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Résumé
En 1793, la Convention ouvre le « Muséum
de la République » où sont mis à disposition du peuple collections
royales et œuvres d'art confisquées aux émigrés et aux églises. Dans chaque
département, des commissaires sont nommés pour rechercher les objets d’arts et
sciences à soustraire des ventes de biens nationaux. Dans le département de
l’Ourthe ce sont les peintres Léonard Defrance, Joseph Dreppe et F-J Dewandre. En
1801, le ministre de l'Intérieur Chaptal constate que « le Muséum des arts présente moment la plus riche collection de tableaux
en Europe». Il propose alors de répartir une partie de cette collection
entre 15 villes françaises. À Liège, plusieurs amateurs demandent la création
d’un musée. Mais Liège n’est pas repris dans les 15 villes. En 2013, avec le
projet Louvre Lens, la donne a changé. Si le Louvre prête ses collections à
Lens, Liège Ne pourrait-elle pas invoquer sa ‘dette’ historique pour demander aussi
des prêts ?
Un Muséum de la République, un saut qualitatif dans la démocratisation de la culture
Le 10 août 1793, pour fêter le premier
anniversaire de la chute de la royauté, la Convention ouvre le « Muséum de la République » où sont mis à disposition du peuple
collections royales et œuvres d'art confisquées aux émigrés et aux églises.
Sous Louis XIV, les académies s'étaient déjà installées au Louvre et
des expositions sont alors organisées,
et dès 1744, l'ouverture au public des collections royales est demandée. Mais
ce Muséum de la République est quand même un saut qualitatif dans la
démocratisation
de la culture. L’abbé Grégoire plaide en 1794 dans son « Rapport sur les destructions opérées
par le vandalisme et sur les moyens de le réprimer" pour la conservation
de la "propriété du peuple".
« Des actes de vandalisme ont été commis
en Belgique au début de la période française, mais ils touchèrent assez peu les
œuvres d’art en comparaison avec la France. Lors de la seconde entrée des
Français, en juin 1794, le plus fort de la Terreur est passé et les
révolutionnaires optent de plus en plus clairement pour la conservation.
L’enlèvement des signes de culte et de féodalité n’a que peu de conséquences
sur les œuvres d’art. Fabrice Muller, auteur d’une brochure sur les enseignes en pierre sculptée à Liège (Bulletin de
la société royale Le Vieux-Liège, 2004, tome 14, épuisé actuellement), décrit
comment, lors de à la Révolution, plusieurs enseignes, montrant les Rois Mages,
une couronne ou le blason du comte Lamoral de la Tour et Taxis, grand maître de
poste, ont été martelées.
Ce sont les réquisitions de tableaux de
l’école flamande, en 1794, destinés au Muséum de Paris, qui ont marqué le plus l’opinion
publique. Plusieurs centaines de tableaux de Rubens, Van Dyck, Jordaens sont
ainsi retirés des établissements ecclésiastiques qui les conservent entre
juillet et octobre 1794 (LOIR Christophe, « L’émergence des beaux-arts en Belgique p.138).
