samedi 12 octobre 2013

Defrance surveille le transport des objets d’art à Paris

wiki Defrance Forge 
Le révolutionnaire liégeois Leonard Defrance  a été un grand peintre et un pionnier de la peinture d'inspiration sociale. J’ai développé cela dans d’autres blogs. En tant que commissaire de la République française, Defrance surveille aussi le transport des objets d’art à Paris. 
Résumé
En 1793, la Convention ouvre le  « Muséum de la République »  où sont mis à disposition du peuple collections royales et œuvres d'art confisquées aux émigrés et aux églises. Dans chaque département, des commissaires sont nommés pour rechercher les objets d’arts et sciences à soustraire des ventes de biens nationaux. Dans le département de l’Ourthe ce sont les peintres Léonard Defrance, Joseph Dreppe et F-J Dewandre. En 1801, le ministre de l'Intérieur Chaptal constate que « le Muséum des arts présente moment la plus riche collection de tableaux en Europe». Il propose alors de répartir une partie de cette collection entre 15 villes françaises. À Liège, plusieurs amateurs demandent la création d’un musée. Mais Liège n’est pas repris dans les 15 villes. En 2013, avec le projet Louvre Lens, la donne a changé. Si le Louvre prête ses collections à Lens, Liège Ne pourrait-elle pas invoquer sa ‘dette’ historique pour demander aussi des prêts ?

Un Muséum de la République, un saut qualitatif dans la démocratisation de la culture

Le 10 août 1793, pour fêter le premier anniversaire de la chute de la royauté, la Convention ouvre le  « Muséum de la République » où sont mis à disposition du peuple collections royales et œuvres d'art confisquées aux émigrés et aux églises. Sous Louis XIV, les académies s'étaient déjà installées au Louvre et des  expositions sont alors organisées, et dès 1744, l'ouverture au public des collections royales est demandée. Mais ce Muséum de la République est quand même un saut qualitatif dans la démocratisation
de la culture. L’abbé Grégoire plaide en 1794 dans son  « Rapport sur les destructions opérées par le vandalisme et sur les moyens de le réprimer" pour la conservation de la "propriété du peuple".
« Des actes de vandalisme ont été commis en Belgique au début de la période française, mais ils touchèrent assez peu les œuvres d’art en comparaison avec la France. Lors de la seconde entrée des Français, en juin 1794, le plus fort de la Terreur est passé et les révolutionnaires optent de plus en plus clairement pour la conservation. L’enlèvement des signes de culte et de féodalité n’a que peu de conséquences sur les œuvres d’art. Fabrice Muller, auteur d’une brochure sur les enseignes en pierre sculptée à Liège (Bulletin de la société royale Le Vieux-Liège, 2004, tome 14, épuisé actuellement), décrit comment, lors de à la Révolution, plusieurs enseignes, montrant les Rois Mages, une couronne ou le blason du comte Lamoral de la Tour et Taxis, grand maître de poste,  ont été martelées. 
Ce sont les réquisitions de tableaux de l’école flamande, en 1794, destinés au Muséum de Paris, qui ont marqué le plus l’opinion publique. Plusieurs centaines de tableaux de Rubens, Van Dyck, Jordaens sont ainsi retirés des établissements ecclésiastiques qui les conservent entre juillet et octobre 1794 (LOIR Christophe, « L’émergence des beaux-arts en Belgique p.138).
Lazare Carnot
N’idéalisons pas trop cette "propriété du peuple" de ce Muséum de la République. Pour Lazare Carnot par exemple,  « les pays où les armées victorieuses de la République française ont de chasser les hordes d'esclaves soldés par les tyrans » sont presque des colonies, malgré le fait que certains ont adhéré à la République française. Par exemple, lorsqu’en juillet 1794 Bruxelles est occupée, Carnot écrit au nom du Comité de Salut Public: « Hâtez-vous… Ne négligez pas les productions des beaux-arts qui peuvent embellir cette ville de Paris ; faites passer ici les superbes collections de tableaux dont ce pays abonde ; ils se trouveront sans doute heureux d'en être quittes pour des images. » Dix jours plus tard, les représentants aux armées écrivent qu' « informés que, dans les pays où les armées victorieuses de la République française viennent de chasser les hordes d'esclaves soldés par les tyrans, il existe des morceaux de peinture et de sculpture, et autres productions du génie ; considérant que leur véritable dépôt, pour l'honneur et le progrès des arts, est dans le séjour et sous la main des hommes libres ». Carnot y joint une liste des œuvres d'art à transporter à Paris. Lorsque les convois de peinture flamande arrivent à Paris avec les tableaux du Rubens, le peintre Barbier-Walbonne déclare que « c'est au sein des peuples libres que doit rester la trace des hommes célèbres ; les pleurs de l'esclave sont indignes de leur gloire et les honneurs des rois troublent la paix de leur tombeau » et il ajoute que les peintres flamands sont « dans la patrie des arts et du génie, dans la patrie de la liberté et de l'égalité sainte, dans la République française » (LOIR C, p. 140)

