l’architecte Delsaux au 19e siècle. Nous récoltons aujourd’hui
les problèmes inhérents à ces ajouts" (LLB 13/5).
Sur le site des Anciens Etablissements Pieper, installés dès 1907 rue Petite Foxhalle, la Ville aménage un parc ‘paysager’ (=bas
entretien). Connu par les amateurs d’armes pour ses pistolets de poche Bayard, Pieper
a aussi fabriqué dès 1934 la Mitraillette 34 pour l’armée belge. En 1940 une
direction allemande supervise la production de mitrailleuses lourdes pour la
Luftwaffe. Le 22 mai 1918 une escadrille de 6 avions
bombardait les établissements Pïeper. Ils ratent leur cible mais tuent
Cathérine Bulton dont le mari était en Angleterre. Elle fut enterrée à
Foxhalle. Après l’armistice son mari apprend cette mort tragique ; il perd
la raison et accuse les autorités d’avoir fait exécuter cette attaque. Il fut
interné à saint Trond où il merurt en 1925. En 1929 Herstal donnait le nom de Cathérine
Bulton à une nouvelle rue dans son quartier, entre la rue des Vignes et la rue
de Vottem (Collart-Sacré, La Libre
seigneurie de Herstal, éd. Thone, 1927 p.100). En 1944, les AEP reprennent difficilement leurs activités. La faillite
suit en 1953. Les bâtiments ont été détruits en 1957.
Sources
http://www.archive.org/stream/bulletindelasoc10ligoog/bulletindelasoc10ligoog_djvu.txt M. le chanoine Dubois décrit la chapelle et
le château du Bouxhtay .
Collart-Sacré, La Libre seigneurie de Herstal, éd. Thone,
1927 tII p.80-87
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