Lazare Carnot |
N’idéalisons pas trop cette "propriété du
peuple" de ce Muséum de la République. Pour Lazare Carnot par exemple,
« les pays où les armées
victorieuses de la République française ont de chasser les hordes d'esclaves
soldés par les tyrans » sont presque des colonies, malgré le fait que certains
ont adhéré à la République française. Par exemple, lorsqu’en juillet 1794 Bruxelles est occupée,
Carnot écrit au nom du Comité de Salut Public: « Hâtez-vous… Ne négligez pas les productions des beaux-arts qui peuvent
embellir cette ville de Paris ; faites passer ici les superbes collections de
tableaux dont ce pays abonde ; ils se trouveront sans doute heureux d'en être
quittes pour des images. » Dix jours plus tard, les représentants aux armées
écrivent qu' « informés que, dans les pays où les armées victorieuses de la
République française viennent de chasser les hordes d'esclaves soldés par les
tyrans, il existe des morceaux de peinture et de sculpture, et autres productions
du génie ; considérant que leur véritable dépôt, pour l'honneur et le progrès
des arts, est dans le séjour et sous la main des hommes libres ». Carnot y
joint une liste des œuvres d'art à transporter à Paris. Lorsque les convois de
peinture flamande arrivent à Paris avec les tableaux du Rubens, le peintre
Barbier-Walbonne déclare que « c'est au
sein des peuples libres que doit rester la trace des hommes célèbres ; les
pleurs de l'esclave sont indignes de leur gloire et les honneurs des rois
troublent la paix de leur tombeau » et il ajoute que les peintres flamands
sont « dans la patrie des arts et du
génie, dans la patrie de la liberté et de l'égalité sainte, dans la République
française » (LOIR C, p. 140)
Les ‘conquêtes artistiques’ et la confiscation des biens ecclésiastiques
On doit bien distinguer deux périodes :
les ‘conquêtes artistiques’ de 1794, et la confiscation des biens
ecclésiastiques, à partir de 1796 dans les départements nouvellement réunis, où
les œuvres d’art sélectionnées ne sont plus envoyées au musée de Paris, mais au
chef-lieu du département où certains vont donner naissance aux premiers musées
de Belgique. Les dépôts d’œuvres d’art sont placés auprès des écoles centrales
sises dans les anciens établissements ecclésiastiques tels que le collège des
Jésuites wallons à Liège.
Joseph Dreppe : Temple de la Liberté (1796) |
Dans chaque département, des commissaires sont
nommés pour rechercher les objets d’arts et sciences à soustraire des ventes de
biens nationaux. Ce sont généralement des artistes qui s’attachent à la
sélection des œuvres d’art : principalement les peintres Léonard Defrance,
Joseph Dreppe et François-Joseph Dewandre dans le département de l’Ourthe. Les
missions de ces experts, entre 1797 et 1799, s’effectuent dans un contexte
difficile: problèmes de financement, oppositions de certains ecclésiastiques,
urgence avant la vente, difficultés de transport (LC p.139).
L’activité de Defrance couvre ses deux
périodes : la saisie des
ornements et des tableaux de Saint Lambert et la
confiscation des biens ecclésiastiques.
Voilà comment son détracteur Adolphe Borgnet décrit cette activité : En même temps qu'il assumait
la lourde tâche de présider à la destruction de la cathédrale, il
acceptait la mission non moins triste de
surveiller le transport à Paris de tous les objets d'art que réclamait le
Comité d'instruction récemment établi par la Convention. Il s'était fait nommer
commissaire le 22 mars 1795 avec la charge de se rendre dans les maisons des
émigrés et d'y faire le départ des objets d'art. En avril 1795, Defrance
écrivait au comité d'instruction publique à Paris : "Représentants, j'attendais depuis longtemps, avec impatience, le moment
où je pourrais faire parvenir à la Convention les monuments de science et d'art
recueillis à Liège. Malheureusement, il était très difficile de se procurer les
moyens de transport ». Le
jugement de Borgnet est sévère : « Defrance, après avoir aidé à
profaner la tombe et les ossements de son ancien bienfaiteur, le prince
Velbruck, livrera aux enchères son mausolée. Pour lui-même, il se réservera
ouvertement tous les lambris du chœur de la cathédrale, moyennant la somme
modeste de 265 livres ».
Quinze collections d’œuvres d’art mises à la disposition de 15 villes
Ce Muséum de la République est
aujourd’hui le plus grand musée du monde, Le Louvre.
En 1801 déjà, le ministre de l'Intérieur Chaptal constate que « le Muséum des arts présente en ce moment la
plus riche collection de tableaux et de statues antiques qu'il y ait en Europe.
Là se trouvent réunies toutes les richesses qui se trouvaient éparses avant la
Révolution…» Il propose alors de répartir une partie de cette collection
entre 15 villes françaises (Lyon, Marseille, Bordeaux, Genève, Nantes, Lille,
Bruxelles, Strasbourg, Nancy, Dijon, Toulouse, Caen, Rouen, Rennes et Mayence) où ont déjà été formés des embryons de musée avec les œuvres saisies.