Les ‘conquêtes artistiques’ et la confiscation des biens ecclésiastiques

On doit bien distinguer deux périodes : les ‘conquêtes artistiques’ de 1794, et la confiscation des biens ecclésiastiques, à partir de 1796 dans les départements nouvellement réunis, où les œuvres d’art sélectionnées ne sont plus envoyées au musée de Paris, mais au chef-lieu du département où certains vont donner naissance aux premiers musées de Belgique. Les dépôts d’œuvres d’art sont placés auprès des écoles centrales sises dans les anciens établissements ecclésiastiques tels que le collège des Jésuites wallons à Liège.
Joseph Dreppe : Temple de la Liberté (1796)
Dans chaque département, des commissaires sont nommés pour rechercher les objets d’arts et sciences à soustraire des ventes de biens nationaux. Ce sont généralement des artistes qui s’attachent à la sélection des œuvres d’art : principalement les peintres Léonard Defrance, Joseph Dreppe et François-Joseph Dewandre dans le département de l’Ourthe. Les missions de ces experts, entre 1797 et 1799, s’effectuent dans un contexte difficile: problèmes de financement, oppositions de certains ecclésiastiques, urgence avant la vente, difficultés de transport (LC p.139).
L’activité de Defrance couvre ses deux périodes : la saisie des ornements et des tableaux de Saint Lambert et la confiscation des biens ecclésiastiques.
Voilà comment son détracteur Adolphe Borgnet décrit cette activité : En même temps qu'il assumait la lourde tâche de présider à la destruction de la cathédrale, il acceptait  la mission non moins triste de surveiller le transport à Paris de tous les objets d'art que réclamait le Comité d'instruction récemment établi par la Convention. Il s'était fait nommer commissaire le 22 mars 1795 avec la charge de se rendre dans les maisons des émigrés et d'y faire le départ des objets d'art. En avril 1795, Defrance écrivait au comité d'instruction publique à Paris : "Représentants, j'attendais depuis longtemps, avec impatience, le moment où je pourrais faire parvenir à la Convention les monuments de science et d'art recueillis à Liège. Malheureusement, il était très difficile de se procurer les moyens de transport ».  Le jugement de Borgnet est sévère : « Defrance, après avoir aidé à profaner la tombe et les ossements de son ancien bienfaiteur, le prince Velbruck, livrera aux enchères son mausolée. Pour lui-même, il se réservera ouvertement tous les lambris du chœur de la cathédrale, moyennant la somme modeste de 265 livres ».

Quinze collections d’œuvres d’art mises à la disposition de 15 villes

Ce Muséum de la République est aujourd’hui le plus grand musée du monde, Le Louvre.
En 1801 déjà, le ministre de l'Intérieur Chaptal constate que « le Muséum des arts présente en ce moment la plus riche collection de tableaux et de statues antiques qu'il y ait en Europe. Là se trouvent réunies toutes les richesses qui se trouvaient éparses avant la Révolution…» Il propose alors de répartir une partie de cette collection entre 15 villes françaises (Lyon, Marseille, Bordeaux, Genève, Nantes, Lille, Bruxelles, Strasbourg, Nancy, Dijon, Toulouse, Caen, Rouen, Rennes et Mayence) où ont déjà été formés des embryons de musée avec les œuvres saisies.
Le 1er septembre 1801, un arrêté consulaire de Chaptal forme quinze collections d’œuvres d’art qui sont mises « à la disposition » de ces villes. Les départements considèrent cela comme une compensation, et même une restitution, des œuvres d’art saisies par les armées françaises en 1794. Bien qu’il envoie des « collections », l’arrêté du 1er septembre 1801 représente une étape importante dans l’histoire des musées de province.
Une autre partie des œuvres d’art sont restituées aux églises suite au Concordat. Mais le plus souvent, on laisse aux établissements ecclésiastiques l’usage, mais pas de la propriété des œuvres. Anvers, Bruxelles et Gand rendent seulement les œuvres de moindre qualité qui ne sont pas exposées (CL p.144-145.)
À Liège, pour contrer les restitutions aux églises, plusieurs amateurs demandent la création d’un musée. Le  préfet du département de l’Ourthe s’adresse ainsi le 2 novembre 1801 aux amateurs de Peinture : « J’ai reçu Citoyens, les observations que vous m’avez adressées sur les avantages qui résulteraient pour Liège d’avoir dans ses murs une collection de tableaux. Je partage et vos soins et vos regrets. Je vais transmettre au Gouvernement votre réclamation & je mettrai une satisfaction particulière à appeler son attention sur une demande qui intéresse aussi la Ville de Liège ».Le poète liégeois
Douffet: Nicolas V au tombeau
de saint François d'Assise. 1627.
Dieudonné Malherbe souligne l’intérêt que représenterait un musée consacré aux célèbres artistes liégeois : «Si ma muse n’a point chanté Douffet, et quelques autres grands artistes de mon pays, c’est qu’elle n’auroit pu leur donner que des éloges vagues, et rien moins que caractéristiques ; car je n’ai pas encore eu le plaisir de voir un seul des tableaux de ce grand maître, qui sont presque tous dans les palais des Princes d’Allemagne. Si le Gouvernement depuis deux siècles avoit tous les ans appliqué la somme modique de trois cens écus, à l’achat des cinq ou six plus belles pièces de nos artistes, nous possèderions aujourd’hui une galerie que l’on citeroit par-tout avec admiration, qui nous feroit goûter en tous tems les plus douces jouissances, qui éclaireroit et stimuleroit tout-à-la fois nos Dessinateurs, nos Peintres, nos Sculpteurs, nos Architectes,  nos Ciseleurs, etc., et qui en attirant dans notre Ville une foule de riches étrangers, lui auroit déjà valu au moins trois millions de florins. J’offre donc au Préfet, j’offre au Gouvernement actuel ce groupe de considérations comme les seuls traits de Civisme dont je me sens capable, et je les invite humblement à daigner utiliser cette pensée patriotique ».
Notons qu’il situe presque tous les tableaux de ce grand maître ‘dans les palais des Princes d’Allemagne’, et pas au Louvre.  Ceci dit, son projet est très moderne. Attirer une foule de riches étrangers, encaisser ainsi trois millions de florins: notre poète les voit arriver dans une carrosse de Turn et Taxis ; les muséologues bling bling d’ajourd’hui voient arriver déjà des riches émirs en TGV.
louvre Lens
Daris publie la  liste incomplète des objets d'art envoyés en France dans son ‘Histoire du diocèse et de la principauté de Liège’ t. III, p. 14.  Ca vaudrait peut-être la peine de reprendre cette liste, parce qu’avec le projet Louvre Lens la donne a changé. Si le Louvre prête ses collections à Lens, Liège peut invoquer sa ‘dette’ historique pour demander de son côté le même traitement. Encore faut-il se mettre d’accord sur un projet pour nos propres collections, entassées aujourd’hui au BAL en attendant le projet chimérique du CIAC….