Le 1er septembre 1801, un arrêté consulaire de
Chaptal forme quinze collections d’œuvres d’art qui sont mises « à la
disposition » de ces villes. Les départements considèrent cela comme une
compensation, et même une restitution, des œuvres d’art saisies par les armées
françaises en 1794. Bien qu’il envoie des « collections », l’arrêté du 1er
septembre 1801 représente une étape importante dans l’histoire des musées de
province.
Une autre partie des œuvres d’art sont
restituées aux églises suite au Concordat. Mais le plus souvent, on laisse aux
établissements ecclésiastiques l’usage, mais pas de la propriété des œuvres. Anvers,
Bruxelles et Gand rendent seulement les œuvres de moindre qualité qui ne sont
pas exposées (CL p.144-145.)
À Liège, pour contrer les restitutions aux
églises, plusieurs amateurs demandent la création d’un musée. Le préfet du département de l’Ourthe s’adresse
ainsi le 2 novembre 1801 aux amateurs de Peinture : « J’ai reçu Citoyens, les observations que
vous m’avez adressées sur les avantages qui résulteraient pour Liège d’avoir
dans ses murs une collection de tableaux. Je partage et vos soins et vos
regrets. Je vais transmettre au Gouvernement votre réclamation & je mettrai
une satisfaction particulière à appeler son attention sur une demande qui
intéresse aussi la Ville de Liège ».Le poète liégeois
Dieudonné Malherbe
souligne l’intérêt que représenterait un musée consacré aux célèbres artistes
liégeois : «Si ma muse n’a point chanté
Douffet, et quelques autres grands artistes de mon pays, c’est qu’elle n’auroit
pu leur donner que des éloges vagues, et rien moins que caractéristiques ; car
je n’ai pas encore eu le plaisir de voir un seul des tableaux de ce grand
maître, qui sont presque tous dans les palais des Princes d’Allemagne. Si le
Gouvernement depuis deux siècles avoit tous les ans appliqué la somme modique
de trois cens écus, à l’achat des cinq ou six plus belles pièces de nos
artistes, nous possèderions aujourd’hui une galerie que l’on citeroit par-tout
avec admiration, qui nous feroit goûter en tous tems les plus douces
jouissances, qui éclaireroit et stimuleroit tout-à-la fois nos Dessinateurs,
nos Peintres, nos Sculpteurs, nos Architectes,
nos Ciseleurs, etc., et qui en attirant dans notre Ville une foule de
riches étrangers, lui auroit déjà valu au moins trois millions de florins.
J’offre donc au Préfet, j’offre au Gouvernement actuel ce groupe de
considérations comme les seuls traits de Civisme dont je me sens capable, et je
les invite humblement à daigner utiliser cette pensée patriotique ».
Douffet: Nicolas V au tombeau de saint François d'Assise. 1627. |
Notons qu’il situe presque tous les tableaux
de ce grand maître ‘dans les palais des
Princes d’Allemagne’, et pas au Louvre.
Ceci dit, son projet est très moderne. Attirer une foule de riches
étrangers, encaisser ainsi trois millions de florins: notre poète les voit
arriver dans une carrosse de Turn et Taxis ; les muséologues bling bling d’ajourd’hui
voient arriver déjà des riches émirs en TGV.
louvre Lens |
Marie-Thérèse d’Autriche et LOUIS XVII, des Monument (wo)Man de l’abolition de la confrérie des Jésuites en 1773
M-Th. d’Autriche abolit les Jésuites |
Presqu’un siècle plus tard, en 1887, le Journal de Liège descend Defrance en
flamme: "Les œuvres d'art si
nombreuses à Liège furent pillées. Le peintre Defrance, qui arborait le bonnet
phrygien, eut l'indignité de révéler aux républicains celles que cachaient avec
soin vos anciennes familles ; on en enleva des quantités. Les tableaux de votre
cathédrale, le Saint-Jean-Baptiste de votre Carlier, les Pères de l Eglise ont
été à Paris, de même que les deux belles colonnes de porphyre qui soutiennent
le jubé de Saint-Paul ». Borgnet et le Journal de Liège omettent de
signaler que les chanoines émigrés ont pris pas mal d’œuvres d’art avec eux
aussi. Une bonne partie a été vendue et n’est donc jamais revenue à Liège.