Marie-Thérèse d’Autriche et LOUIS XVII, des Monument (wo)Man de l’abolition de la confrérie des Jésuites en 1773

M-Th. d’Autriche abolit les Jésuites 
Presqu’un siècle plus tard, en  1887, le Journal de Liège descend Defrance en flamme: "Les œuvres d'art si nombreuses à Liège furent pillées. Le peintre Defrance, qui arborait le bonnet phrygien, eut l'indignité de révéler aux républicains celles que cachaient avec soin vos anciennes familles ; on en enleva des quantités. Les tableaux de votre cathédrale, le Saint-Jean-Baptiste de votre Carlier, les Pères de l Eglise ont été à Paris, de même que les deux belles colonnes de porphyre qui soutiennent le jubé de Saint-Paul ». Borgnet et le Journal de Liège omettent de signaler que les chanoines émigrés ont pris pas mal d’œuvres d’art avec eux aussi. Une bonne partie a été vendue et n’est donc jamais revenue à Liège.
Et ils oublient aussi le sort des œuvres d’art nationalisées par Marie-Thérèse d’Autriche, lors de l’abolition de la confrérie des Jésuites dans les Pays Bas  en septembre 1773. L’ensemble de leurs biens est saisi. Le ‘Comité jésuitique’ se charge de l’inventaire et de la gestion de ce patrimoine. Le sort des 2500 tableaux sécularisés ne sera réglé qu’en 1783. Le Comité envisage la vente à un collectionneur ou la création d’un musée à Bruxelles. A Liège, l’ancien bourgmestre Jacques de Heusy  propose en 1771 un ‘Museon dans la maison des Pères Anglois’.  L’académie de peinture créée par de Velbruck en 1774 est d’ailleurs financé en partie par les revenus des jésuites. 
A Bruxelles, le riche collectionneur Pauwels propose de racheter tout, pour ne garder que les Rubens et Van Dijck pour lui, et revendre le reste à des étrangers. Son offre est rejeté en argumentant la création d’un musée qui ne verra jamais le jour.
Un nouvel inventaire est établi pour les œuvres dont la valeur est susceptible de payer les frais de transports en vue d’un regroupement.  Les résultats d’une première vente à Gand, Bruxelles et Anvers sont décevants. Louis XVI obtient via le marchand de Roy - un homme de paille - quelques Rubens qui complètent les 24 Rubens commandés à l’époque par Marie de Medicis. Marie Thérèse et son fils Joseph II  utilisent un droit de préemption pour son belvédère de Vienne. La dernière vente des tableaux jésuites  a lieu en 1779.
Joseph II poursuit avec la suppression en 1783 de 163 couvent et abbayes inutiles des ordres contemplatifs.
Madonne au Rosaire- Vienne
Là aussi un ‘Comité de la Caisse de Religion’ gère 22.000 œuvres sécularisés. Un catalogue de vente édité en 1785 chez Fon à Bxl reprend 273 œuvres.  Le même homme de paille Roy achète les plus beaux pour la couronne française, dans la cadre de la création de la grande galerie du Louvre ; projet qui n’aboutira que sous la Révolution Française.  Le ministre plénipotentiaire autrichien  Belgiojoso aussi transmet le catalogue de vente à Vienne. Joseph II choisit 7 tableaux, et obtient en plus par troc deux tableaux de l’église des Dominicains à Anvers ‘en les troquant contre deux autres contenus dans le présent catalogue’ dont  La vierge et l’enfant Jésus accompagnés de saint Dominique  et d’autres religieux, de Caravage
(Christophe Loir, la sécularisation des œuvres d’art dans le Brabant (1773-1842), éd. ULB, 1998). Les Dominicains obtiennent en échange une copie du Caravage ainsi qu’un autre tableau… On voit donc que les milliers d’œuvres saisis chez les jésuites et les ordres contemplatifs sont dispersés de Vienne à Paris, sans encore parler des demeures bourgeoises. Apparemment, la haine du Journal de Liège est très sélective. 