Et ils oublient aussi le sort des œuvres d’art
nationalisées par Marie-Thérèse d’Autriche, lors de l’abolition de la confrérie
des Jésuites dans les Pays Bas en
septembre 1773. L’ensemble de leurs biens est saisi. Le ‘Comité jésuitique’ se
charge de l’inventaire et de la gestion de ce patrimoine. Le sort des 2500
tableaux sécularisés ne sera réglé qu’en 1783. Le Comité envisage la vente à un
collectionneur ou la création d’un musée à Bruxelles. A Liège, l’ancien
bourgmestre Jacques de Heusy propose en
1771 un ‘Museon dans la maison des Pères Anglois’. L’académie de peinture créée par de Velbruck
en 1774 est d’ailleurs financé en partie par les revenus des jésuites.
A Bruxelles, le riche
collectionneur Pauwels propose de racheter tout, pour ne garder que les Rubens
et Van Dijck pour lui, et revendre le reste à des étrangers. Son offre est
rejeté en argumentant la création d’un musée qui ne verra jamais le jour.
Un nouvel inventaire est établi pour les
œuvres dont la valeur est susceptible de payer les frais de transports en vue
d’un regroupement. Les résultats d’une
première vente à Gand, Bruxelles et Anvers sont décevants. Louis XVI obtient
via le marchand de Roy - un homme de paille - quelques Rubens qui complètent
les 24 Rubens commandés à l’époque par Marie de Medicis. Marie Thérèse et son
fils Joseph II utilisent un droit de
préemption pour son belvédère de Vienne. La dernière vente des tableaux
jésuites a lieu en 1779.
Joseph II poursuit avec la suppression en 1783
de 163 couvent et abbayes inutiles des ordres contemplatifs.
Là aussi un
‘Comité de la Caisse de Religion’ gère 22.000 œuvres sécularisés. Un catalogue
de vente édité en 1785 chez Fon à Bxl reprend 273 œuvres. Le même homme de paille Roy achète les plus
beaux pour la couronne française, dans la cadre de la création de la grande
galerie du Louvre ; projet qui n’aboutira que sous la Révolution
Française. Le ministre plénipotentiaire
autrichien Belgiojoso aussi transmet le
catalogue de vente à Vienne. Joseph II choisit 7 tableaux, et obtient en plus
par troc deux tableaux de l’église des Dominicains à Anvers ‘en les troquant
contre deux autres contenus dans le présent catalogue’ dont La vierge et l’enfant Jésus accompagnés de
saint Dominique et d’autres religieux,
de Caravage
Madonne au Rosaire- Vienne |
(Christophe Loir, la
sécularisation des œuvres d’art dans le Brabant (1773-1842), éd. ULB, 1998). Les Dominicains obtiennent en échange une copie du Caravage ainsi qu’un
autre tableau… On voit donc que les milliers d’œuvres saisis chez les jésuites
et les ordres contemplatifs sont dispersés de Vienne à Paris, sans encore
parler des demeures bourgeoises. Apparemment, la haine du Journal de Liège est
très sélective.
Les Monuments Men de Roosevelt
Perso, je n’hésite pas à comparer Defrance, Dreppe et Dewandre
aux « Monuments Men ». En juin 1943 Roosevelt crée un corps dédié à
la sauvegarde de l'art, des monuments et des archives. Baptisée «MonumentsMen», ils furent près de 350, qui vont mettre des sacs de sable devant la
fresque La Cène de Vinci à l'église Santa Maria delle Grazie, à Milan et récupérer des millions d'œuvres d'art dans
les mines de sel ou au château de Neuschwanstein, où étaient notamment
entreposées les collections Rothschild. Comme Defrance, les Monuments Men
feront quelques erreurs. La collection Gurlitt, découverte en 2012 à Munich,
amassée par un marchand d'art qui avait collaboré avec les nazis, avait bien
été saisie. Avant d'être finalement restituée à Gurlitt.
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Et puis, il y a ceux qui se prennent pour les
Monuments Men de 2014. La cathédrale de Tournai cherche à remettre la main sur
une toile de Rubens, commandée en 1635 par l’évêché de Tournai. Rudy Demotte,
suivant en ça Richard Miller, accuse l’armée révolutionnaire française d’avoir pillé la cathédrale de
Tournai en 1794 et embarqué les deux tableaux. Et il se montre généreux:
« nous pourrions très bien organiser, si nous parlions d’un divorce, une
garde alternée" (Llb 14/4/2014). A croire certains journalistes, « les
relations diplomatiques franco-belges ont pris un tour plus tendu».
En 1793, la Convention avait ouvert le « Muséum
de la République » où étaient mis à disposition du peuple les collections
royales et œuvres d'art confisquées aux émigrés et aux églises. C’est dans ce
cadre-là que l’on a enlevé le Rubens de la cathédrale de Tournai. Il est vrai
que cet enlèvement est antérieur à la réunion de la Belgique et du pays de
Liège à la France décrètée le 1er octobre 1795, conformément au décret relatif
aux pays réunis à la République française du 13 avril 1793. Mais le Pays de
Liège a voté cette réunion dans un vote accessible à tous les hommes ayant atteint l’âge de dix-huit ans.
Il faudra attendre 1918 pour retrouver un vote aussi démocratique. Sur les 9 700 votants, ce qui représentait 50 % de
l’effectif électoral (la participation électorale était non-obligatoire) il y eut 40 votes négatifs, 7 548 pour la
réunion assortie de cinq réserves, 1 548 pour la réunion pure et simple, les
autres pour la réunion avec une partie de réserves.
Ne serait-il pas beaucoup plus sain et
historiquement correct de se baser sur la proposition du ministre de
l'Intérieur Chaptal, en 1801, pour répartir une partie de la collection du Louvre
entre 15 villes françaises (dont Bruxelles) ? En 2013, le Louvre prête ses
collections à Lens et à Metz, et même à Abou Dhabi. Liège ou Tournai pourraient invoquer cette
‘dette’ historique pour demander aussi des prêts, plutôt que de se lancer dans
des incidents diplomatiques basés sur un révisionnisme historique très
Ancien Régime ?
Un effet inattendu : Defrance a un public ouvrier dans son cours
En 1799, à Liège, le professeur de
dessin Léonard Defrance souligne que ses
étudiants comptent pour « une bonne moitié » des « ouvriers ». Une partie non négligeable des ouvriers, des artisans et
des artistes qui suivent les cours de dessin
bénéficient d’une exemption des droits d’inscription. L’octroi de ces
exemptions destinées à un quart des
élèves de l’établissement, est conditionné par les revenus financiers et le civisme.
Biblio
Le gros de ce blog vient du livre de
Christophe Loir « L’émergence des Beaux arts en Belgique »,
disponible en pdf http://digistore.bib.ulb.ac.be/2012/i2800413352_000_f.pdf
Voir mes blogs sur Léonard Defrance
http://hachhachhh.blogspot.be/2013/10/leonard-defrance-revolutionnaire.html
Léonard Defrance, révolutionnaire liégeois, pionnier de la peinture
d'inspiration sociale, ostracisé pour le 'demontage ‘ de la cathédrale
Saint-Lambert.
sur la révolution liégeoise
http://hachhachhh.blogspot.be/2013/08/1792-1808-gosuin-revolutionne.html
1792-1808 Gosuin révolutionne l’armurerie à Liège
http://hachhachhh.blogspot.be/2013/09/a-loccasion-du-bicentenaire-de-la-mort.html
A l'occasion du bicentenaire de la mort de Grétry
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