Les Monuments Men de Roosevelt

Perso, je n’hésite pas à comparer Defrance, Dreppe et Dewandre aux « Monuments Men ». En juin 1943 Roosevelt crée un corps dédié à la sauvegarde de l'art, des monuments et des archives. Baptisée «MonumentsMen», ils furent près de 350, qui vont mettre des sacs de sable devant la fresque La Cène de Vinci à l'église Santa Maria delle Grazie, à Milan  et récupérer des millions d'œuvres d'art dans les mines de sel ou au château de Neuschwanstein, où étaient notamment entreposées les collections Rothschild. Comme Defrance, les Monuments Men feront quelques erreurs. La collection Gurlitt, découverte en 2012 à Munich, amassée par un marchand d'art qui avait collaboré avec les nazis, avait bien été saisie. Avant d'être finalement restituée à Gurlitt.
Ajouter une légende
Et puis, il y a ceux qui se prennent pour les Monuments Men de 2014. La cathédrale de Tournai cherche à remettre la main sur une toile de Rubens, commandée en 1635 par l’évêché de Tournai. Rudy Demotte, suivant en ça Richard Miller, accuse l’armée révolutionnaire française d’avoir pillé la cathédrale de Tournai en 1794 et embarqué les deux tableaux. Et il se montre généreux: « nous pourrions très bien organiser, si nous parlions d’un divorce, une garde alternée" (Llb 14/4/2014). A croire certains journalistes, « les relations diplomatiques franco-belges ont pris un tour plus tendu».
En 1793, la Convention avait ouvert le  « Muséum de la République »  où étaient mis à disposition du peuple les collections royales et œuvres d'art confisquées aux émigrés et aux églises. C’est dans ce cadre-là que l’on a enlevé le Rubens de la cathédrale de Tournai. Il est vrai que cet enlèvement est antérieur à la réunion de la Belgique et du pays de Liège à la France décrètée le 1er octobre 1795, conformément au décret relatif aux pays réunis à la République française du 13 avril 1793. Mais le Pays de Liège a voté cette réunion dans un vote accessible à tous les hommes ayant atteint l’âge de dix-huit ans. Il faudra attendre 1918 pour retrouver un vote aussi démocratique. Sur les  9 700 votants, ce qui représentait 50 % de l’effectif électoral (la participation électorale était non-obligatoire)  il y eut 40 votes négatifs, 7 548 pour la réunion assortie de cinq réserves, 1 548 pour la réunion pure et simple, les autres pour la réunion avec une partie de réserves.

Ne serait-il pas beaucoup plus sain et historiquement correct de se baser sur la proposition du ministre de l'Intérieur Chaptal, en 1801, pour répartir une partie de la collection du Louvre entre 15 villes françaises (dont Bruxelles) ? En 2013, le Louvre prête ses collections à Lens et à Metz, et même à Abou Dhabi.  Liège ou Tournai pourraient invoquer cette ‘dette’ historique pour demander aussi des prêts, plutôt que de se lancer dans des incidents diplomatiques basés sur un révisionnisme historique très Ancien Régime ? 

Un effet inattendu : Defrance a un public ouvrier dans son cours

En 1799, à Liège, le professeur de dessin Léonard Defrance souligne  que ses étudiants comptent pour « une bonne moitié » des « ouvriers ». Une partie  non négligeable des ouvriers, des artisans et des artistes qui suivent les cours de dessin  bénéficient d’une exemption des droits d’inscription. L’octroi de ces exemptions  destinées à un quart des élèves de l’établissement, est conditionné par les revenus  financiers et le civisme.

Biblio

Le gros de ce blog vient du livre de Christophe Loir « L’émergence des Beaux arts en Belgique », disponible en pdf http://digistore.bib.ulb.ac.be/2012/i2800413352_000_f.pdf
Voir mes blogs sur Léonard Defrance
http://hachhachhh.blogspot.be/2013/10/leonard-defrance-revolutionnaire.html Léonard Defrance, révolutionnaire liégeois, pionnier de la peinture d'inspiration sociale, ostracisé pour le 'demontage ‘ de la cathédrale Saint-Lambert.
sur la révolution liégeoise
http://hachhachhh.blogspot.be/2013/08/1792-1808-gosuin-revolutionne.html 1792-1808 Gosuin révolutionne l’armurerie à Liège


Aucun commentaire: